Par delà les peintures "scandaleuses", les paysages (urbains et bucoliques) de Egon Schiele sont autant d'autoportraits, de métaphores de la difficulté d'être de l'artiste.
peintre immense , génial , qu on découvre un peu plus chaque jour et sur lequel il reste tant à découvrir , Schiele explorait comme peu les tréfonds les plus sombres de l âme humaine , sans détour ni concession , la sexualité scintillait telle une partie fondamentale de son œuvre , les corps y étaient peint dans toute leur beauté et leur laideur , corps décharnés , regard exorbité , effrayant , les religieux en prenaient pour leur grade , Schiele ne s épargnait pas dans ses autoportraits gorgés d angoisse , de mystère , on sombrait dans un dépouillement qui tournait au malaise , au mal être et c est bien ce que recherchait le peintre féroce , torturé , en quête de plaisirs inconnus , à la recherche de sa psyché , egon n ignorait pas que la vérité se trouvait dans la petite enfance , d ou la maison familiale peinte et repeinte sous toutes les coutures , tous les cieux , bâtiments aux couleurs , aux formes absurdes ou egon a découvert sa libido et celle de cette sœur qu il prenait pour modèle , ludique , intéressé , extatique , cette maison devant laquelle filaient les trains vers un ailleurs qu egon rechercha pendant sa courte vie , pouvait il en être autrement , le peintre connut l enferment , peu de temps , mais il en ressentit une terreur qui transpire dans ses corps voûtés à l extrême , tourbillonnant sur leur quête vers un mystique inaccessible , quid de Wally et des autres , egon partit quelques jours après sa femme enceinte , voltige étrange , ultime d un génie torturé , sans limite sur lequel il reste tant à extraire , avec son travail sublime a l aquarelle , la mine de plomb , l encre , la gouache , le travail a l huile n est pas l apanage de cet artiste trop novateur , on reconnait un Schiele comme un croissant de lune dans le ciel nocturne , egon est et restera unique ,,
