Georges Mathieu - Au-delà du tachisme et un peu avant 

Magnifique ❤️.. J'adore 💕

Georges Mathieu est sans aucun doute l'un de mes 5 peintres préférés! Great video. + 1 sub.

Salut et merci, Direct, concis 😅votre vidéo : " colle au concept " Du coup je m'abonne 😉

Sans apporter ici un jugement sur nos peintres contemporains et leurs peintures que je peux apprécier par ailleurs, il m'apparaît opportun dans ce sujet de signaler que le style, l'intention, la fulgurance artistique ou intellectuelle d'un peintre, aussi talentueux soit-il, ne l'exonère pas de connaître un minimum les bases techniques du métier - car oui la peinture d'art est aussi un métier : n'en déplaise à une détestable attitude des critiques d'art qui pensent que cela enlèverait la magie de l'œuvre et une part du talent de l'artiste. Art et artisanat, artisan et artiste sont indissociables, et seul le talent fait le distinguo entre ces derniers. Bref..., si notre sujet ici et de faire la démonstration du génie de Georges Mathieu, il n'en demeure pas moins que celui-ci auraient été bien inspiré de connaître l'interaction de ses mélanges, (issus de ses fulgurantes inspirations), certes très dynamiques et atomiques, mais malheureusement parfois très hasardeux du point de vue technique. Aujourd'hui, dans certaines de ses toiles, ses belles couleurs, hier admirées, s'évanouissent dans un noir fumeux que n'avait même pas envisagé pour ses propres toiles un certain J.M William Turner et que tout le monde - aidait en cela par nos critiques d'art - admire et loue pourtant aujourd'hui. Sauf que les tons fumeux et évanescents de Turner, si elles trahissent quelque peu l'intention première de l'artiste, ne dénaturent pas totalement ses œuvres et viennent parfois le servir malgré lui : ce qui n'est hélas pas le cas des toiles de Georges Mathieu, où le génie se trouve précisément et pour beaucoup dans le jeux très contrasté des couleurs vives jetées sur la toile. Lorsque tout devient terne et sombres alors que tout devait être saturé, lumineux et coloré, alors, à l'inverse de Turner, la trahison devient totale et plus rien ne peut venir au secours de l'œuvre. C'est d'autant plus impardonnable que déjà, au tournant du modernisme (fin du 19e siècle), nos impressionnistes - croyants, eux aussi, que seul l'inspiration ou le talent devait suffire, avaient fait la triste démonstration de leurs incompétences et leur lacunes dans la maîtrise technique de leur discipline. Non seulement la conservation de leur toile et problématique, mais pire encore, leur inconséquence trahit tout ce qui faisait leur singularité : saturation des couleurs, contraste des complémentaires et surtout matité de la peinture ; toutes choses qui hélas disparaissent par les restaurateurs, obligés - afin que l'œuvre ne continue à se détériorer - de les vernir dans un ultime recours et rendre ainsi brillantes, des peintures qui se devaient de rester mates. Renoir de son vivant en a été conscient et déplorait la disparitions de ses beaux tons de bleu violacé virant au rose ou l'évanouissement de jolies nuances de vert, d'eau noircie à cause de Bleu de Prusse et du jaune de chrome, ou éclaircis avec du blanc de plomb, toutes choses basiques connus autrefois par nos peintres académistes, certes à la facture trop classique, aux sujets jugés ennuyeux, trop élitiste d'une peinture qu'il était alors de bon ton de juger de bourgeoise, alors qu'aujourd'hui ce sont ces mêmes bourgeois qui s'extasient et achètent très très cher leur peinture. N

Les querelles de clocher : voici -qui définit bien l'art occidental, depuis les impressionnistes jusqu'à aujourd'hui. Mathieu vs Pollock ? la belle affaire. Juste de quoi prononcer mille fois des noms, technique publicitaire plus qu'artistique. De plus, outre - Atlantique, on cherche désespérément à dominer l'art mondial (qui a dit «vanité»?) quitte à convoquer les grands de l'art européen peur s'enraciner. On se souvient des tentatives de Rothko, soutenu par Gowing, historien d'art, de faire des brouillons que Turner n'a jamais voulu montrer, la soupe pré-biotique des œuvres de Rothko... Deux générations plus tard on revient en arrière, discrètement, sur le terrain d'une réalité, dont on parleà grand renfort de diplomatie. J'avoue que ces querelles, bien que stériles, me font gonfler les bronches. A quand les olympiades de la peinture, avec ou sans anabolisant ? C'est tellement plus beau l'art.