Wow, génial, ça change de tout ce qu'on entend, de nos jours ! C'est autre chose que tous les discours actuels qui visent à faire peur à tout le monde !
La difficulté principale est de penser qu'on ne nous veut pas de mal. Il faut juste faire comprendre aux gens que se mettre à l'abri d'un pouvoir, c'est aussi être à sa merci !
je viens de vous découvrir et je vous dis merci pour ce que vous faite. depuis longtemps je suis persuadé que le langage véhicule (consciemment, inconsciemment) notre émotionnel, et l'idéologie "dominante". réveillez nous, éveillez nous!
Je ne vois pas ce qui s'est passé il y a 5 mois et que vous appelez "éveil des consciences". A l'orée de la pandémie, on galérait à mobiliser les gens pour venir en manif ou faire grève contre cette saloperie de réforme des retraites, qui serait passée à cause de l'indolence générale, s'il n'y avait pas eu le virus. Je parlerais donc même plutôt d'endormissement. Les gilets jaunes n'ont, finalement, pas encore changé grand chose.
Ils nous font oublier nos bases : pouvoir s'habiller, boire, manger, avoir un toit, se chauffer, s'éclairer (en tout point), partager, apprendre, découvrir le monde (aussi près de chez soi), inventer l'impensable, être intuitif et surtout ne pas consommer bêtement mais comprendre ce dont on a réellement besoin pour ne pas vivre pour ce que l'on consomme; ne pas devoir être l'esclave de celui qui fabrique pour être intégré à la société.
waouh vous avez raisons elle vaut le coup d'oeil celle là. merci de l'avoir fait tourné. Penser que « les gens », même non diplômé, même perdu politiquement, se sont arrêtés de penser, se sont arrêtés de penser politiquement, est arrogant et méprisant en plus d’être simplement faux. On peut se tromper, aucun humain ne peut s’arrêter de penser. Même si on le voudrait bien parfois, juste débrancher pour plus entendre les horreurs de ce monde, avec les galères qu’on subit dans les quartiers on peut pas s’arrêter de « penser politiquement ».
'tain, la mauvaise foi.... D'abord, on parle de "penser", au sens de "mûrir des idées et les développer", pas au sens cartésien (qui est totalement vide) de "avoir une activité psychique". Ensuite, Lepage ne dit pas que les gens ne pensent plus politiquement de manière "active", mais parce que, justement, le langage utilisé empêche de développer une pensée. Et qu'on habite ou non dans les "quartiers", ce langage produit des effets. Même dans les "quartiers" on trouve des gens qui veulent s'émanciper par l'école, ou qui finissent par identifier "politique" et "professionnels de la politique", et par se dépolitiser (c'est-à-dire par devenir de droite).
Vous faites un super boulot. Attention cependant à ne pas tomber dans les lieux communs que vous dénoncez. Emmener des gamines au planning familial quand on voit ce qu'il est devenu n'est peut-être pas l'acte le plus adapté à l'émergence d'une conscience politique
Vous avez raison. Mais affronter la bêtise générale est un vaste programme ! Seule l'éducation nationale pourrait y arriver car ça concerne des millions de personnes. Mais l'éducation nationale est à la ramasse comme tout le monde sait. Non Courage
Pour répondre à la conclusion de Franck, la sortie du capitalisme ne peut se faire que parallèlement à l'évolution naturelle de l'humain. À l'échelle de l'existence de la planète, nous sommes aux prémices de l'existence l'humanité. Je pense que l'humain qui vivra ici sans aucun capitalisme pensera aussi qu'il est impossible de vivre dans cet "idéal" de vie ... en 982452.
cela s addresse aux moutons pas a vous peut etre neanmoins y aura toujours un sujet sur lequel vous devriez vous emanciper a vous de le trouver et vous serez reconnaissant envers vous meme c est une des gloires qu on peut en etre fier non? wassalam
Tiens, un commentaire de droite qui se fait passer pour un commentaire de gauche. C'est original. Soit t'es de mauvaise foi, soit t'as jamais vu à quoi ressemble une séance d'éducation populaire. C'est tout sauf un cours magistral. Il ne fait pas du tout colon civilisateur, il présente les faits de la manière qui interdit de les dissimuler derrière le vernis du langage dominant. Le vieux faux paradoxe avec _la gauche qui, d'un côté, est militante, et de l'autre, exige l'émancipation, et qu'on ne peut pas "forcer l'autre à se conscientiser vers la lutte" et prétendre l'avoir émancipé_ ça, c'est de la bonne rhétorique de droite. Si on considère que les hommes sont déjà largement aliénés par l'idéologie dominante, la conscientisation n'est pas "forcer untel à prendre conscience qu'il est ceci" mais "forcer untel à prendre conscience qu'il n'est pas cela". C'est de la déconstruction idéologique, pas de l'endoctrinement. D'ailleurs, je n'ai jamais vu Lepage dire "il faut être Marxiste" ou "il faut être Léniniste" ou "il faut être trotskiste" etc.