Un beau moment de sincérité, de passion et d’humilité. Gilles Husson est malheureusement passé à côté de quelque chose de très grand, le manque d’encadrement, de structure et un peu lui-même certainement ne l’ayant pas mis sur les bons rails. Le destin aussi peut-être, qui l’aura poursuivi jusqu’au bout. Merci pour ce doc qui me fait revivre mon époque et ravive de beaux souvenirs..
Beau reportage ! Qui me replonge quasiment un demi siècle en arrière. Comme tant d'autres, j'avais "sponsoré" Gille Husson ! J'avais même fait une coupe des 4 saisons en 125 ! J'allais à Dijon Prenois sur ma bécane, tente sur le porte bagage, démontage de tout ça jusqu'aux clignos et pose des plaques de course, changement des gicleurs et des bougies. Du grand n'importe quoi. Et y avait pas intérêt à se planter parce que après la course, il fallait revenir, sur la moto ! Quelle belle époque ce fut. Mais là j'ai appris qui il était vraiment et j'en suis très heureux. Une belle personne. La dernière image, gros plan sur son visage, est un très beau portrait.
J'ai vu courir Gilles Husson avec sa H2 à Magny Cours et je me demandais comment il faisait pour rester sur cet engin démoniaque qui se tortillait à chaque accélération, à chaque freinage, tout le temps. Aucun autre pilote n'eut un tel "rendement" avec la H2. Pour moi, ce mec était un peu dingue, une sorte de trompe-la-mort, et il fallait être un peu fêlé pour enrouler du câble avec la H2. Heureusement qu'il ne courut jamais le TT (à ma connaissance). Il déconna beaucoup sur route, hélas parfois avec des passagères, il prit pas mal de gamelles et cela ne se passa pas toujours très bien. Ce petit bonhomme était quand même un Grand.
L'époque diabolo menthe... Je viens d'apprendre bien tardivement le décès à la suite d'un accident de circulation sur son T-max, suivi d'une crise cardiaque semble-t-il, de Gilles Husson, un copain d'adolescence, et surtout devenu ensuite un grand champion moto. Un choc... C'était aussi le meilleur pote de Gérard Choukroun, un autre grand pilote qui disparaîtra trop tôt dans un accident de circulation au volant de sa R5 Alpine. D'où l'occasion de rappeler quelques souvenirs communs... Mais chut !!! Ne le dites pas à mes enfants !... Même si j'ai acheté sa première moto à mon fils quand il n'avait que 9 ans... Et transmis le virus. J'habitais Alfortville. Nous avions les mêmes folies... J'avais à peu près le même âge que Gilles. J'avais un Flandria 5 CV rouge tout rutilant que je m'étais offert avec mes premières payes. Et une vraie sirène quand je traversais ma ville... Eux, sur cette vidéo, c'était la bande de Maisons Alfort. Il y avait aussi celle de Créteil, d'Alfortville, etc .. Loin des bagarres à coups de chaîne de vélo qu'on voyait parfois ailleurs, nous avions une passion commune. Exploiter au maximum nos pétrolettes plus ou moins gonflées... La mienne atteignait le 107 kmh chrono... Mais aussi 7 litres de mélange au cent kilomètres (moins drôle à 1,50 fr le litre de mélange 🙁🙁🙁🙄). Simplement que nous faisions nos runs sur la grande ligne droite des grands ensembles d'Alfortville qui finissait avec un terrible virage à angle droit qui restera fatal à certains... Eux faisaient leurs exploits sur les quais de la Marne comme il l'explique. Plus risqué... Une fois, d'ailleurs, ça tournera très mal à la hauteur de Charentonneau. Plusieurs, lancés à fond sur leurs 4 pattes Honda, percuteront la 4L du pompiste d'Alfortville, qui faisait alors un demi tour. Certains n'y survivront pas. Il est d'ailleurs arrivé la même chose à Coluche qui y perdra la vie aussi. Mais quel pied quand ça se passait bien ! Au moins, on était libres... J'ai croisé plusieurs fois le chemin de Gilles avant qu'il ne devienne un grand champion de moto. C'était à chaque fois la rencontre des bandes de Maisons-Alfort et d'Alfortville. Nous faisions parfois des rides improvisés sur nos pétrolettes plus ou moins trafiquées. Nombreux parmi nous étaient ceux qui frimaient avec leurs❤ Flandria qui envahissaient notre ville. Une vraie réussite commerciale pour les deux magasins qui nous les vendaient. Chez Roland, l'italien avec ses moustaches à la Dali (qui se tuera trop tôt en testant sans casque un de ceux qu'il réparaît.., ou encore chez le père Ramet. Il y en avait beaucoup moins à Maisons Alfort. Personnellement, j'avais le plus rapide de tous. C'était d'autant plus fort que j'avais appris la mécanique tout seul, et que je l'avais préparé moi-même... . On s'éclatait bien à traverser vingt fois par jour, Alfortville ou Maisons Alfort, à vingt bécanes en même temps, et à fond Et ce au grand désespoir de la police impuissante, qui nous harcelait en multipliant les contrôles et en distribuant des PV à la volée... Transport de passager de plus de 14 ans, absence de pédales, guidon bracelets trop resserrés,... Ce qui n'arrangeait pas nos rapports, au contraire. On devenait encore plus rebelles.. Gilles m'avait surpris avec sa capacité à faire sur une distance infinie s'il le voulait une roue arrière (wheelie) sur un vieux Flandria Comet 4, au réservoir en diagonale, pas du tout prévu pour ça, et qu'il avait semble-t-il restauré dans l'atelier de réparation de son père. Quant à moi, je m'éclatais à épater les copains en me mettant debout sur le mien, bien calé sur mes deux pots d'échappement relevés, jusqu'à 80 kmh... J'étais le seul à faire ce genre d'acrobatie... 😂😂😂 Autres temps... Autres mœurs... Les jeunes d'aujourd'hui n'ont donc rien inventé, sinon qu'ils n'ont accouché d'aucun champion. Nous si ! Et pas qu'un seul... La bande de Maisons Alfort aura été particulièrement prolifique en futurs champions... Respect à tous ceux qui nous ont déjà quitté ! On ne t'oubliera pas, Gilles... RIP.
Bonjour, je découvre cette vidéo et je suis très touché. En effet j'ai vécu très longtemps à Maisons-Alfort et Gilles Husson qui habitait à 200 mètres de chez moi ( j'habitais rue Gabriel Péri) m'a donné le virus de la moto en passant devant mes yeux d'enfant ébahi sur ses différentes machines (J'ai d'ailleurs eu mon premier vélo chez ses parents qui tenaient boutique avenue du Maréchal Leclerc). J'était à la fois fasciné et admiratif ! J'en ai fait mon métier en montant une des premières section de mécanique moto de l'éducation nationale...Merci pour ce partage, bien à vous, Laurent Chabrot.
Hélas, le destin a fini par le rattraper. Dommage tout de même, doué comme il l'était, quelle carrière il aurait pu faire, seulement voilà, à cette époque, les coachs, il n'y en avait pas.
il est mort d'une crise cardiaque , sur la route avant un rond point dans le var c'était un bon pote on a été dans la même classe pendant deux ans paix a son âme
