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@manu bigoud Toutefois les ingénieurs électroniciens qui développent des cartes à processeurs connaissent le matériel dit "bas niveau", au niveau physique (registres etc...) ne serait ce que pour écrire des programmes de tests des cartes et des pilotes pour les informaticiens ou utilisateurs finaux, ceci afin qu'un même programme fonctionne sur différentes cartes. Les niveaux matériel et logiciel sont apparemment dissociés mais restent évidemment liés. Votre prof avait décrit l'informatique comme sans rapport avec l'électronique en poussant la dissociation à l'extrême. Il est vrai que des softs très aboutis et complexes sont souvent le fruit de développeurs logiciels spécialisés qui ne connaissent pas où très peu le matériel. Il faut dire que vu la complexité grandissante dans ces deux domaines, la spécialisation vers l'un ou l'autre est quasi-obligatoire. J'ai connu l'époque d'avant (années 80) et eu le plaisir de développer complètement divers projets (hard et soft de A à Z) mais au tournant des années 2000, j'ai fini par me spécialiser vers le logiciel embarqué, bien qu'initialement électronicien.

​@@patrickfle4485 Je me demande combien de développeurs connaissent les jeux d'instructions des microprocesseur dont ils ont besoin pour le développement de leur application et ce dont ils auraient besoin pour le rendre plus performant. La plupart en ont aucune idée... Si l'utilisateur veut un programme plus rapide... il faut prendre le modèle au dessus... CPU / GPU ! Lorsque je vois des programmes compilés en 32 bits et 64 bits... je me demande si le développeur a fait autre chose que de générer 2 exécutables en ayant pris le soin de cocher une case dans son outil de développement. Tout ceci me laisse perplexe question performance...

Tellement vrai.... les programmeurs ont ils perdu le goût de l'optimisation ? Sur un autre sujet, pour un même pc (modeste portable de 2005), la différence de temps de compilation d'un code arduino sous linux et sous Windows 7/10 est édifiante...

les problèmes que tu soulèves sont les suivants Dans les années 80 processeur simple cœur ... avec co processeur Est apparut ... le multi-thread Est apparut AMD parce que tout les autres ont disparus et que comme Intel ne pouvait être seul.. Alors Intel a sauvé AMD comme Microsoft a sauvé Apple et là apparut les cartes graphiques .... et leurs multi-coeurs .... 2 4 8 32 .... et là apparut la virtualisation et là la goute sur le sundae est apparue les processeurs ARM 1 coeur , 2 coeurs, 4, 8 .... Pour finir ... le desktop appartient encore au duo Ms/intel.... 95% du marché les tablettes sont à Apple 80% marché ce que le cellulaire est à google 80% du marché Ce sont des écosystèmes que tous les développeurs doivent faire face .... Honnêtement la spécialisation est un besoin et les développeurs ne peuvent ignorer l’une des trois plateformes dominantes d’aujourd’hui…. Et si on va plus loin… la domatique est une autre plateforme qui est dépendante des trois autres cité plus haut… donc désolé Phillipe je ne partage pas.... il n'y a pas de gachis si non il faut retourner au DOS (ligne de commande ) , éliminer les environnements visuels et à bien y pensé retourné au BSD.... lol j'aurais pas pu te lire et te répondre... comme quoi j'adore ce qui fait aujourd'hui

@@eddymaue Pas de gâchis ? le même programme C qui compilé faisait 50k il y a 10 ans recompilé avec la dernière version fait 5 méga ? une email "Hello world" fait plusieurs kbyte.. le moindre dev prends un package nugget et toutes ces dépendances pour ne pas écrire une fonction de 10 lignes...si je persiste à penser que beaucoup de dev gache énormément de resources pas facilité.. c'est en informatique comme en tout, l'abondance entraîne la surconsommation. Plus tous ces frameworks et langages qui sortent tous les 5mn et n'apporte souvent rien d'autres que du buzz et de la branlette... Après ça plait à beaucoup mais on n'oublie juste que l'informatique est un moyen, pas une finalité.

quid des mémoires à bulles ? Adorées par les dessinateurs de bandes dessinées. :-) Y a avait des défauts (physiques, cases mémoire pas bonnes = table de défauts pour ne pas s'en servir) mais insensible, je crois, aux rayons cosmiques de l'espace. Les portes ET, NAND, OR avec transistors et diodes, c'est du passé (j'avais acheté des plaques de circuits imprimés IBM réformées au poids, aucun circuit intégré (certains transistors IBM avaient quelques mA de courant de fuite (base en l'air), ça devait mal calculer))

@manu bigoud Et dans les deux premieres generations d'ordinateurs pour la navette spatiale, jusque dans les annees 1990.

Dans les anciens calculateurs de la défense aérienne (Fr), début des années 80, on utilisait toujours des mémoires à tore. L'avantage était la sensibilité moindre aux hypothétiques IEM et l'insensibilité aux coupures : après une coupure, ils redémarraient au point où ils s'étaient arrêtés, sans avoir rien perdu... Question performances et puissance de calcul, c'est sûr qu'on fait (et a fait) mieux depuis, mais question fiabilité, pas si sûr...

Comment le pourraient-ils? Ça fait bientôt quarante ans que les ordinateurs mettent autant de temps pour démarrer! Si le temps de démarrage d'un système d'exploitation avait suivi la même voie, on serait devant notre bureau en 60 millisecondes, pas une minute!

Passe à Linux, tu auras un système d'exploitation plus optimisé. Moi, quand je suis passé à Linux il y a une dizaine d'années, ça avait boosté mon vieux PC. En plus un PC sur Linux reste fiable dans la durée contrairement à Windows. Il y a même des distributions de Linux destinées aux très vieux PC tels que 486 etc.

Ce n,est pas ambré, c'est carrément orange!

@ À mince alors ! Vu de Bretagne j'aurais juré que c'était ambré 😱 La distance sûrement... 😜

@@josekamikaze3878 Et j'ai eu le 4000, aussi...

Yep, j'ai troué aussi quelques cartes, en Fortran dans les années 77-78... Le micro est arrivé plus tard pour moi : qui se souvient du 2650 de Signetics ?... J'ai fait mes débuts dessus, c'est pas mal loin aussi !

@Michael ça permettait de diviser la fréquence du processeur : fr.wikipedia.org/wiki/Bouton_turbo Aujourd'hui ça existe encore mais en version logiciel et l'option est dans le BIOS...plus vraiment utilisé ! Le but était de ce rapprocher de la fréquence d'un 8088 à 4.77Mhz.

C'était plutôt un frein à main qu'un turbocompresseur en fait, mais parfois utile pour de vieux jeux sous dos trop rapides....

Il y a tout de même de gros programmes qui prennent plusieurs minutes à compiler même avec les tout derniers mastodontes.

Bonjour Alexandre, Nous avons eu un Amstrad CPC 6128 couleurs d'occasion avec un lecteur de disquette 3 pouces et son extension qui était un lecteur de cassette audio (et oui audio...) à brancher sur le côté gauche. Pour charger un jeu en 10 minutes. Puis plus tard un Atari 520 STE gagné à un concours de tirage par carte postale. Etendu à 1 Mo de ram avec 2 barrettes mémoires SIMM (récupérée sur un très vieux PC en 1996) de 256 Ko chacune. En 1996 il n'y avait déjà plus aucun jeu sur les Atari 520 ST. Mon Atari 520 STE fonctionne encore aujourd'hui.

Alexandre avez-vous gardé votre Amiga 500 ?! S'il vous plaît.

Je me souviens de mon USRobotic 56k avec partage de connexion sur 6 postes pour de l'IRC. Curieusement aujourd'hui cela ne fonctionnerait pas ^^ comme quoi le progrès à des limites !

C'était le temps de MSdos. Avec les disquettes 720 ko et les doubles densités avec 1.44Mo.creation des répertoires et sous répertoire etc.....

compliqué pour le smartphone : impossible de lui faire tourner un linux normal de manière native. Avec un RPi ou une carte de développement ARM par contre c'est possible. Niveau conso, faut bien se dire qu'une puce plus lente ou pour l'embarqué sera souvent plus efficace énergétiquement (et optimisée pour ça au niveau technologie de gravure) donc c'est pas forcément un bon comparatif.

Paresseux au niveau codage et argent facile ! Pourquoi ? car en développement la phase optimisation de code a disparu. Un produit naît bugué, subira tout un lot de correctif et mourra bugué... mais les derniers bugs ne seront pas les premiers. A l'époque où les logiciels s'achetaient version boite, les programmes devaient être fonctionnels et la notice papier livrée avec :D Il n'était pas question de télécharger un patch ou de lire la notice sur internet. De nouveaux langages font leur apparition pour coder plus vite... et se planter aussi rapidement... sans parler des multiples failles de sécurités sans cesse corrigées... L'approche est similaire en électronique. L'étude préconise un condensateur de telle valeur... hélas indisponible en stock mais nous en avons un autre qui ferra l'affaire car tout de même validé lors du test monte-carlo mais borderline. De toute façon au bout de 2 ans le con-sommateur changera de produit car il est friand de nouveautés ^^ Aujourd'hui les microprocesseurs sont plus performants mais les systèmes d'exploitation et logiciels beaucoup plus lourds... sans pour autant faire plus de choses.

DOSBox est plutôt orienté rétrogaming qu'applicatif, donc même s'il peut rouler FreeDOS pas certain qu'il puisse compiler du code.

Je ne l'ai pas dit, mais j'avais changé mon CPU pour un NEC V20 à 8 MHz. J'ai gagné beaucoup de temps!

10 Mo gros comme presque une boite à chaussures !!!

On demande beaucoup plus aux OS actuels : multitache, services en tout genre, abstraction et détection matérielle, gestion de protocoles de chiffrement, etc. tout en demandant aussi à avoir des binaires précompilés qui tournent sur plusieurs générations d'architectures et de jeux d'instructions voire des languages de programmation interprétés à la volée. Maintenant ce qui consomme le plus de nos jours c'est le Web bourré de Javascript.

Ma ville de naissance, St-Jean à l'époque.

Avec ma première monocarte 6809, je n'avais ni écran, ni clavier... Mais un vieux télétype sériel à 50 bauds !... Ça dépotait tellement que j'avais droit au courroux de toute la famille. Même pas d'assembleur, code machine rentré à la main directement. Nostalgie !...