Françoise Héritier, en toute liberté 

Quelle grande dame! qu'elle repose en Paix. je la vénère car elle a éclairé ma pensée depuis que je l'ai découverte il y a qq années. je confirme tout ce qu'elle dit, dans ma famille et encore aujourd'hui les femmes mangeaient moins, les os...les femmes n'avaient pas droit à la parole ou si peu, sur des questions de l'ordre de l'alimentaire du domestique. AUjourd'hui encore trop de femmes se censurent et n'osent pas s'impliquer ds les sphères de pouvoir ou de la politique. il y a encore du boulot. et il faut responsabiliser les hommes ds leur role de père à la maison et affectif.

Je pense que toutes les femmes qui sont d'accord avec l'égalité hommes femmes et qui ont un certain âge, devraient témoigner comme Françoise Héritier, même si elles sont des anonymes. C'est ce que je vais faire.

Je vous adore là ! MERCI!MERCI!MERCI!

Vous êtes une très grande personne Françoise Héritier

15:56 ooh... C'est tellement vrai.

juste merci aoir vécu

Une femme d'exception

Etre femme c'est un devoir de guerriere

RIP

"Quand une femme prend la parole, c'est comme un silence" ...Frissons d'horreur à la pensée de tout ce que les femmes du passé ont subi comme étouffement de la parole, de l'existence, de la pensée, du corps. L'écouter me rappelle Alice Miller qui a étudié l'origine de la violence, sa transmission dans les familles via l'éducation, son déni et sa justification, y compris par ceux qui en sont victimes. La pensée qui organise les relations des êtres de façon verticale (je domine ou me soumets) est une pensée perverse. D'où l'intérêt d'étudier la perversité, en rhétorique, en maltraitance psychique, en systèmes politiques, etc. #PédagogieNoire #violence #perversité "Tant qu'il y aura des femmes pour aller chercher le café du patron, il n'y aura pas l'égalité."

"Au Collège de France j'étais la seule femme, aussi je me prenais pour un homme"!, dit Françoise. C'est succulent d'humour mais aussi de désir d'être un homme, d'abandonner le bateau femme pour embarquer dans la péniche homme. Et là bien sur je fais aussi de l'humour. Pourquoi? Parce que dans (presque) tous les colloques auxquels j'ai assisté, le verbiage universitaire était aussi insipide d'un côté que de l'autre. Dans cet interview Françoise parle sans tourner autour du pot comme le font hélas la plupart des universitaires qui d'ailleurs ne savent même pas faire une conférence sans LIRE LEURS NOTES ! Une fois en Master je m'étais "amusé" (guillemets) à exposer sans note, sans lire mes notes. Le prof en fut si vexé, parce que lui les lisait ses notes, qu'il chercha la petite bête pour me critiquer, non sur le fond, mais sur la forme m'accusant de "décousu", ce qui est le propre d'une conférence au sens noble du terme. Quand on parle sans note on est VRAI. Françoise, dans cette vidéo est vraie. Elle n'a pas besoin d'exposer sa méthodologie, elle la dit silencieusement.

On ne peut trop faire d' essentialisme ....Je suis un homme et j'ai aussi le sentiment de ne pas être entendue, d'abords avec ma propre mère aux profit des frères avec réussites sociales et ensuite avec d'autres personnes autorités ou autres... C'est un problème comportemental des hiérarchies, très primitif d'organisations sociales en réalité...

Evidemment dans les familles où la mère préfèrent un fils ...comme le montre Giselle Halimi dans "Fritna"