Messager de la parole christique, le moine dominicain Fra Angelico prie en peignant. Mais en homme de son temps, résolument moderne, il rénove la transmission du message évangélique.
Félicitations pour partager toute cerre information pictòrique et sociologique religieuse du gran peintre artiste Fra Angelico. Le récit est riche et très agréable à écouter grace à la voix de la narratrice.et la musique religieuse de l'époque qu'acompagne les images.
Bonjour, Merci pour votre vidéo. Cependant avec respect et simplicité puis-je me permettre de vous dire que parlant des lunettes roses du croyant et de la manipulation du prédicateur vous passez à côté de la puissance du tableau. Vous oubliez ce qui fait sa force. Comment vous en vouloir, par cela vous faites la même erreur que Baudelaire et avec lui toute la modernité. Ce que Baudelaire ou Rimbaud cherchaient fra Angelico le donne à voir. Baudelaire et Rimbaud cherchaient dans le passager, la mode, la modernité comme le dit Baudelaire. Chercher la modernité c'est chercher l'éternité à partir de la terre,dans le passager. C'est percevoir ce qui transfigure l'existence et permet de pardonner au bourreau. Cette lumière que vous voyez n'est pas lunette rose, technique, puisque nous voyons la violence. Non pas du tout. Ce n'est pas une manipulation, c'est le témoignage d'un cœur libre qui a réussi à atteindre le but de la vie chrétienne la miséricorde, l'amour de l'ennemi qui n'est pas soumission au mal mais séparation d'avec l'imitation de la violence de l'ennemi. Fra Angelico dans un art imitatif témoigne de la sortie de l'imitation, de l'imitation de la haine de l'ennemi. Ainsi le saint entre dans une expérience de lumière qui est au fondement de l'écologie chrétienne. Représenter des scènes de violence dans des couleurs sombres serait prendre les lunettes du bureau et par la même le laisser tuer l'âme en plus du corps. Vous voyez votre profonde incompréhension de ce point de l'œuvre et votre contre-sens. J'espère ne pas vous avoir blessée. Amicalement. Bonne journée.
@@annesteinberg-vieville6862 Ha madame, pardonnez moi, ce que je vais vous dire ne va peut être pas vous plaire... Je suis en plus un peu long. Je ne vous en voudrai pas si vous évitez de me lire. Merci néanmoins de la réponse que vous m'avez faite. Je m'amuse à vous répondre, n'y voyez pas d'offense. Un peu de taquinerie simplement. Un dialogue amical. Avant tout je veux vous dire que je suis d'accord avec vous sur la nécessité d'une critique sérieuse et l'Église à pu prêter le flan à cette critique et ne pas en sortir grandie. Personnellement cela me soulage. J'y reviendrai. Je crois profondément qu'il y a une vérité Anne, si je peux me permettre de vous appeler par votre prénom, mais nous ne la détenons pas, nous y habitons plus ou moins et essayons de l'exprimer, surtout nous ne pouvons y accéder que par l'amour, la douceur de la rencontre et le travail de l'étude ou de l'attention. Si nous l'oublions elle se rappelle à nous. Sauter d'une voiture en marche ça peut faire mal selon la vitesse. Il m'est arrivé de l'oublier... Ouille. Par exemple je vous appelle Anne et peut être êtes vous un monsieur barbu sous pseudonyme qui s'appelle Robert, hahaha... Soit. Mais, même si c'est le cas, quelque chose passe par ce prénom que vous avez choisi. Quelque chose de vrai, quelque chose de vous et qui demeurera même si je découvre que ce n'est pas votre prénom. Vous découvrir Robert ne fera que me faire rire et renforcera la relation au sens où elle l'a libérera. Ne trouvez vous pas que les plus hautes vérités évoluent toujours à nos yeux, s'approfondissent, se révèlent lentement comme un murmure ? C'est sur cela que se fonde la démocratie. Il me semble que dans l'histoire toute démocratie qui n'a plus cru à la vérité est immédiatement tombée dans une profonde crise car son droit n'était plus soutenu par une signification. Elle finissait par croire en ses mensonge et ne plus être adapté au réel. Soit il y a plusieurs niveaux de vérités et nous n'y accédons pas toujours de la même manière ni tous en même temps. Plusieurs modes d'existence de la vérité disait Bruno Latour. Convenez avec moi qu'il y a au moins une vérité des faits et qu'elle nous est accessible de près ou de loin par l'étude. Il y a par exemple une vérité accessible par la science même si elle est toujours mobile et qu'elle exige de nous une recherche incessante. Peut être êtes vous de ceux qui doute des rapports du giec ? Personnellement je suis plus sûr de ces rapports que de ce que peut raconter mon voisin lorsqu'il parle de climat et semble me dire qu'il n'y a pas de vérité peut être pour éviter d'affronter le problème. Au fond la vérité c'est cette sorte de médiation spirituelle qui nous met en relation avec la réalité. Comme toute médiation vivante elle est fragile mais vitale. Par exemple je suis persuadé que le tabac tue, qu'il ne libère pas les bronches comme les cigarettiers le disaient dans les années cinquante. Ils ont ensuite essayé par la pub et les fausses études de nous persuader qu'il n'y avait pas de vérité. Les coquins. Nous voyons combien la post vérité est promotrice de terrorisme et non la vérité lorsqu'elle est fondée sur la bienveillance, le respect et le pardon, car il faut beaucoup pardonner et se pardonner à soi même lorsqu'on se trompe. De fait on ne cesse de se tromper mais n'est-ce pas la preuve que la vérité existe ? Si elle n'existait pas comment se tromper ? Si nous ne croyons pas à la vérité des faits et à la valeur de l'étude c'est alors que se révèle le terrorisme et la tyrannie car alors tout est affaire de force, de parti, de domination ou de chantage affectif en un mot de politique technocratique. Donald Trump, Poutine, tous jouent avec la vérité et refusent sa valeur à la science. Tous se voient comme des victimes. Staline effaçait les gens sur les photos. Hitler disait qu'il voulait le bien de l'Allemagne. N'a-t-on pas dit que les hommes du moyen âge mettaient des ceintures de chasteté à leur femme. On en a même fabriqué pour les exposer dans les musées ! Au 19eme siècle on s'est ingeniés à mentir sur le passé. Surtout le moyen âge, le moyen âge catholique. C'est pour cela que lorsque je vous ai entendu qualifier un artiste aussi puissant dans notre culture que fra Angelico de manipulateur et qualifier une spiritualité de 2000 ans de "lunette roses" ( Je ne peux croire que vous croyez cela ! Saint Augustin un hypocrite, Saint François de Sales un doux rêveur ? Edith Stein une hystérique ? Y croyez vous ? ) j'ai trouvé cela un peu court et je me suis permis de vous répondre car j'ai beaucoup apprécié votre vidéo dans sa forme outre ce que je me suis permis de critiquer. Que cela ne vous terrorise pas intellectuellement, il n'y a pas de quoi. N'y voyez pas de violence. Je ne cherche pas à vous convaincre. Je suis simplement malheureux qu'aujourd'hui, et de plus en plus, nous entendions autour de nous, ce n'est pas votre cas, "plus c'est gros plus ça passe". J'ai remarqué que nous travestissons souvent la vérité pour défendre un attachement, à une personne, à un parti ou à un groupe jusqu'à nous mentir à nous même. Moi même par exemple il m'est arrivé de défendre l'inquisition. Non pas de l'expliquer mais de la défendre sous prétexte de défendre la foi. Quelle erreur ! Après une conversation avec un ami je me suis forcé à étudier ce que nous savons sur le sujet et aujourd'hui je rougie d'avoir fait cela car je crois vraiment que l'Eglise à mal agit car je crois vraiment la science historique même si j'ai lu plusieurs auteur sur le sujet. Même chose pour les enfants abusés. Quelle souffrance que la vérité lorsqu'elle s'impose à vous ainsi. Et il nous faut l'affronter en conscience. Pour ces enfants et pour nous-même et ainsi être d'accord peut être d'accord avec une personne qui rejette l'Église. Et ben oui sans l'imiter mais oui. La différence entre cette personne et moi c'est que parfois cette personne ajouté un désir destructeur. Un colère néfaste. Alors que pour moi découvrir cela me donne une sorte de paix dans la souffrance. De fait lorsque la vérité s'est faite, même si j'ai eu mal de percevoir la violence je fut soulagé et même heureux. Ça fait du bien. Ce que je sentais depuis longtemps, voilà. Ouf. N'y a t'il pas un peu de cela dans votre jugement ? Ne défendez vous pas un parti, n'y a t'il pas chez vous un préjugé, que vous vous cachez peut être à vous même, face à la foi ou face à la vérité ? Ne vous cachez vous pas derrière une soi disant tolérance (comme moi derrière une soi disant foi, cela ne veut pas dire que vous ne soyez pas tolérante ni moi croyant. ) pour éviter d'interroger la conséquence d'un attachement instable comme il m'est arrivé de le faire ? Je suis un lecteur de Dante, Virgile, saint Jean et Homère depuis ma jeunesse et j'ai perçu très tôt que cette douceur dans la vision qui subsiste à leur lecture est le signe même de la civilisation des anciens. La beauté pour penser le mal voilà leur technique, très différente des auteur du 19eme. C'est ce que j'ai essayé de vous dire. Hélas, comme dit Walter benjamin nous avons oublié l'aura, l'expérience de la rencontre que permet l'œuvre. Mais pourquoi ne pas essayer de la retrouver ? Cela dit je sais bien que la conversation par internet n'a pas la même portée que celle proposée par le papier ou le dialogue intime. Je suis peut être maladroit. Je vous prie de pardonner mon inexpérience. Je vous remercie si vous m'avez lu jusqu'ici. Bonne journée.
