C'est pour faire le "buzz", comme ils disent maintenant… On ressort des vieux trucs, parfois édifiants (Doillon, Miller…), parfois, comme ici, mal à propos. Des gens en général assez incultes confondent l'emprise d'un adulte mûr, voire blet, sur de jeunes filles vulnérables, avec le travail d'un cinéaste qui cherche à faire exprimer par ses actrices (et acteurs !) quelque chose qui n'a souvent rien d'évident. Il faut reconnaître que la frontière entre ces deux attitudes peut être assez difficile à tracer. Elle passe par la décision du cinéaste de ne pas abuser de son pouvoir. Je n'ai pas connu l'homme Rohmer, mais j'ai pour le cinéaste une grande admiration. Je vous remercie, Marie Rivière, de votre mise au point.
Je ne comprend pas moi même pourquoi Libé cite les propos de cet agent en 1986, d'autant qu'elle n'était pas notre agent. J'y vois une volonté de salir tous les cinéastes de cet époque et c'est dommage. Moi qui soutiens les actrices victimes des abus cela m'oblige à monter gentiment au créneau pour défendre Eric Rohmer. Alors que le problème est chez les autres. On peut démolir tous les cinéastes qu'on veut mais ce n'est pas un service qu'on rend aux victimes.