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Guerre en Ukraine, bientôt deux ans, avec Stéphane Audoin-Rouzeau 

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Stéphane-Audoin Rouzeau vient pour la deuxième fois à Studio Lacan, pour aborder ce qui est devenu une guerre de position, les formes de dénis persistants, la violence, la cruauté et l’héroïsme de cette guerre qui dure. Pour la rubrique l’Echo de la culture, Adriana Campos, a choisi le film « Argentine 1985 » de Santiago Mitre, et enfin, pour "l’Actualité de la psychanalyse" Fabian Fajnwaks questionne les conséquences éthiques sur le parlêtre de l’intelligence artificielle.

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19 янв 2024

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Комментарии : 6   
@ermi9970
@ermi9970 4 месяца назад
Procès de Freud en Iran pour crime d'hostilité à la religion devant les tribunaux révolutionnaires en décembre 2023
@alainvanhaverbeke5141
@alainvanhaverbeke5141 3 месяца назад
Ce qui est particulier dans la fixation actuelle du front ukrainien, c'est que les Ukrainiens cherchent moins à retrouver du mouvement, actuellement, et eu égard à tout ce qui leur manque pour le faire (hommes, obus, avions...), qu'à "figer" paradoxalement les Russes dans leurs tranchées. Moins en en faisant strictement le siège (à défaut de pouvoir les percer) qu'en tentant de briser leurs lignes d'approvisionnement à l'arrière, notamment en obus (jusqu'à 1 pour 10 en faveur des Russes, en ce moment), en gagnant sur la profondeur stratégique de la Russie. La stratégie actuelle vise donc davantage à assécher le front pour le rendre de facto intenable à terme (notamment en isolant la Crimée, concomitamment), que de l'"affronter" stricto sensu, en y laissant obligatoirement un maximum d'hommes et de matériel (les Ukrainiens manquant des deux), ou en tentant de juste compenser le manque (d'obus) par l'utilisation massive des drones de toute sorte. Par ailleurs, tout le front de la guerre n'est pas "figé" ou en phase de recul du côté ukrainien, puisque le terrain de la mer Noire est notablement des plus dynamiques depuis des mois et jamais en faveur de la Russie, dont la flotte, régulièrement amputée de bâtiments majeurs, est sans cesse en train de reculer, en ayant notamment presque perdu tout son ancrage en Crimée, justement. Actuellement, le pont de Kertch est toujours debout, tant en faveur de l'occupation russe de la Crimée que des fils d'approvisionnements du front sud. Mais, en éliminant les moyens navals russes ou en les rendant de plus en plus précaires, les Ukrainiens, là aussi, préparent la chute - inévitable - du pont, en tentant d'ores et déjà de saper toute alternative marine à sa destruction. Je passerai sur le travail de sape systématique à l'encontre des divers radars russes (y compris dans le ciel) qui renforce lentement leur cécité opérationnelle sur le terrain et, plus secondairement, l'actuel parti pris ukrainien de détruire les infrastructures pétrolières russes à longue distance, pour en somme acter des sanctions économiques au demeurant trop peu efficaces jusqu'ici, tout en ayant a contrario repris l'exportation métallurgique et céréalière jusqu'au Bosphore, à des niveaux proche d'avant-guerre, du fait de l'éloignement de la flotte russe, donc. Là, on est assez loin de l'attrition des tranchées et on trouve des éléments d'usure qui ne permettent pas de considérer les courbes humaines et matérielles ukrainiennes - bien réelles et nettement défavorables, sans conteste -, comme les seuls critères d'un tableau stratégique bien plus vaste. En clair, s'il y a effectivement lieu de constater "en chiffres" que les courbes sont presque toutes défavorables à l'Ukraine à terme, il ne relève pas strictement du "déni" (mais du pragmatisme), de comptabiliser aussi ce qui lui est propre en termes de stratégie globale et des effets bien concrets que cela a sur le terrain, vers une forme d'épuisement potentiel de la Russie, pour d'autres raisons que ce qui paraît la renforcer continûment - même si la longueur de la guerre n'échappe plus à personne, pour revenir effectivement à la référence de 1914. Si le Rubicon de la guerre a été bel et bien franchi en février 2022, les dés n'en sont pas pour autant jetés, même s'il y a de grandes inconnues, notamment quant à l'avenir de l'engagement industriel et financier européen dans la guerre, et de la fiabilité de plus en plus capricieuse des USA, certainement avec l'inconnue Trump qui pourrit d'ores et déjà la situation, grâce au déplorable spectacle électoral américain.
@j-ch8787
@j-ch8787 4 месяца назад
Ben quoi il nous imite : on a bien fait des procès a des cochons... Et autres animaux en europe et amerique...
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