Bonsoir. J'imagine que pour juger un auteur vous êtes vous même un écrivain de talent, bien plus que Serena Giulano ... que j'avoue ne pas avoir lue vu que je n'ai plus le temps depuis des années. Je pense que tous les goûts sont dans la nature et pour ma part j'ai une devise simple dans la vie : tout bien n'a de valeur que celui que veut bien mettre celui qui l'achète... et s'il n'y a personne pour l'acheter... il vaut zéro. Donc sans préjuger de quoi que ce soit, je me dis personnellement que si cette jeune femme qui est arrivée d'Italie à 12 ans et qui écrit en Français donc pas dans sa langue natale, a autant de succès en librairie (+ de 300 000 exemplaires vendus ... qui peut se vanter d'en faire autant ?) on peut en déduire que ses écrits ont la valeur du nombre de lecteurs. Comme disait ma mère qui a longtemps travaillé en librairie et qui lisait tout ce qui lui tombait sous la main : il vaut mieux lire Arlequin que rien du tout... l'important est de lire ... ou d'écrire. Alors pour conclure ... je dirais que votre avis vaut ce qu'il vaut, les membres du jury du prix Machiavel qui sont de bons lecteurs capables d'un jugement intelligent ou tout du moins pertinent, ont unanimement aimé ce livre plein de fraicheur. Alors je vous souhaite juste d'avoir le même succès avec votre premier roman que celui qu'elle a eu, de concourir avec ... et de gagner des prix comme elle. bien cordialement, Valérie MASSE
@@lecercleleonardodavinci7691 D'accord avec votre maman, mieux vaut lire Harlequin que ne pas lire du tout... mais il est bien dommage que vous n'ayez rien lu de SG, et je vous suggère de parcourir au moins les premières pages de Mamma Maria. Des auteurs de cet acabit, il y en a beaucoup trop en ce moment, alors oui, jamais je ne dépenserai 17 euro pour acheter l'un de ses livres. Je m'en tiens aux écrivains tels que Pierre Lemaître, David Foenkinos, Lionel Duroy, Romain Gary, Jean-Paul Dubois, Amélie Nothomb, Christian Bobin dans un tout autre registre... pour ne citer que ceux-là... qui nous donnent à "entendre" leur petite musique personnelle. Je boycotte ceux qui surfent sur la vague du "feel good" tout autant que ceux qui produisent de la littérature que j'appelle "vomitive", tels que Virginie Despentes.