Quid des soviets ? Les soviets étaient des "communautés alternatives". C'était à une échelle bien plus grande que les quelques communautés fourrièristes ou les éco-villages actuels.
10:42 "Cette utopie disparaît ironiquement en 1968" Aucune analyse que les coopératives sont vouées à être phagocytées tant qu'elles se trouvent au milieu d'un système capitaliste de marché concurrentiel, servant des intérêts bourgeois. Et que, simplement, la question n'est pas 1968 mais l'explosion de la financiarisation du capitalisme, les attaques du patronat qui se trouve "débarrassés" de la planification gaulliste et, avec Giscard d'Estaing, ont la bride lâchée pour la mondialisation, "l'Europe" économique libérale et le dumping social. Décevant.
Mémé , depuis Mai 1967 , la France est une colonie israélienne que les indépendantistes algériens et les israéliens ont chosit de se partager la tête de Baphomet à la barbe de De Gaulle . Les pétainiste sont au pouvoir depuis .
@@gustaveluna9349 , si je te donne des preuves , je ne donne pas cher de notre avenir . lA PREUVE EST EN TOI . Dieu on s' en fout si il n' ÿ a pas de vérité . Satan conduit le monde depuis zikinni ! Tu as besoin de preuve de ça ?
C'était le plus intéressant jusqu'a présent selon moi. Je suis en train de me demander si il y a pas un fil directeur intentionnel dans les interviews, on démarre par réhabiliter la préhistoire et son statut pré-patriarcal faussé par nos représentations "civilisationnelles", puis on arrive dans l'histoire à la création du mot, puis au XIXème siècle et son modernisme, l'utopie techno-socialiste positiviste de la bourgeoisie de gauche pro-ouvrière, puis on arrive au XXème avec les communautés d'après guerre, révolution sociale, sexuelle et écologique, jusqu'aux makers actuelles et les inclusions des personnes queers. Les prochains épisodes seront peut-être sur d'autres utopies anarchistes du XXèmes jusqu'a celles qui existent actuellement, puis des utopies futuristes, éco-futuristes, éco-libertaires ou un peu tout à la fois^^
@Belte La préhistoire ça a raté lol. Non mais je vois ce que tu veux dire, déja c'est faux dans la cas de l'utopie présentée qui vit aujourd'hui depuis plus de 50ans, et les makers. Après toutes les utopies du XIX ont forcément ratées, pareil pour la commune ou l'espagne de 36: avec le recul, les ouvriers mouraient légalement au taf à cette époque la, le patronat, la droite, la bourgeoisie avaient vraiment un pouvoir et une autorité dont on peut pas se rendre compte, et pourtant on est bien dans une dystopie néolibérale nous aussi. La hiérarchie tue toujours ceux qui veulent la liberté, se sortir de l'ordre et la domination, parce qu'elle à les moyens, l'union des faibles contre les forts demande des conditions matérielles particulières pour réussir, ensuite un nouveau status quo plus à gauche se dessine mais c'est la mème merde en un peu moins pire, et ainsi de suite. L'utopie ne peut pas être réelle et perdurer à une échelle macrosociologique ni dans le temps, si elle n'est pas totale et globale, à un moment y'aura des capitaliste et des réacs pour la pourrir, comme au XIXème siècle. Le rapport de force sera en faveur des forts tant qu'il y aura des forts, un jour le Rojava tombera aussi; par contre à l'échelle micro, quand on s’unit ensemble pour la faire vivre, mème dans un petit temps court et un petit territoire, on peut faire de belles choses, et ça vaut le coup.
Je ne me lasserai jamais de m’étonner de la persistance qu’a toute une partie de la population à continuer de croire en la lutte des classes. C’est une manière de nier l’individu que de l’enfermer dans un case ou une condition. A force de diviser la société en groupes (les femmes brimées par les hommes, les pauvres par les riches, etc ), on en oublie qu’on vit dans des sociétés libres, où chacun décide de ce qu’il fait de sa vie. La « frontière » entre riches et pauvres est poreuse (ma propre famille est passée d’ouvriers sans le bac aux 0,1% les plus riches en 2 générations). Prétendre le contraire revient à se chercher des excuses. L’inverse est, et c’est une bonne chose, également possible (la aussi j’ai des exemples dans ma famille). Aussi dire que les forts oppressent les faibles est un sophisme peu ragoûtant. Je dirais plutôt que les plus doués prennent des décisions pour les moins doués. Dans le monde d’aujourd’hui le sang bleu n’est pas un élément sine qua non pour être embauché dans une grande entreprise. Reste la question de l’inégal accès aux opportunités. Il y a des problèmes majeurs c’est indéniable, notre société présente beaucoup de défauts. Mais Macron n’est-il pas l’exemple parfait de l’ascension sociale par le talent et le travail, lui qui vient de nulle part ? Comme quoi c’est encore possible ! Et personnellement je préfère que les plus intelligents et travailleurs dirigent... appeler à la révolte était peut être une solution au 18ème siècle mais cela n’a plus lieu d’être aujourd’hui. Comme on dit le capitalisme est le moins pire des systèmes, et nos démocraties veillent à limiter les dérives dans des limites « acceptables », faut-il rappeler que plus personne ne meurt de faim en France ? (URSS, grand bond en avant tout ça tout ça)
@@ewenh6064 j'ai apprécié le début de votre analyse jusqu'à ce que vous parliez de Macron... L'intelligence et le travail ne vont pas bien avec le personnage qui a raté 3x les concours des grandes écoles qu'il a voulu côtoyer. Inégalité des accès aux opportunités d'évolution dans la société, inégalité de traitement financier mais aussi humain, et dire que le capitalisme est le moins pire des systèmes... Là je ne peux absolument pas vous suivre car si ce "système capitaliste" néo liberal est le moins pire... Qu'attend t il pour nous faire prendre la route de la survie plutôt que celle du gouffre où nous nous retrouverons sans air pur pour respirer, eau propre pour simplement vivre (pousser nos légumes, apporter l H2O nécessaire à notre corps qui en est composé à 70%....
Concernant Macron, j’ai vu qu’il a gagné le concours général de français, et qu’il est considéré comme un petit génie de la finance... et puis il est tout de même devenu président de la république ! Mais ce n’est pas trop le sujet. Quand j’essaye d’imaginer un monde dépourvu des problèmes que vous citez, voici ce que je vois : une formidable régression. Tous ces problèmes sont ceux du monde moderne (capitalisme comme communisme, sur la question c’est du pareil au même), ils sont apparus avec l’industrialisation. Résoudre ces problèmes reviendrais à vouloir revenir à une société agraire. (Si l’ont met de côté les espoirs de solution par la technologie) Ces sociétés ont un inconvénient majeur : le niveau de vie est très très très bas. Régression du rendement agricole, donc peu de concentration de population, vulnérabilité accrue au climat, fin de la recherche en physique fondamentale (le LHC n’existait pas au 12ème siècle pour de bonnes raisons), de l’aérospatial... la liste est infinie ! Les sociétés qui sont décrites dans « utopies » se basent sur une chose : la bonne volonté. Et c’est l’erreur de la gauche en général de minimiser l’écart entre la théorie et la pratique. Ce sont de petites communautés, j’ai envie de provoquer un peu en disant « tribus », qui vivent recluses sur elles mêmes (l’intervenant le dit : pour entrer il faut montrer patte blanche), c’est incompatible avec le développement de la culture (l’on doit vivre suffisamment dans l’abondance pour nourrir des bouches « inutiles »). Sans compter la nécessité d’avoir un chef en cas de crise, l’inégale compétence de chacun (Athènes a fini par abandonner le tirage au sort), etc Si on fait un petit recap : on est passé d’un système féodal où tout le monde mourrait de faim avec un servage (proche de l’esclavage dans les faits), au capitalisme (apparu dans les Flandres au 13e siècle), puis on a tenté autre chose : le socialisme. De deux manières : le fascisme (national socialisme) qui a fini par se faire remplacer par la démocratie libérale et le communisme qui... n’a pas marché. Conclusion : le seul dans lequel on ne crève pas de faim est le capitalisme. A partir de là... ce modèle permets de concentrer les richesses pour créer des sociétés, où chacun travaille pour le bénéfice de tous dans son propre intérêt (c’est naïf mais il y a malgré tout une part de vérité). On oblige les gens à travailler pour vivre, les abus sont contrôlés (durcissement des règles de la finance après 2008), et les particules fines sont le résultat de toute société moderne, pas du capitalisme. Les autres alternatives sont désastreuses...
Une utopie réalisée en France en 1946: le régime général de la sécurité sociale. Gestion par les salariés d'un budget énorme ayant permis, hors marché capitaliste, de développer un système de santé hors pair. Le détricotage de ce système a été commencé par de gaulle !
Si vous prenez le terme "écolocratie" au pied de la lettre, je vous conseille d'étudier un peu l'ucratie : un système ou par construction c'est le bien commun (qui comprend l'écologie) qui préside aux décisions (et non l'avis de certaines personnes : oligarchie ou démocratie). (j'en parle sur ma chaîne).