Merci depuis la Nouvelle-Calédonie. 🌺🌿 Souvenirs de nos merveilleuses enfance et adolescence et bien plus... Les temps et les hommes ont changé, dommage...
Quelle pêche il a Dany ! Formidable ! Quand "histoire sans héros" a paru dans le journal de Tintin, j'ai eu un tel choc, c'était tellement différent, et ça apparaissait tellement comme étant l'avenir de la BD...que j'ai découpé les pages du journal, et fabriqué mon propre album avec des agrafes !
Je suis auteur de BD depuis 1978 et je n'ai que 73 ans, je viens de sortir mon dernier et je jubile en admirant Dany, dont le dernier Spirou est génial à tous points de vue...J'ai de l'avenir!
Un des rares survivants d'une époque où la BD était le jardin d'une famille de grands gamins qui faisaient tant de bien par leurs oeuvres sans jamais se prendre au sérieux... Epoque où la BD était avant tout destinée à distraire et amuser. Aujourd'hui, elle semble de plus en plus confisquée par des pseudo-intellos qui veulent qu'elle soit didactique à tout prix, ou d'un degré artistique toujours plus poussé (et souvent abscons), ou encore qu'elle «fasse réfléchir». Quant au dessin... Et cette débauche de violence, comme à la télé ou au cinéma... Vive la BD des années 50, 60 et 70!
Un dessinateur de talent, à succès, qui en plus semble avoir trouvé le secret de la jeunesse éternelle... J'aurais voulu que le journaliste évoque ce pacte avec le diable qu'il a manifestement signé.
"Histoire sans héro"... Je vois dans les commentaires que d'autres ont été marqués par cette histoire. C'était une histoire beaucoup plus mature et dure que ce à quoi nous étions habitués; comme si elle ne s'adressait pas aux enfants. Ce que j'aimerais bien, c'est de pouvoir retrouver des choses telles que "la plus longue histoire du monde", "la tibétiaire (ou tibêterie, plus sûr du titre), ou même les articles de Mister Kit (j'en ai collectionné beaucoup, mais pas tous, et c'est frustrant). Il y a aussi les petites histoires complètes, publiées à l'occasion des numéros spéciaux. Ce serait vraiment intéressant, parce toutes ces choses me semblent indirectement plus représentatives du quotidien des époques que la BD a traversé.