Faire jaillir la lumière ! - Aquarelle de A à Z épisode 1 

Merci d'avoir pris le temps de rédiger ce commentaire, c'est super utile pour moi d'avoir votre avis 🙏

Merci Thibault pour ton humilité qui me réconforte, car lorsque j'hésite, me trompe ou ni arrive pas du premier coup alors je me questionne sur mes capacités. Cette vidéo m'encourage vraiment. Merci pour tout.

Oui il y a d'autres vidéos de prévu !

Super, merci !

3 - 4 épisodes de prévu !

Magnifique je ne sais pas mais on va dire que pour des premiers essais ça rend plutôt bien !

Merci pour le retour, c'est très utile pour moi d'avoir votre avis !

Bonjour Yves ! Les valeurs ne sont pas seulement liées à l'éclairage. Dans la fourrure du loup il y a beaucoup de nuances de gris : des parties plus claires, des parties plus sombres. Le museau est très foncé à l'avant, mais plus clair au-dessus, tandis que la joue est plus grise, en retrait. Par temps gris, les valeurs sont compressées (la plage dynamique est réduite, les contrastes ne sont pas marqués), mais elles sont bien là. Jouer sur les valeurs est le seul moyen d'obtenir un rendu réaliste, d'autant plus au crayon. En fait, dessiner au crayon, ça consiste essentiellement à placer les bonnes valeurs au bon endroit. Autrement on ne fait que dessiner les contours, les soulignant artificiellement et on obtient un rendu "cartoon". J'aurais pu encore continuer, patiemment, étudier tous les petits contrastes qui font la texture de la fourrure, pour obtenir un rendu de plus en plus réaliste (même avec un croquis initial approximatif). Une autre manière de voir les choses : regarde bien le loup à l'intérieur de son contour extérieur. Il n'y a quasiment aucun contour marqué (à part le museau et les lignes qui partent des yeux). Or, on ressent bien l'impression de volume de la fourrure. On comprend bien que la tête est devant le corps : elle se détache, sans pour autant être délimitée par un contour. Tout ça, c'est grâce aux valeurs. Certes c'est beaucoup plus subtil que nos cubes et sphères sous un éclairage intense, mais elles sont bien là, et les étudier est la clé pour un rendu texturé, réaliste, avec du volume. J'adopterai exactement la même approche si je devais peindre un loup à l'aquarelle. Bien sûr on n'est pas obligé de reproduire toutes les petites nuances. On peut regrouper les valeurs par zones plus ou moins grandes, et on obtiendra un résultat plus ou moins stylisé.

On voit surtout bien l'état d'humidité du papier, une variable essentielle à maîtriser.