Interview Franck Noël - 21/06/2022 - Dojo de la Roseraie Toulouse 

Merci Franck ! Ton expérience, telle que tu la transmets ici (merci Gaston), donne la possibilité à qui le souhaite de s’émanciper quelque peu de ce qui, en aikido, tend à nous maintenir parfois dans des schémas étriqués, bureaucratiques et/ou identitaires. Joël B.

Merci pour cet interview très riche et très intéressant sur l'"efficacité" de l'aïkido, son évolution et sur le rôle de la fédération.

L'efficacité de l'Aïkido est une conséquence et non un objectif... Magistrale réponse Voilà ce qu'il faut répondre à ceux qui prétendent que l'Aïkido n'est pas efficace. Merci pour cette vidéo. Je voyage beaucoup pour mon travail et ne pratique pas souvent. C 'est un éclairage de plus Merci ❤

Merci !

Quel exploit d'avoir réussi à le faire parler ! Bravo Gaston et merci Franck. Il y a beaucoup de questions posées qui mériteraient un travail d'enquêtes, d'interviews, de remise en question (beau projet). Personnellement, ce qui me manquait au fur et à mesure dans ma pratique, c'est ce que je subissais aussi dans la société et le monde du travail, le manque de générosité "authentique" "désintéressé" l'impression de partager de moins en moins, comme dans une relation qui s'assèche ou chacun pense d'abord à lui. Les pratiquants en vieillissant deviennent moins spontanés, plus égoïstes dans leurs pratiques. L'Aikido est terriblement ambitieux, une pratique d'une grande intelligence, qui, comme le communisme, ne résiste pas à la confrontation avec le réel et l'égo de l'homme. Il suffit de voir l'implication dans le rôle de Tori (celui qui "brille" et celui de Uke (celui qui donne). Trouver un bon Uke, c'est aussi difficile que de trouver un ami. Concernant la difficulté de trouver des pratiquants, je pense que l'environnement économique (disparition de la classe moyenne) et la fin d'une insouciance que l'on pouvait encore avoir pendant les années 80, pourrait être en partie l'explication. Le monde, c'est terriblement durci, "refroidi". Et trouver autant de temps disponible durant autant d'années, n'est pas aisé aujourd'hui. Il y a aussi l'âge moyen des pratiquants (par rapport aux années 90), il est difficile pour un jeune d'être "séduit" par ce qu'il voit et de-ci projeter. Bref, mille mercis à toi Franck pour ces merveilleuses et incomparables années vécues ensemble (abeille, dojo, 404, livres).

Merci Gaston pour cette entrevue , merci à Franck pour ses réponses inspirantes . Je partage à 100% vos inquiétudes.

Merci pour ces réflexions partagées sur l'Aïkido particulièrement riches. Cela donne à réfléchir mais apporte aussi un certain réconfort puisqu'on est loin de la compétition et en marche sur le chemin de la recherche.

merci Franck pour cette analyse, merci Gaston pour les conditions de cet interview.....bientôt une suite ? j'espère

En tous domaines il y a loin de " l'idéal " à la réalité.

Parlons de la fédé : Lorsque c'est la fédé qui dicte et édite certaines règles, cela ne pose pas de problème à "mon ego". Mais lorsque la fédé change certaines règles sans que les pratiquants "ordinaires" ne soient au courant et se retrouvent devant le fait accompli, là "je" décroche du système. Soyez libres pratiquants, mais surtout, restez attachés !

La réflexion de fond d'un sage ( Franck Noël) qui montre dans ses propos que l'Aikido est un art martial et nullement un sport martial. L'idéal eut été que l'Aïkido soit attaché au ministère de la culture plus qu'à celui des sports où il occupe une place marginale. Ceci est du à une volonté politique de délibérément l'assimiler à d'autres sports martiaux de compétition avec la complicité passive à l'époque de certains enseignants français ayant perdu ou n'ayant peut être jamais acquis l'esprit Aïki tout en continuant de vénérer l'effigie du Fondateur pour tenter de légitimer ce qu'ils en ont fait ou laisser faire. Or qui dit art dit créatif et vivant. Si le fond Aïki semble intangible ( dommage les déviances dues à notre mode de vie sociétal sont nombreuses), il est donc logique que les pratiques évoluent en même temps que notre société et suivent plusieurs chemins menant à la voie, le Do de Aikido. L'évolution concerne même la forme technique qui reste pourtant figée dans certains référentiels ( catégorisation dans le sport oblige). C'est ce que semble t-il souhaitait le fondateur Ô sensei Morihei Ueshiba lorsqu'il a envoyé plusieurs de ses disciples dans certaines parties du monde. Sur ce point c'est réussi et heureusement, même si tout n'est pas enseigné pour différentes raisons mais dont la principale est notre mode de vie, la majorité des enseignants donnent de leur temps sans compter avec leur coeur en apportant une aide précieuse à notre société. Merci à eux.

Objectivement, le fils et le petit-fils de Ô Sensei ont voulu faire dévier l'Aïkido en cette voie sociale et éducative similaire au Judo de Kano ! C'est bien pour cela que certains Uchi Deshi ont souhaités quitter l'organisation et faire de L' Aïkido dis traditionnel donc proche du Daïto Ryu ! Et si L' Aïkido ne va pas bien c'est principalement parceque c'est devenu le flou sur son origine et son objectif.... là où je suis d'accord c'est de revenir aux fondamentaux et donc oublier les grades et les diplômes tout comme le mensonge de dire que le port de l'Hakama est exclusivement pour les gradés, c'est un vêtement traditionnel point. Le seul diplôme valable c'est le Menkyo Kaiden... Pour savoir ce qu'on en fait de l'Aïkido aujourd'hui il faut savoir d'où il vient... Ça permet peut être de mieux comprendre ce qu'on veut en faire aujourd'hui.... Et comme hier l'Aïkido d'une personne est un enseignement unique car le développement est individuel à l'origine alors oui il existe un tas de forme car c'est la non forme qui créer l'aïki. Le catalogue technique n'est qu'appliquation des principes de bases mais pas une finalité c'est bien pour cela que le passage de grade n'a pas de sens...

Merci!