Interview avec le psychanalyste et auteur Bruno Clavier 

Toujours passionnant d'écouter B.Clavier. Quand le monde se réveillera t-il et acceptera de regarder et de prendre en charge par la racine ces traumas. Merci à lui d'oser en parler si clairement et merci pour cette émission.

Merci à vous pour cette vidéo. J’ai été diagnostiqué atteinte de fibromyalgie, il y a 7 ans… et depuis, j’ai été de thérapeute en thérapeute, mais sans jamais abandonner. Voyant l’impossibilité d’être entendue et comprise, j’ai repris mes études en psy, heureusement que j’ai fait cette démarche, parce qu’aujourd’hui je suis totalement guérie. Mais il y a un mais! Personne n’avait voulu entendre mes cauchemars, mes souvenirs de l’enfance, mes traumas de petite fille maltraitée… jusqu’à tout récemment où enfin une thérapeute m’a dit « oh mon petit… » elle a accepté ma parole, elle m’a cru, elle m’a sauvé, elle a compris la puissance du transgénérationnel, elle a accueilli mes larmes, enfin… je me suis libérée. Il était temps… en tous cas, merci pour cette vidéo! Je crois bien qu’il est temps d’évoquer ces sujets sans omerta sans tabou juste la vérité sur des souffrances terribles bien ancrées 🙏🏻🙏🏻🙏🏻

Remarquable et salutaire travail d'information et de dévoilement de M. Clavier. Il a d'autant plus de mérite que la psychanalyse a profondément et vigoureusement nié la réalité et l'ampleur de cette pédocriminalité qu'est l'inceste, et que la pratique de la psychanalyse est souvent intellectualisée, "cérébrale" et coupée des émotions simples des patients. Merci à vous d'avoir relayé sa parole précieuse et assez rare !👍

Très intéressant, merci pour cet interview, heureusement que des psychanalyses tels que Bruno Clavier, osent s'exprimer ainsi sur le sujet des violences sexuelles, ça suffira pas à redorer la discipline et à nettoyer celles et ceux qui la gangrènent, mais ça fait tellement du bien d'entendre un tel discours 🙏

Merci pour cette interview révélatrice...Si seulement, le monde entier pouvait entendre Monsieur Clavier...Oui les dégâts sont là à vie...😢

Thérapeute en faster EFT, Sophrologue, j'ai été formé également par Bruno Clavier 😊Je n'ai plus abordé mes accompagnements de la même façon 🙂. Cette nouvelle approche m'a permis de dénicher bien des choses que je n'aurais pu déceler avant cette formation 😉. Merci pour cette émission.

bravo Bruno Clavier de parler ouvertement et clairement. Vous faîtes les liens. Bravo de démystier aussi les maladies dans notre société dite "moderne". Vous écouter me permet d'oser faire des liens en revisitant certains épisodes vécus (honteux etc) et de comprendre de plus en plus le pourquoi de mon parcours difficiles, ainsi que les divers comportements familiaux. Chacun de nous oeuvre pour l'humanité. Merci Cordialement

Merci beaucoup! ❤

Très intéressant merci pour ce partage

M. Clavier, je confirme, ma mère a subit l'inceste avec son père entre 4 et 12 ans. À l'âge de 37 ans elle a eu un diagnostique de sclérose en plaques. Elle en est morte après 30 ans. (Elle a fait des révélations concernant son enfance vers la fin de sa vie). P.S. Les enfants des victimes portent aussi des traumatismes, et cela n'est pas pris en compte. Merci d'ouvrir la voie ❤

Et 1 "like" de plus pour votre excellent entretien ! (Pardon, je n'y avais pas pensé !)

Juste pour dire que des textes de Freud ont été décensurés en France en 2006, certes, mais seulement quelques passages. Ce sera décensuré totalement en 2102 si ma mémoire est bonne. ( lire l'ouvrage d'Onfray sur Freud qui aborde ce point).

La brillante psychanalyste (et auteur) Alice Miller avait déjà clairement traité du sujet.

ATTENTION au terme inapproprié et trompeur de « violences » sexuelles : la quasi-totalité ou très grande majorité des victimes d'actes de "pédophilie" et d'inceste disent que les actes étaient commis avec une certaine douceur (caresses, tendresse...). Il faut parler d'« abus » sexuels voire de « viols », et éviter de parler de « violences » ou d'« agressions », même si ces abus constituent objectivement et incontestablement des agressions (traumatisantes) du corps et du psychisme. Cette omission calculée de la violence (de la part du prédateur) donne à l'enfant abusé une sensation de responsabilité et surtout de culpabilité. Ce qui en fait toute la perversité.

Vos schémas explicatifs (24:06-...) sont bien gentils, mais ce sont des rationalisations insuffisantes, conformistes et éculées (« patriarcat », « domination », « la société », etc...) : 1°) Pendant des centaines de milliers d'années, l'inceste a prospéré sur les abus de pouvoir des adultes, une ignorance abyssale (en matière de psychologie et de connaissance et compréhension des enfants), une absence d'empathie et un muselage des enfants (et une totale absence de prise en considération de toute vie intérieure ou psychique des enfants et adultes). 2°) jusque vers les années 1950, les médecins croyaient que les petits enfants ne ressentaient pas de douleurs et les chirurgiens les opéraient sans aucune anesthésie ; 3°) la notion d'empathie pour les petits enfants et les enfants n'est (sauf rares exceptions) apparue que très récemment dans l'histoire de l'humanité (probablement vers les années 1960-1970 en Occident). Encore sous l'empire romain, les pères de famille avaient droit de vie et de mort sur leurs enfants. 4°) L'apparition des psychothérapies (psychanalyse, puis autres psychothérapies) est extrêmement récente dans les pays occidentaux (démocratisation probablement à partir des années 1950), avec en conséquence la libération de la parole et le recul des tabous. 5°) Vers la moitié des années 1960 (« mai 1968 ») est apparu un hédonisme sexuel adolescent, immature et irresponsable où les journaux de gauche comme Libération (et Le Monde ?) faisaient publiquement l'apologie de la « pédophilie », notamment dans des tribunes (Lang, Kouchner, Cohn-Bendit...). 👉 La question relève plus d'une amélioration des connaissances sur les enfants (psychologie du développement...) et en général en matière de psychologie, et d'une lente humanisation de la société (généralisation de l'instruction scolaire, de l'information par les médias et du système universitaire) et amélioration des conditions de vie matérielles, sociales et judiciaires [suppression des bagnes pour enfants]...).