Merci énormément pour ce témoignage, je découvre ce monsieur. Très intéressant. Je m'arrête en cours de visionnage pour rebondir sur une constatation que j'ai pu observer et penser personnellement.... Effectivement les questions d'argent sont indissociables aux conflits car ça révèle des peurs, une insécurité latente. Comme nous sommes dérésponsabilisé de nos propres vies, déconnectés de notre condition humaine et pensons être dépendants d'un système économique a qui nous avons délégué la tâche de nous nourrir, nous loger et nous soigner il est évident que l'argent est source de peur. Donc de conflit avec violence. Peur de ne pas pouvoir manger, se loger... Des besoins primaires en somme et surtout l'argent a remplacé la confiance et l'humain dans les échanges. Alors qu'il est sensé être un médium dans un échange il est devenu l'objet même de cet échange. Je continue la lecture de cette vidéo... 😊
Je bois ses paroles... c'est d'une justesse, ça résonne totalement avec ma perception des choses ! Merci pour cet échange. Je ne connaissais pas Roszjman, mais il est passionnant...
En miroir, des pistes à explorer : le lien d’attachement (John Bowlby) / la logique sacrificielle (René Girard) / L'individuation (Carl Gustav Jung) - Très bel échange, merci à vous.
"Blessures, peurs, l'autre le mal, diaboliser, compassion envers sa propre violence (transformation de la colère, autoempathie et accueil des parts de soi), violence dans l'impuissance, le masque (c est justement notre masque de tout les jour que l'on tente d 'ôter par l'authenticité et la vulnérabilité)" , qualifier de violent la joie puis traduire ce que cela signifie pour la personne qui vit cette émotion , autant d'aspects mis justement en avant par Charles Rojzman et qui sont justement partagés avec la CNV. "Ce qu'il a transmis a aidé "des gens" à se créer une image", "CNV catastrophique", "médiation CNV, dangereux , fausse bienveillance"...mais de quels gens parle t il? Les formatrices CNVC? Il y a là beaucoup de personnes qui pourraient se sentir visées. C'est typiquement un reproche et jugement en aparté qui génère de la violence. Quelle expérience a bien pu mener Charles Rojzman a un tel constat??? Son expérience de formation m'interroge...cela ne correspond pas du tout à ce que j'ai vécu avec mes formatrices. "Haine ou violence manisfestation d'un besoin insatisfait"...Charles Rojzman dit ne pas y croire mais l'explique par la capacité de peur et donc de haine" c 'est donc un besoin insatisfait d'être rassuré face à un danger ou un inconnu. ...il me faut aller relire sa préface du livre Les mots sont des fenêtre ou des murs de Marshall Rosenberg... Je suis d'autant plus interloqué que Charles Rojzman affirme avoir bien connu Marshall Rosenberg, j'aurai réellement aimé en savoir davantage... Outils pour les enfants oui, outils pour l'enfant intérieur des adultes que nous sommes et oeuvrant pour la transition et l'accompagnement des nouvelles générations aussi. Les enfants ne peuvent bénéficier de ces outils si des adultes ne s'y sont pas formé dans un premier temps maladroitement puis en responsabilité et conscience ensuite . Cela fait partie du processus et de l'apprentissage. Tout comme pour Claire Bonelle , je suis triste de constater que ces 2 personnes travaillant dans le même sens que la CNV dénigrent autant ces outils. Merci pour avoir donné ensuite la parole à Thomas d Asembourg et Issa Padovani, qui malheureusement constatent la mécompréhension du processus qui met bien longtemps mais cela est nécessaire et inévitable. Encore bravo pour votre démarche intra-extraspective!
Bonsoir, merci pour la richesse de cet échange, et le partage de cette nouvelle "application" de la thérapie sociale. Sur la question d'amour inconditionnel/versus origine de la violence/question de la dualité haine/amour: de mon côté, je relie plutôt la proposition de la thérapie sociale, à l'universalité de la vulnérabilité humaine: dès le nouveau-né ultra dépendant qui sommeille en chaque humain, et des angoisses primaires puis peurs qu'elle alimente: la violence à venir dépendra de la façon dont cette vulnérabilité est accueillie tout au long de la vie... Le tissage entre CNV et thérapie sociale est riche lorsque on entend dans "BEsoins" d'un côté, et "peurs" de l'autre, la vulnérabilité potentiellement sous-jacente quel que soit la grille de lecture/outils sollicité. En CNV, lorsque l'on plonge finement dans les sentiments/emotions/sensations, nous avons aussi de belles portes d'entrées vers nos zones de vulnérabilité, nos angles morts...
Bonjour Laurent et Sophie, merci pour cet échange riches et passionnants. Un bel éclairage sur cet interrogation de la violence qui nous incombe en quelque sorte. Les violences éducatives ordinaires est un sujet qui me porte et me transporte dans les méandres de la pensée humaine et depuis le stage de l'été dernier 2019, vraiment je vous soutiens dans votre création, vous êtes une de mes ressource sur mon cheminement professionnel et personnel. Gratitude à vous 2 et merci à Charles pour nous apprendre à transformer notre violence en conflit. Amandine
Merci Laurent pour ton invitation à visionner cette rencontre. Sophie se demande si l'amour inconditionnel (agapé) serait la solution pour accueillir la violence qui s'exprime chez l'interlocuteur ? Il me semble que, même si nous en étions capable (sic), cela pourrait favoriser l'effet thérapeutique chez cet interlocuteur, et en même temps l'atténuation de ce qui le faisait souffrir pourrait créer cette projection de violence ailleurs, c'est-à-dire chez ceux qui jouissent de leur position de pouvoir dans l'état de situation telle qu'elle est avant d'y toucher. Cette avidité cachant leur propre violence. Comme dans l'histoire où Jésus (ici Sophie) soigne le malade (l'interlocuteur), il "pique" la place (position de pouvoir) du rabbin, du médecin et de l'homme politique qui organise cette gestion. Résultat : que le sauveur soit sacrifié ! Ainsi, l'approche d'agapé est peut-être adapté à de rare exception (les prophètes ?) sur du très long terme. Pour du plus court terme, les grecs ont proposé 10 degrés d'amour, dont la violence semble être l'image des trois premier (porneïa, pothos et pathé mania)... Je trouve votre livre "Démasquer les mécanismes de la violence" et cet échange vidéo très intéressant. Merci pour ce partage. Et bon courage pour la suite !
Trés instructif et très courageux à vous, Merci pour ces témoignages 🙏. Je suis actuellement en pleine construction d'un projet oasis... Et c'est déjà bien dense au niveau relationnel🤣. Mais cela me passionne car tout cela peut avoir un pouvoir alchimique🥰
Oh ! Charles Rozjman ! je "tombe" sur cette vidéo grâce à l'entretien avec Isabelle Padovani. J'avais beaucoup aimé son livre "Sortir de la violence par le conflit" lors de ma formation d'éduc il y a longtemps ^^
Finalement je suis en train de réaliser que dans l'éducation des enfants, en plus de les accompagner dans la gestion de leurs émotions, la communication non violente, l'empathie etc, on a peut-être oublié de les accompagner sur "vivre les conflits", accueillir sa propre violence et la transformer en conflit etc.... Ca semble assez absent de toutes les méthodes de parentalité actuelles...non?
Dans une forme d'accompagnement bienveillant, il est possible d'accompagner le conflit sans l'anihilier. Quand par exemple un enfant à terriblement envie d'un jeu mais que tu ne veux pas l'acheter. Tu peux valider le vécu de l'enfant, ces émotions désagréable sans forcément céder. "Oui tu as très envie de ce jeu, il a l'air super, je ne veux pas l'acheter et tu as le droit d'être en colère frustré" et accompagner l'enfant dans ce conflit à libérer la tension provoquer par la vague d'énergie qu'est son émotion. Il a le droit de traverser cette colère et de l'exprimer pleinement. Ainsi le conflit n'est pas rejeté il est même assumé et accompagné non ?
finalement, mon ressenti que j'ai exprimé par commentaire sur une des autres vidéos correspond à ce que vous émettez vers la fin de celle ci. J'en suis pennée pour votre collectif, mais vos vidéo me permettent de constater que mes années de thérapies (des schémas) m'ont été utiles et me seront utiles dans mes relationnels à venir. MERCI donc pour votre belle démarche d'analyse des mécanisme de la violence.
Merci pour cet entretien et la série en générale très instructive ! Quelques remarques : il me semble que si la communication nonviolente est imparfait et n'empêche pas l'existence de postures néfastes ni d'angles-morts, les aspects "dangereux" de la CNV que vous/Charles Rozjman avez relevés n'ont en fait pas à voir avec la CNV elle-même. Evitez le conflit, montrez à l'autre qu'il a tort, tenter d'éduquer l'autre plutôt que lier un lien de confiance (ce dont parle Charles Rozjman) etc., sont le signe d'une CNV mal maîtrisée ou mal comprise. Sur ces points précis, s'il fallait faire une reproche à la communauté CNV, c'est plutôt sur la pédagogie/la façon de transmettre que sur les principes, je crois. La remise en question et le refus de l'entre-soi sont vitaux et je suis reconnaissant de votre précieuse contribution !
Merci beaucoup pour votre apport, qui fait écho à une question importante s'agissant de la fidélité d'un enseignement VS sa récupération (consciente ou non), ou sa diffusion sans la reconnaissance et la préservation du principe source. C'est pourquoi nous allons bientôt partager un nouvel entretien sur le sujet de la CNV avec Isabelle Padovani, qui sera disponible dans le courant du mois d'octobre, car pour l'instant c'est un vrai manque dans notre série !
Merci de le relever. Effectivement la critique de la CNV m'a aussi fait faire un gros "gloups ! Ça ne correspond tellement pas à mon expérience de la CNV et c'est tellement à l'opposé de son intention !". De fait je serais curieuse de savoir pourquoi il émet cette critique et de quelle expérience il en conclut que la CNV nous fait mettre un masque. Pour moi c'est EXACTEMENT l'inverse.
@@nathalielobrot9877 Le principe "connexion avant solution/éducation" est un pilier de la CNV qui est souvent escamoté, même parmi les plus avancés donc je peux comprendre qu'une vision erronée de la CNV soit véhiculée. C'est là qu'il faut avoir l'humilité de dire "je fais 20 ans de CNV mais souvent j'échoue à appliquer certains principes". Et discerner l'erreur humaine d'une faiblesse de la méthode. Même si, encore une fois, toute méthode est imparfaite et perfectible, à marier avec d'autres etc.
@@nathalielobrot9877 Exactement. Je pense sincèrement que Mr Rojzman méconnait la CNV, étrange pour un psychosociologue, philosophe de s 'exprimer sur quelquechose que l'on ne connaît pas.
COMMENT .... mais peut être parce que les besoins primaires ne sont pas satisfait ou qu'ils sont dévoyés,notamment amour inconditionnel,sécurité,considération qui deviennent égoisme,auto- protection,attaque préventive,appriori sur l'autre.
Je me sens plus proche de la vision d’Isa padovani à ce sujet. Un regard subtil quand aux causes et conséquences, pas de concepts, mais de lexperientiel.
