La course aux médailles, oui, mais sans se blesser ! FULGUR met la recherche au service de l'optimisation des performances en sprint tout en réduisant le risque de blessures.
Le programme FULGUR a comme point de départ un double constat. D'une part, la course à haute vitesse - ou sprint - est l'action sportive la plus courante aux Jeux olympiques, toutes disciplines confondues. D'autre part, les lésions musculaires des membres inférieurs sont les principales blessures observées, dans de nombreuses disciplines.
Ces blessures, qui interviennent plus fréquemment dans les situations de sprint, sont la cause la plus courante d'interruption des entraînements voire des compétitions internationales pour les sportifs concernés.
Historiquement performante dans les sports de vitesse et reconnue pour ses travaux de recherche en sciences du sport, la France a mis tous les atouts de son côté pour briller aux Jeux de Paris 2024.
D'un côté, les chercheurs aident les entraîneurs et les sportifs à améliorer leurs performances et à limiter le risque de blessures, de l'autre, les athlètes permettent aux chercheurs de mieux comprendre les facteurs de performance et à consolider la littérature scientifique sur ce thème.
Doté d'un budget de 2,3 million d'euros, ce programme a bénéficié d'un financement de l’État dans le cadre du Programme prioritaire de recherche « Sport de très haute performance ».
Ce projet est porté par l'INSEP et associe la Fédérations Française d'Athlétisme, la Fédération Française de Rugby et la Fédération Française des Sports de Glace. Le consortium académique est composé par ailleurs du CNRS, du CEA, de l'Université de Nantes, l'Université Côte d’Azur, l'Université Savoie Mont Blanc, l'Université Jean Monnet Saint-Etienne, l'Université Paris-Saclay et l’École des Mines de Saint-Etienne. En outre, des partenaires appuient le projet : les entreprises Natural Grass et Supersonic Imagine et l'association Armines.
21 окт 2024