Je ne sais plus profiter. 

Peut-être que je vais dire une grosse connerie, mais je pense que c'est un mal très français, vouloir "profiter", optimiser, performer, utiliser son temps au mieux, sans quoi on le gaspille en vain...On est tellement dans le rendement, le controle-qualité, l'esprit de compétition et d'excellence et ce quelque soit sa classe sociale, ouvrière ou intellectuelle, on vit dans un pays ou le poids de l'exigence et de l'élitisme est si pesant qu'on s'en rend même plus compte, à l'ombre des grands écrivains, des grands scientifiques, des grands entrepreneurs qu'on prend pour modèles, qui pèse d'un poids invisible sur la plupart d'entre nous, pauvres civilisés, qu'on prend inconsciemment pour modèles, sous peine d'être un "raté". Je pense à ma belle-soeur cambodgienne, qui vient d'une famille de paysans, pour qui notre mentalité "française" est vraiment exotique, et franchement qui ne comprends pas pourquoi on a l'art de se prendre le chou comme ça, et ça la fait bien rigoler !!! En gros, t'as envie de faire quelque chose, ben si tu peux tu le fais, si t'as pas envie, ben tu le fais pas ! Dans tous les les cas, c'est bien ! Pour moi qui te ressemble beaucoup Emy, et qui comprends très bien ce que tu dis, je dois dire qu'elle me fait un bien fou !

Emy tu es épuisée par ton année d'agreg, ton déménagement, ta prise de poste et l'organisation qui en decoule. C'est normal de ne pas avoir envie de sortir et d'avour juste envie / besoin glandouiller lorsqu'on est épuisé. Tu te centres sur ton job de prof car tu l'aimes et que cette première année est importante. Tu en as sacrément besoin de ces moments de glandouille, série et tout. Ne luttte pas, Emy accepte, et tu vas voir, ton energie pour tes aspirations premières vont revenir progressivement. Tu le dis bien, c'est de la fatigue psychologique. Pas de la depression (je suis psy). Je comprends que cela t'inquiéte mais je t'assure, çà va revenir. Je t'embrasse et te souhaite un doux week-end 🌸💕

Je suis en freelance depuis des années et je me suis toujours définie par le travail. Jusqu'au point de me perdre et de ne plus savoir finalement qui j'étais. Cette solitude et les phénomènes associés que tu décris comme le fait de ne pas trouver la motivation nécessaire pour sortir, faire du sport, faire ses courses, prendre l'air et de ce fait culpabiliser de tout je connais bien. Réfléchir. Se comparer aux autres. Les autres qui font toutes ces choses de façon si naturelle. Tu es une fille brillante et très sensible. C'est cette sensibilité qui fait que tu analyses ta vie, tes gestes, ce que tu devrais faire, dire ou non. Je pense que le fait de tout intellectualiser est fatiguant. Trop fatiguant. Quand on est dans l'action tout devient plus simple. Ne pas trop réfléchir, ne pas planifier les choses, pas de pression. Juste ce qui te fait plaisir sur l'instant. Peut-être du yoga, de la cuisine, une sortie, une tasse de thé ou simplement profiter du soleil à ta fenêtre. Prends soin de ton feu intérieur et soit douce avec toi même. De la douceur sans jugement. Bien à toi,

Salut! Je suis persuadée que quand on a un truc gentil à dire, on est obligé de le dire: Au départ, je partais avec un à priori négatif sur toi, je t'avais découverte dans la vidéo "débat avec une vegan extrémiste" et même si je comprenais très bien ta logique et tes valeurs, je n'adhérais pas au côté "extrême", je t'avais rangée dans la case "vegan radicale en colère qui veut faire son intéressante". Mais j'ai récemment découvert d'autres vidéos à toi, et j'ai complètement changé d'avis. J'ai même fini par revoir cette fameuse vidéo débat, cette fois sans trouver ton discours négatif. Ca peut paraître ultra rude comme commentaire, et je m'en excuse, le but n'est pas de te blesser. Mais je trouve qu'il faut vraiment être une super personne pour faire changer d'avis quelqu'un qui partait avec un à priori négatif. Et je trouvais important que tu sache que pour moi, en tout cas, tu as accompli cet exploit, et aujourd'hui, je m'abonne :) Tu es une personne sincère, tu as le courage de t'ouvrir sur des sujets très très compliqués et personnels, je suis sure que ça aide beaucoup de gens en osant parler de tout ça, en brisant cette regle du bonheur absolu obligatoire pour se montrer en ligne. En tout cas, moi ça m'aide d'entendre tout ca, et franchement bravo pour ce courage et merci. De plus, tu es très agréable à écouter, très posée, très réfléchie et vraiment attachante. Voilà, je sais pas si tu liras ceci, t'es pas obligée de répondre (j'ose imaginer la tonne de commentaires que tu reçois) et j'espère juste que ça aura peut être pu te faire sourire :) Bonne journée!

Je m'y identifie complètement. Je suis occupée, mais pas autant que ça. Néanmoins, mon anxiété fait que je me sens coupable quand je fais rien et j'ai toujours en tête que même mon repos doit être en quelque sorte """"utile"""... C'est fatigant.

Bonjour Anastasia, c'est la première fois que je t'écris sur ta chaîne alors que je te suis depuis longtemps. J'ai l'impression que tu luttes contre des émotions douloureuses qui te font beaucoup souffrir. En écoutant j'ai eu l'image de quelqu'un qui navigue dans une tempête tentant de garder son cap, au prix d'une grande fatigue. Je sens que ta solitude te fait perdre petit à petit le goût de la vie. Je te fais un câlin virtuel mais sache que même derrière la plus noire des tempêtes, il y a toujours un soleil bienveillant

Bonjour antastesia, c'est la première fois que je commente. J'ai vécu ce que tu sembles vivre aujourd'hui. Je te raconte mon expérience, j'ai fait des études très dures et poussées qui ont duré 7 ans et une fois qu'elles étaient terminée j'ai ressenti cette fatigue dont tu parles. Selon moi, j'avais tellement musclé mon intellect à l'utiliser tout le temps et à pousser dessus qu'il a pris le dessus et qu'il fallait que je le nourrisse tout le temps, le 'musclant' encore plus au détriment des autres chose qui sont sensées nourrir un humain. Un peu comme u' grand sportif qui déprime quand il doit arrêter le sport. J'ai beaucoup déprimé je n'arrivais plus à me réjouir des choses et d'avoir envie de faire des choses. J'ai du accepter ce temps pour que ce muscle reprenne une taille normale. J'ai dû revoir min système de valeur, et réapprendre à considérer de façon positive la futilité des choses qui avant me semblaient agréables. Un exemple, une série un peu rigolote, au lieu de rire je passais mon temps à repérer les situations racisted ou specistes ou autre et je construisais inconsciemment mon argumentaire. J'ai pris l'habitude de penser tout le temps au lieu de vivre. De m'analyser sans cesse, comme si j'étais un sujet d'étude pour le développement personnel que j'effectuais. Bref tout était prétexte pour donner à manger à ma machine à penser juger et ça m'a crée des angoisses et pour combattre ses angoisses je mentalisais et reflechissais pour calmer mes angoisses ce qui les nourrissaient en fait. Donc j'ai eu une période où je me suis laissée un peu sombrer et m'ennuyer terriblement jusqu'à ressentir au fond de mon cette petite lumière d'envie de faire autre chose et j'ai donc recommencer à aimer les sorties. En clair j'ai touché le fond de la piscine pour réaliser que ma façon de réfléchir et de tout analyser que j'avais construite pour réussir des études, n'était pas celle qui me permet de vivre ma vie. J'ai quitté l'abstraction pour revenir à la matière, et j'ai donc passé du temps avec des gens qui se prenaient jamais la tête, parce qu'ils ne savent pas le faire en fait ^^ rééducation du mode de fonctionnement préféréntiel de la pensée. Deux chose m'ont aidé, comprendre le mécanisme de mon esprit qui ressemble à une formule 1 à qui on demande de rouler en montagne, et la méditation pleine conscience pour me reconnecter à mes sensation plutôt que mon flux de pensé.

Hey ! Petit conseil de mon psy (pour moi à la base, mais sait-on jamais) : dans une journée complète, tu t'organises pour effectuer trois choses : - une chose obligatoire professionnellement (planification, révisions de cours, répondre aux mails...). - une chose obligatoire personnellement (du style faire le ménage, ranger cette pile de livres qui traîne depuis quatre mois au pied de ton lit, peu importe). - une dernière chose uniquement pour toi, qui te fait plaisir (prendre un bain, faire tes ongles, te promener 5/10 minutes, aller au cinéma, etc.) Personnellement, c'est cette dernière chose que je n'arrive pas à faire tous les jours, mais j'y travaille et j'espère que ce petit conseil t'aidera et/ou t'aiguillera dans ta réflexion. Saches en tout cas que, sur ces sujets de profiter de la vie et celui sur la solitude, tu n'es pas seule, loin de là. Excellente continuation à toi ! :)

Je me retrouve dans ce que tu dis. Et ça me fait quelque chose de voir mon propre ressenti être exprimé par une autre personne, ça me pousse à l'introspection. Je vis l'état que tu décris comme une perte de sens ; tout me semble absurde, et je me suis plongé dans le travail justement parce que j'y trouve encore ce sens que ma vie privée ne m'apporte plus. Tout ça pour dire que ce genre de vidéo n'est pas inutile, au delà d'un éventuel effet cathartique pour toi. J'espère que tu trouveras des réponses et te remercie surtout de nous inciter à en chercher pour nous-mêmes.

La seule chose qui m’aide dans ces moments que je ne connais que trop bien également, c’est de me laisser tranquille. Ne pas me juger ne pas sur analyser et juste accepter cette phase qui ne dure pas. Sois moins dure avec toi et parles toi comme à une amie, sois bienveillante envers toi et tu verras, ce qu’il y’a en toi qui doit sortir et s’exprimer le fera avec plus de liberté.

sur la boulimie d'"audiovisuel" (et même sur le reste finalement) je me reconnais absolument. c'est un effet assez pervers de RU-vid, des réseaux sociaux, ou des rediffusions de séries… C'est vraiment, comme tu le dis, pour s'abrutir, pour s'empêcher de faire face aux choses, pour mettre comme une barrière entre soi et soi-même … C'est une manière d'annihiler sa propre liberté en s'imposant un divertissement qui vide la tête, mais ne fait qu'à remettre à demain le conflit intérieur. Bcp de courage j'espere te rencontrer un jour… !

La psychanalyse ça coûte cher effectivement. Mais quand la vie est en danger ça ne coûte rien. Il y a des sujets de grands analystes .dont jean clavreul ( pardon je charcute son nom , le pauvre ) ou laurence bataille. C'est vraiment bon et lent .car filmés en 1983 ou 1984. Ils disent bien que c'est de soi que vient le désir d'analyse. Mon psychanalyste me dit souvent ( il radote beaucoup , c'est un être touchant ) que lui vient prêter son chameau et le reprend . Enfin une drôle d'histoire que ma memoire m'empêche de te dire .mais au bout c'est pour montrer que dans l'analyse celui qui fait le travail c'est soi même. Et il faut en avoir envie. J'ai une drôle de vie. Mais la rencontre avec la psychanalyse l'a magnifiée . Tout est devenu intense et beau .même ma solitude. Je suis touché par ta détresse antastesia . Voir souffrir un être , une plante , toi. C'est partager cette souffrance. Je suis dans une campagne perdue au fond de l'est de la France. Ici il n'y a pad grand chose à faire le soir .et la journée. Enterré vivant. Il y a l'analyste à 25 km à epinal. Nancy est à 40 mn de train. J'ai 4 km à faire en vélo jusqu'à la gare . Je ne sors plus depuis 20 ans. Mais à Paris aussi ça souffre. Du fond de ma nuit je t'envoie la lumière de mon coeur encore rougeoyant.

Pas trop l'habitude de laisser des com' mais je me retrouve bcp dans ce que tu dis. J'ai connu une trèèès longue période assez analogue à ce que tu sembles vivre : burn out, déprime, trop plein de tout... subir les choses au lieu de les vivre pleinement, etc. Un échange avec une amie m'avait bcp aidée : rien ne nous oblige à être efficiente en permanence, à exploiter chaque minute de notre temps (cuisiner, faire du sport, travailler, sortir, j'en passe...) il faut se dégager de cette injonction sociétale qui nous emprisonne dans une sorte de culpabilité néfaste. Se donner simplement le droit de lever le pied, de ne rien faire ou de faire ce qui nous fait juste du bien en dehors de toute autre considération que nous même... puis l'énergie et l'envie reviennent, je te le promets ! Prends soin de toi ! Et merci de reprendre le blog que je lis avec bcp de plaisir ;) A bientôt ! Bises !

Oui! Le pb c'est paris. L'environnement est tellement important, tu ne le prends pas assez au serieux!!❤️

Je te comprends tellement... Que cette vie qui est la tienne, la nôtre, nous impose son lot de turbulences. Je te souhaite de trouver le réconfort, l'apaisement que tu mérites... Merci de ta confiance. Prends grand soin de toi.

Magistrature et barreau 2018 ! Je te comprends à la perfection ! Ça va passer ce sentiment ça ira mieux ça va aller il te faut du temps de la bienveillance envers toi même ! Petit à petit tu vas à nouveau comprendre la vie, tu apprends à sortir de la perpective unique de travail ! Ça va venir : douceur, bienveillance et patience ! Valable et pour toi et pour tous les autres sous ta vidéo ! Ça va aller une fois qu’on a atteint le pic on ne peut que redescendre !

Je suis plus jeune que toi mais je me reconnais pleinement dans ton histoire... J'arrivais pas à placer des mots sur cet aspect de mon comportement et grâce a toi tout est beaucoup plus clair. J'espère tellement que tu arriveras de nouveau très rapidement à jouir de ta vie et d'en profiter.

Merci emy. Je ressens à peu près la même chose. Moi même mes études me pèse moi aussi je ressens cette fatigue. Dès mon réveil à la fin de ma journée je me sens épuisée. Avant j'adorais débattre maintenant ça ne fait que me fatiguer encore plus. Je suis totalement perdue et je me vois comme une personne anormale et cette vidéo m'as permis de ne pas me sentir seule à vivre cela et que je ne suis pas anormale ou malade psychiquement et ça me réconforte car j'ai réellement l'impréssion d'être souvent incomprise. J'aimerais pouvoir t'aider te rendre heureuse mais malheureusement je ne peux pas. Je t'envoie beaucoup d'amour à travers cet écran. Pardon pour ce commentaire brouillon je te fais de gros bisous ma belle ❤.

Nouvel abonné, je me retrouve dans plein de tes vidéos. Pendant des années j'essayais de vivre des journées de 50h. Tout faire tous les jours. En rentrant du boulot, je voulais faire mes séances de musique, du graphisme, du sport, et apprendre de nouvelles choses dans ma journée pour éviter d'avoir un sentiment de frustration intellectuelle en fin de journée. Avec des nuits de 4h, je compensais avec des micro-siestes et des compléments alimentaires, mais j'étais épuisé. Ma tête semblait pleine à craquer. Je ne me prenais plus le temps de lire un livre ou d'apprécier 5mn de calme sur un tapis, juste à ne rien faire. A 28 ans, ma vie est devenue une TodoList journalière, apprendre le maximum de choses sur tous les domaines. Et les autres ne te comprennent pas. C'est tellement plus facile pour eux de regarder des pubs en masse et de zapper à la TV, de faire plein de choses inutiles. Pourtant on est pas plus intelligent qu'eux, ce n'est même pas de l'orgueil, mais on a cette soif d'apprendre, de progrès, de connaissance. Cette hargne pour s'approprier cette culture, d'apprendre des langues, ce qui ne semble pas du tout les intéresser. Et dans cette situation, on se sent extrêmement seul. Jusqu'au jour où ton corps te demande de devenir raisonnable. Où tu envies ces gens qui au final paraissent plus heureux que toi. Où tu oses boire un verre avec des amis, finir de lire ton livre commencé il y'a des mois, et passer du temps à ne rien faire. Ça donne l'impression de revivre, de sortir la tête de l'eau juste pour avoir osé se changer. Profiter un peu ne va te rendre différente de celle que tu es, mais ça te permettra de mieux vivre, d'avoir apprit 'la vie'.

Je t'envoie plein de hugs mentaux! S'abrutir à coup de séries je connais, être prête à sortir, avec le manteau, les chaussures et le sac sur le dos mais rester bloquée assise à regarder dans le vide parce que juste se confronter à l'extérieur semble insurmontable, je connais aussi. Pour me forcer à profiter de mes week-ends, je me fais un planning, et si j'arrive à me forcer à me lever tôt et à faire le 1er truc, normalement ça va, mais si j'abandonne déjà au moment où le réveil sonne, c'est mort et ça annonce un week-end Netflix. Bref, donc je conseille les plannings. En tout cas j'espère que tu auras bientôt la chance de pouvoir consulter un psy (ça n'existe pas des psy qui font des consultations sur Skype? Ca t'épargnerait le temps de transport, et pour moi aussi qui vit à l'étranger ça m'intéresserait, si quelqu'un connait). Keep up girl

Merci d être vraie.

Oh Amy, tu m'as tellement touchée dans cette vidéo. Je te transmets tout mon soutien, j'espère que tu iras mieux bientôt. Je t'envoi pleins d'amour, d'ondes positives, et de belles pensées

L'enseignement c'est un métier qui te bouffe vite l'essentiel de ton quotidien. Même quand tu n'y travailles pas directement, c'est toujours dans le coin d'une pensée ou d'une réflexion, même en soirée avec des amis, tu n'en sors pas vraiment. Et vu que cela devient impossible d'en sortir, la "facilité" se transforme en un engagement supérieur dans le travail. Comme si s'en défaire complètement, c'était un peu se trahir soi même. Je doute fort que Paris soit un facteur dans ce qui te trouble. Le problème c'est un métier chronophage et le cercle vicieux que l'on entretient de façon perverse.

"Alors que profiter de la vie, ça devrait être quelque chose de naturel, quelque chose de plaisant. Et ça devient pour moi une chose de plus à ajouter sur ma liste des choses à faire." Je me vois énormément dans tes mots. Merci de l'avoir partagée cette vidéo.

This is me 100%. I am a teacher, I am in grad school, I have a long commute to work, and I am constantly working and do nothing for myself. I know exactly how you feel.

Je me suis vraiment reconnue dans ce que tu dis là. Courage Emy, je pense qu'il est toujours possible de sortir la tête de l'eau à un moment donné. Sur ce, merci encore pour le fabuleux contenu que nous offre au fil des semaines.

Je suis comme toi du côté de Paris et prof. Mais depuis un certain nombre d'années. J'ai l'impression de me reconnaître dans plusieurs des aspects que tu évoques. Je suis passée par un burn-out (en tout cas un état d'épuisement intense, et dans lequel mon travail était pour beaucoup, donc je pense que c'est bien la définition...). Et je n'en suis pas complètement sortie, d'ailleurs. Je suis persuadée qu'il vaut mieux arrêter la machine avant le burn-out, mais je n'ai pas de recette miracle à proposer malheureusement....je n'avais moi-même pas trouvé la solution ; mais je n'étais pas aussi consciente que tu sembles l'être de la situation. Je pensais que je _devais_ continuer même lorsque j'étais épuisée (grave erreur, la santé doit passer avant ; et oui faire des activités pour soi comme les sorties dont tu parles et que tu n'arrives plus à faire, cela compte beaucoup pour notre santé). Je pensais que je n'avais pas le choix. Ici c'est public donc je ne donnerai pas plus de détails mais si tu as envie de discuter de ça plus en détail, je suis sur Paris et j'ai des disponibilités (variables, que ce soit en semaine ou en week-end). Je ne sais pas si on peut te contacter par ton email plus haut car il y a écrit "Business enquiries" et ce n'est pas vraiment du business ni une collaboration ! ;) Du coup je n'ose pas !

Salut Emy. J'ai énormément travaillé en parallèle de mes études et j'ai enchaîné les stages, les jobs, les engagements associatifs pendant des années. L'année dernière je me suis retrouvée à être incapable de sortir, incapable de travailler, et de faire les choses que tu décris (courses, faire à manger...). Je n'ai vu aucun de mes ami.e.s, aller boire un verre me semblant impossible. J'étais dans une fatigue émotionnelle et physique intense et je culpabilisais encore plus quand je constatais que je ne faisais rien. Ça a commencé à aller mieux quand j'ai accepté que c'était une phase et que si je ne faisais rien ce n'était pas grave. Si je faisais un plat tout simple ou que je préférais appeler des proches plutôt que de les voir ce n'était pas grave. J'ai repris mon blog aussi. Parfois c était bien écrit, parfois pas du tout. Mais j'ai eu besoin de lâcher la pression et de me redonner le droit de ne pas être parfaite, ni en concurrence avec la moi du passé. Petit à petit ça c'est amélioré, avec l'aide d'un psy aussi. Tout ça ressemble beaucoup à un burn out, mais je n'ai jamais eu de diagnostic officiel. Je te souhaite d'aller mieux.

Hey ! Je n'ai pas laissé de commentaire sur ta vidéo sur la solitude, mais je me suis reconnu à 1000% dedans. Et de même pour celle ci. J'ai emménagé à Paris il y a un an pour mon premier travail en CDI tout ça, en même temps que j'ai du m'installer dans cette nouvelle ville dont je ne connais rien, et très peu de monde. Les premiers mois tout allait bien (occupé par mon travail), puis une fois que j'étais bien installé dans mon appart et dans mon travail, là j'ai la solitude et l'isolement qui m'ont frappé assez durement et je me suis retrouvé dans le même état de doute, d'absence de motivation et de savoir quoi faire que toi. Mais ces derniers temps, ça va mieux. J'ai du toucher le fond à rester enfermé chez moi pendant les 48-72h de mon week end sans même avoir la foi de sortir faire des courses (merci les commandes de courses en ligne). Au bout d'un moment, j'ai eu cette prise de conscience que personne n'allait venir m'aider. Ma solution à moi ça a été de me remettre sur tinder (quelle idée, lol). Et je suis sorti voir des gens autour d'un verre, manger chez eux, qu'importe.. Quelques fois. ça m'a fait reprendre conscience qu'en fait, il y a des gens vraiment cool là dehors. Et ça m'a redonné la motivation de sortir, tous les jours, même seul, me balader dans Paris parce qu'une fois qu'on est dehors dans cette ville, on est toujours fasciné par sa beauté. J'ai recommencé à proposer des sorties aux autres, à ne pas refuser les sorties qu'on me proposait.. Au final, la clé pour moi ça a simplement été de reconnecter avec les gens. Amis, connaissances, ou inconnus. Est-ce que ça pourrait t'aider ? De toute manière, la solution ne vient que de nous même. Mais surtout il ne faut pas s'en vouloir d'avoir une grosse période de fatigue, de mou. ça arrive. C'est pas grave, ça prends le temps qu'il faut. Mais il n'y a rien de mal à prendre du temps pour sois même si on perds du temps comme ça. Si on ne s'occupe pas de nous même, personne ne le fera à notre place. Bon courage :)

Merci pour cette vidéo très touchante et intéressante ❤️ Je t’envoie tout mon soutien et courage !! Prends bien soin de toi 💕 je t’aime fort et je te fais de gros bisous :) Je t’avoue que je te comprends bien quand tu dis avoir du mal à sortir le weekend.. ! Après c’est vrai que c’est possible que ce soit dû au fait que tu te sois adaptée à une cadence importance de travail avec les doubles cursus et l’agreg du coup ce qui te fait culpabiliser quand tu voudrais te détendre tout simplement ! Gros bisous, prends bien soin de toi ! Je pense très fort à toi ! ❤️ Passe une belle soirée Emy 💕 Loveee ❤️💖

Je pense qu'on doit tous apprendre à s'ennuyer. C'est tellement la clef, que ce soit pour développer sa créativité ou se recentrer sur soit. L'ennui, c'est comme les rêves la nuit, on a tous besoin d'une déconnection je pense. ♡

Je trouve cette vidéo très belle et touchante! J'y vois une vulnérabilité que chaque être humain selon moi expérimente au cours de sa vie, un partage à coeur ouvert en toute simplicité et pour ça, je te dis Merci! Je t'envoie une dose de calîns et d'amour, n'oublie pas que tout est impermanent dans la vie, ce n'est qu'une passe bien que ce que tu vis actuellement t'apportera je l'espère des leçons ultérieurs. Love

Oh ma belle. Ta vidéo m’a tellement touchée. J’espère que tu n’es pas en dépression, et que tu vas te sortir de cette phase noire. Paris ne doit pas aider c’est évident. La solitude aussi n’aide pas. Mais malgré ça tu devrais avoir des projets des envies des objectifs. Force toi à faire toutes les choses que tu devrais faire et tu y prendras goût ! Et cela te fera du bien. Je te fais de gros bisous, sache que tu n’es pas seule encore une fois on est nombreuses à te soutenir ❤️

Merci pour ton témoignage, ça me parle beaucoup et ça fait du bien de ne pas se sentir seule dans ce cas. Tout comme tes vidéos sur la solitude et l'anxiété sociale, sujets auxquels je ne m'attendais pas en suivant tes vidéos Beaucoup de courage d'en témoigner sur RU-vid. Souvent je me demande si ça va pouvoir changer toutes ces problématiques car ça impacte aussi mes ambitions professionnelles (La phobie sociale, l'exigence envers moi même). C'est fatiguant de toujours tout analyser, chercher à ce que le temps soit utile, se stresser à avoir des choses à raconter, se comparer aux autres, ...

Je comprends, je vis pareil, je suis prof aussi. Mais en te forçant entre guillemet, tu vas te créer petit à petit de l’énergie, de l appétit, de l’envie, ... l’appétit vient en mangeant, pratique la détente et tu y reprendras vite plaisir. C est sur.

Je vois cette vidėo un peu tardivement. Spontanément j'ai envie de vous dire : je comprends tout cela. Pendant des annėes, mon seul objectif, quand j'étais en week-end ou en congés, c'ėtait "comment m'organiser pour ne pas avoir à quitter mon canapé". Phobie sociale, mal-être chronique, etc...Ce qui m'a sauvée : la méditation pleine conscience. Accepter tout ce qui nous traverse, pensées, douleurs, inertie, etc... sans se juger, sans attendre de rėsultat. Lâcher-prise quant aux résultats. Ça libère, vraiment.

Je te comprend tout à fait car je suis dans une situation un peu similaire ! Je suis en MANAA (mise à niveau en arts appliqués) et c'est une année très enrichissante mais aussi extrêmement fatigante qui demande beaucoup de travail. Ce qui fait que les très rares fois où j'ai du temps libre je n'arrive pas à en profiter, je sais juste pas quoi faire.. Je fais rien, comme toi. Et même les rares fois où j'arrive à voir des ami.e.s, il y a un temps de "réadaptation" très bizarre, parce que j'ai plus l'habitude... On attend le temps libre avec impatience mais quand il vient on ne sait plus quoi en faire !

Je suis de tout cœur avec toi... je vis exactement la même situation et tout le package qui va avec (anxiété sociale, solitude), parfois je regarde des vidéos sur youtube de Nouman Ali khan en anglais, ses paroles me font du bien et me réconfortent ! C'est dirigé vers tout être humain pas seulement une catégorie de gens, si ça peut t'apporter une lueur d'espoir... J'espère de tout mon cœur que tu te remettra de tout ça car t'es une fille vraiment magnifique.. Et je l'espère pour moi aussi et pour toute personne souffrante.

Bonsoir Emy. Il faut que tu lises "De l'inconvénient d'être né"de Cioran. Ce philosophe qui pronait dans un pessimisme noir, l'absurdité de notre existence (Coucou Camus!) dans ses oeuvres, est mort à 84 ans ... de vieillesse. Donc, tu as toute la vie qui t'attend, "cette inconnue qui n'est fondée sur rien de logique ou de cohérent". Selon Cioran, seul le mystère de la vie et la curiosité qu'elle suscite constituent une raison de continuer à vivre. Au contraire, la finalité de la mort, elle, demeure toujours claire et certaine. Donc, inutile de la provoquer. L'autre raison encore plus importante de s'accrocher à la vie est de savoir que des personnes (proches ou autres) soient heureux que tu existes. Grosses bises

Bonjour Antastesia.Ce que tu dis résonne beaucoup en moi. J'ai connu ces moments où je ne savais plus quoi faire du temps libre que j'avais retrouvé. C'est déstabilisant. Un concours est une expérience qui peut être difficile. J'en ai passé plusieurs, c'était de vraies épreuves. J'espère que tu vas retrouver de l'énergie et réussir à prendre du temps pour faire ce que tu aimes. Allons, courage, câlins virtuels à toi!

Tu es belle, intelligente, tu sembles avoir énormément d'atouts, et suis sincèrement navré de ce sentiment qui t'accable. L'ombre de la déprime plane sur toi...fais attention. Le monde n'est pas facile ! Humblement je te souhaite force et courage ! Prends confiance ! Tu es parfaite !!! Amitiés

Je me sens vraiment comme toi en ce moment, cette culpabilité de ne rien faire ou, dans mon cas, même de dormir assez pour être reposée ! Je t'envoie tout mon amour, plein de force, plein de courage 💞

Coucou ! Je n'ai pas encore regardé ta video sur la solitude donc je ne connais pas trop toute l'histoire ^^ mais si ça ne fait "pas longtemps" que tu es comme ça, laisse-toi aller un peu. Peut-être que tu as juste besoin de te reposer, de faire une pause de tout pour pouvoir rebondir plus tard et reprendre goût aux petites choses simples de ton quotidien x) Ne te juge pas, prends ton temps, initie petit à petit des activités qui te font plaisir et surtout penses à toi, rien ne presse et fais-toi confiance. Je pense vraiment que si tu passes par cette période de ne rien faire, c'est sûrement nécessaire à cet instant T et il n'y a pas de raison que ça ne revienne pas plus tard ^^ En tout cas, confiance en toi et dans le futur, on pense à toi 😁

T'es super courageuse de partager le passage à vide que tu vis en ce moment. Je suis aussi dans une période pas facile de ma vie et j'ai l'espoir que le déclic s'amorce chez moi aussi. En tout cas, je suis certain que tu inspires plein de personne qui sont dans la même situation et qui grâce à toi, auront plus de facilité d'exprimer leur ressentis. Bonne continuation ! Ps: j'm'abonne

Salut Anta J'ai fait 2 premieres années de medecine, j'ai mis 1 an à m'en remettre je dirais, et tout n'est pas completement rentré dans l'ordre 5 ans. J'ai eu une espece d'"urgence" de vivre jusqu'à peu, impossible de me poser à juste lire ou regarder des films, ou faire peu de choses... et j'ai réalisé il y a 6 mois je dirais que mon esprit "réclame" la stimulation que je vivais en première année: Pour fournir le travail que je devais fournir pour réussir, j'ai du changer mon psychisme, ma nature, je crois. J'ai du rendre mon esprit "hyperactif" pour pouvoir ingérer tout ça. Et puis quand cette année de préparation s'est terminée, mon esprit a continué à fonctionner comme ça. Besoin d'une stimulation . et surtout pétage de cable quand je ne fais rien. (est ce que ne n'est pas la définition de l'hyperactivité?) Mais ça a finit par revenir, il faut te rassurer quand tu angoisses de ne rien faire. Tu as le droit de regarder NCIS sans que ce soit un problème. Le moment où tu fais ce genre de chose, et que tu as une part de toi qui commence à FLIPPER parce que tu n'es pas productive, rassures toi, dis toi que c'est pas grave. Pour ma part, à force de répéter ça, j'ai finit par me laisser faire des activités qui me reposent, des activités qui ont rapport au boulot, et des activités productives (dessin, cuisine, exploration de la ville..) Oui, le travail à fond la caisse ça déforme. Courage & bisous

Je suis exactement dans le même état d’esprit que toi et c’est agréable d’entendre quelqu’un mettre des mots sur cette sensation. La tristesse est la même mais je me sens moins seule pour un petit moment. Merci

hello, J’ai habitée Paris pendant ma prepa, j’adorais mon école et j’adorais mes amis mais c’est la ville qui m’a déprimée incroyablement. Les gens étaient froids , arrogants, tristes. Je n’habitais pas dans le centre donc je devais faire au moins 40 minutes de metro pour arriver dans Paris ce qui me dissuadais de sortir de chez moi. J’ai aussi essayer de faire de l’exercise pour me sentir plus optimiste mais quand j’arrivais sur les bords du canal déjà rouge de fatigue je voyais des troupeaux de personnes courrir aussi et je me sentais tellement insignifiante, tellement petite au milieu de cette ville qui grouillait de monde. Cette ville je ne l’aime pas du tout, à chaque fois que j’y retourne je tente d’accueillir une opinion plus positive mais Paris me fait toujours le meme effet et je me remercie tous les jours d’être partit à l'étranger et ne de pas être restée. Donc voila mon conseil c’est de déménager quelque part où tu te sens à l’aise. J’éspère que ça aide xx

Ton honnêteté sur toi même est extrêmement touchante. C'est difficile après la préparation d'un concours d'accepter le vide qui suit. J'ai vraiment ressenti ça après le concours d'avocat. Je ne comprenais plus où était mon rythme, je n'avais plus de matière. Ce n'est pas grave si tu ne fais rien, c'est que c'est un besoin pour toi, autorise toi à lâcher prise sur tes exigences envers toi même, ton corps et ton esprit ont besoin de repos pour repartir. Autorise toi ce temps là. On ne fait jamais que ce qu'on peut. Tu luttes contre toi même. Dans quelle mesure le fait de faire est réellement du repos ? Si tu t'épanouis dans le fait de te consacrer au travail pourquoi lutter contre ? Si c'est ce qui te fait du bien pour l'instant. Sans doute que te plonger dans le travail est le plus simple pour toi, la "détente" c'est aussi la porte ouverte à la projection sur soi, sur l'avenir. Peut être as tu besoin de t'inscrire dans le présent pour le moment ? Quoi que ce soit tu en as le droit. Profiter de la vie ça veut dire quoi ? Ça devrait vouloir dire ne faire que ce qui nous fait du bien, et non ce qui est censé nous faire du bien dans l'absolu. Tu es toi avec tes besoins, n'écoute qu'eux.

Je ressens des émotions similaires aux tiennes. J'essaye depuis qq semaines de me lever assez tôt le matin (5H) et j'ai l'impression que cela m'aide à faire les choses que j'aime.Merci d'avoir eu le courage de partager qqch d'aussi personnel :)

Prends bien soin de toi Emy. Tu as tout en toi pour être heureuse. Il faut te faire confiance.

Je tiens a te faire un petit message de soutien, quand on regarde tes videos on voit une jeune femme intelligente,belle, cultivé qui a du coeur et des principes. Un cocktail pas si frequent ... La vie n'est pas un long fleuve tranquille,on passe tous par des hauts et des bas, et je doute pas que tu sortira grandi de cette mauvaise passe.

omg, j'ai envie de te faire un câlin!! Je te comprends vraiment car je suis passée par là, le fait de s'abrutir pour ne pas penser, ou quand tout est une montagne à gravir, même les choses les plus simples. J'ai appris grâce à ma psy, à quel point l'épuisement psychologique peut être intense, et à quel point il n'est pas à négliger. Lorsqu'on est psychologiquement et émotionnellement épuisée, cela fait "déborder" le cerveau.C'est comme un placard où on essaierait de ranger des tonnes de trucs malgré que la porte ne ferme plus. Alors bien sûr, on n'est plus capable de faire ce qui nous faisait plaisir avant, de profiter des choses simples. J'ai beaucoup culpabilisé de cela et ma psy m'a appris une seconde chose: arrêter de me taper sur la tête. Simplement accepter qu'on est dans une phase qui est comme ça pour le moment. La fatigue physique, les trajets interminables, les soirées qui se raccourcissent conséquemment, tout cela contribue à l'épuisement psychologique. As-tu essayé la méditation? C'est justement l'art de ne rien faire, simplement respirer, se concentrer sur la respiration ou pas. Tu pourrais essayer avec des méditations guidées pour commencer, il y a des appli gratuites vraiment bien. Courage! xxx

Je ne travailles pas autant que toi et je n'ai pas dutout cette pression mais par contre j'ai cette facheuse habitude de "m'abrutir"de séries, je ne regarde même pas en entier les épisodes, je zappe des bouts qui me plaisent comme si je n'arrivais parfois qu'à ressentir et vivre par la fiction. C'est mon grand-problème depuis des années et RU-vid, Netflix et autres ne m'aident pas à en sortir. Mais je fais des efforts, pour sortir, faire du sport, marcher dehors, écrire ou me documenter, c'est difficile, il suffit d'une journée où je baisse les bras pour retomber dans ces travers mais j'essaye. Enfin bon courage pour tout ça, ce qui marche bien pour moi, ce sont les cahiers de gratitude où je note les choses qui me font plaisir aussi simples soient-elles!

*J'aime quand tu parles avec le coeur ouvert comme ça. It is like that you know? Vous êtes tellement habitué à passer tant de temps de votre vie à travailler que vous créez en quelque sorte une routine mentale. Je passe aussi par quelque chose de très similaire, mais je suis petit à petit sorti petit à petit, en imaginant des choses qui devraient rendre ma vie plus heureuse, en pensant que nous n'avons qu'une vie à vivre, il vaut mieux vivre avant de ne pas l'avoir assez de temps pour le faire plus. Nous devrions pas vivre pour travailler, mais juste le nécessaire pour créer la possibilité d’une vie meilleure avec certains produits de base.*

Je fais aussi 2h pour l'aller vers mon unif (donc 4h de route par jour tous les jours), je fais un double cursus donc j'ai beaucoup de boulot, je me sens assez seule, je ne fais pas les choses que je voudrais faire à côté (danse, musique, peinture, art, etc), quand je rentre il est déjà très tard à cause du temps que ça m'a mis pour le trajet, je me sens tellement fatiguée que j'arrive à rien faire et je perds du temps sur internet, quand je ne fais "rien" je culpabilise. J'ai envie de changer tout ça et faire enfin les choses dont je rêve, j'aimerai re-commenter ici dans 6 mois (+- le 22/05/19) voir si j'y suis arrivée (peut-être que le fait de le mettre en commentaire ici me motivera un peu plus et me mettra la pression pour y arriver)

Emy, ta vidéo me touche beaucoup. Je ne suis ni psychologue, ni magicienne, mais je vais beaucoup prier pour toi et pour que tu aille mieux. Prends soin de toi

Bonsoir Emy, Ta vidéo a pris tout son sens pour moi et m’a fait énormément de bien car je vis exactement la même période que toi. Belle connexion car ta vidéo sort au bon moment. Je suis en deuxième année de Master et je suis en pleine rédaction de mon mémoire pour l’instant. Je me tue au travail, je m’oublie presque, je suis obnubilée par l’avancement de mon travail et je considère à chaque fois que celui-ci n’est pas suffisant donc je continue. C’est un peu un cercle vicieux car je ne prends pas soin de moi et pourtant je sens à quel point j’en ai besoin. Mais travailler semble plus facile que de profiter, et m’aide à ne pas trop penser au fond. Et je travaille parfois trop que mon esprit n’a pas le temps de se reposer. Travailler me donne aussi l’impression de faire quelque chose de bien. Je pense que le travail est une fuite, comme les voyages également mais ceux-ci m’aident beaucoup comme toi et il n’y a qu’en voyageant que je me sens véritablement moi et que j’arrive à apprécier et profiter de chaque chose, j’ai besoin de m’éloigner de mon quotidien pour cela. Je vis les choses intensément et m’implique à fond dans chaque chose, ce qui accroît encore plus ma fatigue émotionnelle. Mais surtout je me sens presque coupable quand je ne travaille pas et je pense parfois que je ne mérite pas de prendre soin de moi et de profiter, c’est quelque chose sur laquelle je dois travailler. Merci en tout cas du partage de ta vidéo, j’espère que tu vas déjà un peu mieux et je t’envoie de belles pensées. Prends soin de toi Aurélie.

Coucou :) Je pense que le fait de ne pas savoir profiter de la vie est en grande partie liée à notre éducation. Ayant eu des parents qui mettaient toujours en avant les notes et les diplômes , ça n'aide pas du tout. C'est comme si on découvrait ce que "vivre" signifie vraiment. C'est comme si quand on prenait le temps de penser un peu à soi et de faire ce qu'on aime, on en ressentait une forme de culpabilité , toujours se dire " je devrais être en train de travailler" " travailler sur moi" " devenir meilleure" etc , alors que dans la pyramide de maslow, beaucoup de besoins ne sont pas satisfaits , comme le désir d'appartenance, le désir de reconnaissance etc ..

Qu'es-ce que j'aime tes vidéos ! Je me reconnais tellement dedans ! Je t'apporte tout mon soutien Emy! Ce qui m'a beaucoup aidé à en sortir c'est d'avoir eu la chance d'écouter un témoignage d'un homme ayant été résistant pendant la seconde guerre mondiale. Voir son courage et son envie de vivre m'a redonné envie de profiter pleinement de cette vie qui m'a été donnée ! Je te souhaite de retrouver ce sentiment, même si je pense surtout que tu as beaucoup de fatigue qui s'est accumulée après l'agrégation, et qu'il faut attendre qu'elle passe. Ne culpabilise pas, repose toi, et l'envie reviendra naturellement

Je me retrouve totalement dans ton histoire. Prof aussi, éloignée de mon sud et de ma famille, en région parisienne, je fuis aussi en regardant des vidéos et n arrive à rien, ni à sortir, ni à faire des choses de première nécessité... Courage

Hello, tu es une bonne personne, intéressante, cultivée, ne flanche pas. Parfois l'ennui fait partie de la vie (on a tendance à l'oublier dans notre société où l'on a ce besoin de se remplir en permanence, on en est tous victime plus ou moins) mais tu as raison, ce n'est pas évident de changer son emploi du temps du jour au lendemain suite à la fin de ton agrégation quand tu étais tout le temps occupée, alors ne te fais pas reproche et prend le temps qu'il te faut pour cette "pause". Tu pourrais te remettre au running avec les beaux jours qui vont arriver, c'est vraiment le top comme sport pour vider ses émotions négatives (sans doute car ça fait travailler le coeur!), quand j'ai envi de rien je me force à aller courir et je ne regrette jamais une sortie, quand tu auras repris l'habitude de courir ça ira tout seul :) C'est dommage car il y a beaucoup de personnes comme nous qui vivent dans la solitude et qui souhaiterait peut être en sortir de temps en temps, et sur Paris tu es certaine de trouver des personnes avec qui tu pourrais t'entendre et sortir quand tu en a envi. Peut être tu pourrais trouver des profils intéressants sur des sites de rencontre amicaux ? Je te souhaite une bonne année 2019, bon courage pour tes projets professionnels, personnels, et très personnels ^^

Je pense qu'il ne faut pas s'en vouloir de ne pas être capable de faire des choses en dehors du travail. Fais ce dont tu as envie. Si c'est des choses du travail, des séries et glander, alors vas-y. Ça fait du bien de s'arrêter un peu. Et à ce que je vois, tu es une personne très active. Ce n'est pas parce-que tu décides de te laisser aller que tu vas t'engouffrer dans une brèche de paresse sans retour. Tu as le droit de t'accorder ça, et l'envie de faire des choses reviendra plus tard. Bon courage!

C est pas toujours facile ni evident de profiter de la vie.. c est tellement dur et lourd parfois. Éprouvant même. Et en plus on se culpabilise parce qu on ne se sent pas bien. Tu es une très belle persone en tout cas ❤

Je crois qu’on est trop exigeants vis à vis de nous mêmes parfois, on ne se laisse pas le temps d’aller mal, d’être triste, de se plaindre, mais ça fait du bien parfois ! Il faut se laisser le temps de guérir, souffler, et puis qu’est-ce que ça peut bien faire si on est pas au top de sa forme h24, si on baisse les bras de temps en temps ? C’est pas toujours facile de prendre du recul et de trouver le moyen de sortir des cercles vicieux dans lesquels on s’enlise. Parfois on met du temps à aller mieux, c’est pas grave, chacun son rythme. J’ai l’impression que mon commentaire est un peu décousu, mais je voulais te souhaiter bon courage ! ☀️

Je ressens exactement la même chose que toi depuis 2 ans a cause des études qui m'épuise du coup dès que je rentre chez moi je ne fais plus rieeeen. Et je ne profite que en voyage comme tu le vis aussi. Cette situation est stressant car jai l'impression de dépenser ma vie dans du vide et de ne pas trouver de sens. Merci pour ta vidéo elle met la lumière sur ces choses que je vis sans trop comprendre. Courage a toi

Il te faut du temps pour te réhabituer ! après, pour moi, ne rien faire, n'est pas rien ! c'est bien aussi ...Tu es une belle personne, tellement touchante !!! et oui parler et une thérapie, donc continue...

Antastesia merci d'aborder tous ces sujets.. Je te suis depuis un an environ et je me reconnaît dans toutes tes vidéos sur l'anxiété, sur la vie en communauté, et donc aussi sur celle-ci.. Courage à toi, je n'ai pas de baguette magique efficace pour moi non plus. Après la sélection en Master 1 de psycho, sélection réussie certes, j'ai accumulé tellement de pressions et de stress (rajoutes à ça la pression vis à vis de mes parents et tous ces aspects) que je fais de grosses crises d'angoisse depuis l'an dernier.. Passer en master ne les a pas calmées malgré une année moins stressante en théorie (le comble pour une future psy).. Je sens mon niveau de tension comme bloqué en niveau haut et je multiplie aussi les occupations abrutissantes pour ne surtout pas me retrouver face à ce problème irrésolvable pour moi en ce moment.. Je peux avoir super hâte qu'un moment de détente arrive et me retrouver à accumuler séries, portable, ménage enfin je fais tout pour pas me poser quoi.. Courage à toi en tout cas, des bisous

Je me reconnais beaucoup dans tes vidéos, je suis en train de les regarder toutes ! Il m'est souvent arrivé ce genre de périodes dans ma vie où je me focalisais que sur l'essentiel on va dire, mon travail, manger correctement, prendre un peu soin de moi et dormir. Je m'interesse à beaucoup de choses, notamment la littérature, l'astronomie et les beaux arts. Mais j'ai pris conscience que j'avais besoin de plus, je tournais en rond, la routine était bien présente. De pus, comme toi, je n'ai guère de fréquentation, mes rapports sont très limités et m'angoissent au plus haut point, donc l'option de sortir entre amis pour me changer les idées n'était pas vraiment envisageable. Je sais que je suis seule et que cette solitude m'accompagnera au quotidien. Mais ça permet d'avoir tout le temps que je veux pour moi, me construire, faire ce que j'aime et de la façon dont j'en ai envie. Ainsi, j'ai commencé à peindre plutôt que regarder des tableaux, à écrire des histoires plutôt qu'à les lire, à regarder les étoiles en vrai plutôt que les observer sur le site de la nasa. Et de m'activer de cette façon pour produire, créer, ça me fait complètement sortir de la lourdeur de la solitude et profiter de chaque chose que je fais, puisque c'est moi qui ai décidé de les faire. Bref, je ne sais pas si j'ai été très claire Très belle journée à toi ! Et continue tes vidéos, elles sont rares sur youtube !

J'ai envie de te dire plein plein plein de choses, j'aimerais trouver les mots et les gestes pour chasser cette tristesse et cette douleur qui transparaissent. Je t'envoie plein. de pensées Emy. Quel que soit le niveau de difficulté de ce que tu traverses, je suis certaine que ça va le faire

Quand on fait toujours nos activités toute seule c est que l on promène notre solitude a la fin on devient tannée

Déjà tu fais attention à toi et à ton apparence et ça c'est super important et peut être que tu te détend comme ça? Tu es très touchante et sincere et c'est une très grande force.

Alors j'ai exactement le même problème sauf que je suis seulement en Terminale... problème ?

Je comprends ça car je suis dans le même cas ... depuis des disaines d'années. Avant c'était parceque j'avais un travail trop prenant, mais maintenant que je ne travaille plus, ça reste pareil. Je suppose qu'une fois qu'on a pris des mauvaises habitudes on a du mal à en sortir (peut-être que les thérapies comportementales pourraient y remédier ???). Je trouve aussi que l'abus d'utilisation des écrans (TV et Internet) ne fait qu'accentuer le problème. Moi non plus je ne sors plus, ne me promène plus, ne dessine plus, ne peins plus, etc... Ou alors il faut que ce soit une activité programmée d'avance. Hors si c'est programmé, minuté, chronométré, calculé, planifié, ce n'est plus de la détente mais de l'obligation. Même faire ce que j'aime semble devenu une sorte de corvée imposée. Le plus dur est donc d'entreprendre une activité parceque c'est le désir du moment (spontané, non programmé) et non pas parcequ"'il faut". Mais si aucun désir spontané ne se manifeste alors que faire ? Je suppose que c'est une sorte de drogue : notre cerveau est trop habitué à être toujours en pleine activité, à être toujours concentré (ondes cérébrales béta) et devient incapable d'apprécier les moments de détente (ondes cérébrales alpha). Nous sommes drogués à la suractivité mentale. J'aurais cru que le yoga, la concentration sur la respiration et autres trucs de ce genre auraient pu être efficace la-dessus... mais apparemment non. Et merde : Moi-même je ne trouve pas de solution.

Je me retrouve aussi dans cette vidéo. Je commence à sortir de ce sentiment et ce qui m'a aidé c'est : des balades en forêt (fontainebleau par exemple, ce n'est pas si loin et ça fait vraiment du bien), partir loin de Paris (Marseille pour voir la mer et ne rien faire), partir de paris définitivement, ne pas travailler pendant plusieurs mois (4 mois) et reprendre doucement. Personnellement, j'associe aussi tout ça au surmenage, à un espèce de burn out et à des trucs plus perso qu'il faut travailler. Tu as plein d'assos de psys où tu payes soit le prix que tu veux (capsy), soit 8€ (apsos) par séance de 1h. Car oui, ça aide aussi à faire le tri. Je ne sais pas si tu as déjà trouvé des solutions, je te le souhaite.

Merci pour ce partage (qui n’a pas du tout été inintéressant, même si je peux comprendre l’impression de vanité en partageant ce genre de contenu). Ce commentaire est principalement pour te dire que je pense à toi, mais aussi que ce matin, un peu par hasard, je lisais sur Tumblr un post d’une personne qui disait que rien que le fait de reconnaître que nous n’aimions pas là où nous étions et de vouloir changer les choses (sans forcément savoir comment), était déjà le signe d’un progrès, du fait que nous n’avions pas abandonné l’idée d’aller mieux. Et je l’ai pris pour moi d’abord, mais maintenant que je regarde ta vidéo, je me dis que ça vaut peut-être le coup de te le partager aussi, si ça peut être pour toi une bouffée d’air, aussi infime soit-elle. Je te souhaite d’aller à ton propre rythme pour aller là où tu te sentiras mieux, et t’envoie beaucoup d’affection. 💙

Je pense que tu subies la fameuse dépression de l'hiver. Et qui avec ton hyper sensibilité. Ton travail en plus, ton trajet, ça t'affecte encore plus (qui donne en symptôme sous-jacent, le burnout) Donc, ce que je pourrais te conseiller, c'est simplement de faire front (parfois ça sera difficile, au point de vouloir pleurer). Et pour terminer, je vais citer Confucius, qui disait je crois "le secret du bonheur, consiste à prendre la vie à bras le corps, sans jamais perdre espoir". Je m'en sers tout le jour, et chaque jour, je vis toujours mieux ma solitude (en m'entourant évidemment de mes passions, sans démordre).

je sais que j'écris jamais des trucs intéressants mais je comprend tellement se que tu dis à chaque fois

Coucou ! Je me reconnais absolument dans ce que tu racontes Je suis hôtesse de l’air basée au moyen Orient , et cela fait 5 ans que je vis en étant en permanence sur le qui-vive : les stress permanent dés changement de planning , le décalage horaire , les situations compliquées à bord , le niveau d’exigence réclamée par ma direction ect ... ce qui fait que même pendant mes jours OFF ( qui sont nombreux ) et bien ... j’arrive pas à juste profiter de la vie et à me détendre . J’ai drastiquement diminué mes sorties à l’extérieure ( alors que je vie dans une ville où il y’a énormément de chose à faire / à voir) et je culpabilise énormément de voir que mes amis arrivent à plus s’amuser que moi .

Pour te donner mon avis j'ai déjà passé par une période qui se ressemble un peu et tu as besoin du repos c'est tout reposes toi il faut comprendre que dans la vie y a pas que du travail prends soin de toi aussi (Je veux dire ton interieur) alors pour te détendre prends pas une après midi ou une soirée prends une semaine minimum juste tout arrêter et prendre le temps pour les choses qui te rend heureuse APAR TRAVAILLER bien sûr Force a toi on te soutiens tous ❤

Habituellement je regarde tes videos des leurs parutions. Quand j'ai vu le titre de celle ci j'ai reporté et reporté son visionnage car elle faisait deja echo a ce que je peux ressentir. Je viens de la regarder. Ce que tu dis n'est pas inutile ou ininteressant. Je me reconnais dans ce que tu dis. Et il est assez reconfortant de voir que l'on est pas seul dans cette situation. Pas que je sois heureuse de ta situation bien au contraire. Mais ton honneteté fait du bien. Courage courage !

Encore une vidéo où je me reconnais totalement ... Merci pour cette vidéo

je sort de 2 ans en "1ère année de médecine" et j'était totalement dans le même état , d'autant plus que j'ai échoué donc le sentiment de déprime était vraiment présent ! je suis progressivement arrivée à en sortir en me forçant, au début c'était plus une souffrance que autre chose mais avec le temps ça finit par devenir mieux. Les voyages aussi m'on beaucoup aidé, le fait de sortir de son quotidien et mettre notre vie en pause. Aujourd'hui je peux pas dire que tout est réglé loin de la mais j'ai l'impression que il y a du mieux et si j'écrit se message c'est simplement pour dire que il y a de l'espoir !

Je me retrouve totalement dans ce que tu dis. Ca me brise le coeur de te savoir comme ça, j'ai vraiment l'impression que cette année de préparation à l'agrégation t'as vraiment "tuée" niveau moral et psychologique. Je souhaite de tout coeur que ça s'arrange pour toi. Merci de nous offrir ce genre de contenu même si cela ne doit pas être facile, je le conçois. Ne te mets pas une quelconque pression. (plus facile à dire qu'à faire) Je crois en toi, tu es une femme forte et pleine de ressources, tout va s'arranger. Je te le souhaite infiniment car je sais à quel point c'est difficile à vivre avec, même si nos vies sont différentes. Je t'envoie tout mon amour, Mimi

En général je suis trop discret pour commenter, je te suis depuis un moment mais je t'envoie aussi mon soutien. Ce que tu décris , je pense qu'on doit être plein à la vivre à un moment ou à un autre (mon métier me permet parfois de me donner à 100% au travail ce qui "m'aide" à m'occuper). Je ne pense pas que ce soit du spécialement à Paris (je suis parisien depuis l'enfance), mais plus au modes de vie actuels et/ou à une perte de repères de nos générations. En tout cas en ce qui me concerne je me force à recreer des routines (qui m'obligent à sortir & co) que je m'oblige ensuite à suivre. En général ça me fait du bien :) mais je pense que ça dépend des gens bien sur ... Bon courage! regarde tous tes followers sont avec toi :) !!

Après la prépa, j'ai mis un ou deux ans à ne pas culpabiliser de ne pas travailler, mais on y arrive petit à petit. Si aujourd'hui c'est le travail qui te détend, vas-y, et si lire te détend tout en faisant partie de ton travail fais en un réel moment dans ta journée. L'éducation nous apprend à séparer détente et travail, labeur et plaisir, mais c'est mieux quand on peut allier les deux. Ne t'oblige pas à sortir, et donne toi du temps. C'est pas forcément un mal de regarder des séries. A un moment, tu auras envie de faire autre chose, mais on ne peut pas toujours se nourrir de choses spirituelles et culturelles. Et laisse-toi le droit de souffrir après cette année difficile et ce changement de vie.

Merci pour cette vidéo, vous l'avez réalisé car c'est mieux d'en parler et merci, car je me suis entièrement reconnue dans cette dernière. C'est frustrant de se battre continuellement contre soi et contre ce qui doit normalement être "naturel". J'espère que vous arriverez a retrouver le goût à la vie, et moi aussi. Bonne continuation et courage :)

tu n'es pas seule, malheureusement, je n'ai pas de solutions, ayant le même parcours, solitude, fatigue chronique, fatigué de parler et perte des plaisirs, mais nous ne sommes pas seul(e). peut-être qu'ensemble, on trouvera, c'est bien d'en parler, souvent c'est dur car on ose pas de peur de "pourrir" le "bonheur" des autres ou par pudeur mais c'est quelque chose d'important dont il faut parler, donc merci à toi. Le bonheur n'est pas un privilège.

j'ai regardé ta vidéo avec attention, je partage sur beaucoup de points ton ressenti, notamment sur la difficulté de sortir de chez soi, de s'abrutir devant les écrans pendant des heures, de ne plus réussir à profiter de son temps libre comme avant.... je te trouve déjà courageuse de l'exprimer comme tu le fais, et je pense que tu n'es pas seule à avoir ce genre de sentiments parfois un peu moroses si j'ose dire. Chez moi, c'est apparu après un changement professionnel. J'avais connu un rythme de travail tellement soutenu, quasi un burn-out, que lorsque que j'ai changé de boulot, c'est devenu difficile de vivre avec un travail qui me prenait moins de temps (et surtout moins prenant psychologiquement). Je pense que j'avais perdu l'habitude de m'épanouir en dehors du travail et de pouvoir vivre des émotions, j'ai eu un vrai blocage, je me suis sentie en décalage et j'ai eu des effets de "défenses" identiques à celle que tu exprimes (regarder des anciennes séries pendant des heures, ne plus faire des sorties seules que j'adorais faire avant, me mettre en off quoi. L'histoire des courses m'a bcp parlé car il m'arrive de le faire aussi). Je ne savais plus profiter de mon temps disponible, et encore aujourd'hui parfois, c'est difficile (alors que paradoxalement, avant j'avais peut-être moins de temps pour moi dans ma période burn-out mais le peu de temps que je m'accordais, je le vivais à fond, je faisais beaucoup d'activité, je me sentais fatiguée mais de la bonne fatigue comme on dit, je n'avais pas le temps de penser, j'étais toujours en action). Au début je me suis presque fait violence pour me redonner envie de faire des choses "simples" mais qui pourtant me font du bien. C'est vraiment fou quand j'y pense d'avoir dû me fixer des objectifs plaisirs mais j'ai été obligé de le faire pour "relancer" la machine. Petit à petit, ça m'a permis de reprendre confiance en moi et de ne pas me mettre la pression, juste de m'écouter et me dire "qu'est-ce que t'as envie de faire pour toi aujourd'hui/ce mois-ci ?" et je le notais dans mon agenda pour me rappeler de prendre soin de moi aussi. Et quand j'ai du temps, je m'accorde ce temps-là pleinement et j'essaye de faire des choses qui me font plaisir, que j'ai envie de faire. Je suis au début de mon cheminement mais j'espère retrouver une certaine sérénité et un équilibre personnel qui me manquent encore aujourd'hui. Il y a beaucoup de sujets à évoquer qui sont liés à ce que tu exprimes dans cette vidéo, on pourrait presque en faire un café philo comme à l'époque du lycée :-) (je pense spontanément au rapport à la performance y compris dans le domaine privé / au rapport au travail /à l'échec / à la solitude / à la quête de sens / de bonheur / au lâcher prise). Je te partage un tout petit bout de mon expérience comme tu as partagé la tienne. Je ne commente que très peu, je me retrouve dans beaucoup de ce que tu dis sur ta chaine en général (notamment tes idées politiques/philosophie de vie) mais là j'aurai pu dire les mêmes phrases que toi au mot près (à part yoga et agrégation peut-être lol). Je me suis beaucoup retrouvée dans tes propos, j'ai vécu et je vis encore parfois les sentiments que tu partages dans cette vidéo. Ca fait du bien de se poser et de se questionner, tu l'as fait pour toi et ça m'a permis de le faire pour moi aussi, alors je t'en remercie.

Je regarde de nouveau ta vidéo et je me reconnais à 100% depuis quelques temps dans ce que tu dis, est-ce que tu souhaites faire une update sur cette "phase" que tu as ou que tu vis toujours ? Merci merci pour tout ce que tu fais !!

Beaucoup de courage ♥

Comme ton état me parle :) ...personnellement j'explique aussi cela par un surmenage lors de mes études, de mon travail. Mais SURTOUT lié à la base à un état anxieux, un manque de confiance, une volonté de trop bien faire et des insomnies et ce depuis ma tendre enfance. Je pense qu'on a tous une part d'ombre qu'on essaie de repousser mais cela demande de l’énergie et on se laisse parfois envahir, je n'ai pas de solutions mais peut être qu'il faut faire face à ses peurs par différents moyens.... Tu as parlé d'écriture, c'est aussi une façon pour moi d'analyser mes émotions, de prendre du recul et d’exorciser mes angoisses... de m'exprimer tout simplement! En ce moment, je suis sortie de cette phase où je n'ai plus envie de rien, enfin! J'ai eu pas mal besoin de me retrouver avec moi même et donc de m'isoler. Je consacre mon temps exclusivement aux choses qui me font plaisir et j'ose dire non à ce dont je n'ai pas envie^^ L’extérieur les gens m'angoissaient alors qu'il y a deux ans encore c'était la solitude qui avait tjrs été source d'angoisse... Peut être prends du recul sur ta vie, et sur ce que tu as VRAIMENT envie sur le moment. Profiter de l'instant présent... te focaliser davantage sur les choses positives, je sais que c'est justement pas notre point fort en période de dépression mais si il y en a si tu cherches bien^^ On s'en fou du mauvais temps, on cherche le truc positif qui te mettra de bonne humeur. Soit indulgente avec toi même :) ...perso au vu de mon état j'ai choisi de m'éloigner de paris... mais bon je ne sais pas si l'environnement est le principal problème...

Antastesia : j aime bien ton naturel, ne sois pas triste ! Tu es très jolie, intelligente, te faut sortir pupuce et voir du monde ! Tu gâches ta vie à rester seule ! Tu vas te rendre malade ! Trouves toi une activité quelque chose qui te plaise. Mais ne reste pas seule ! Ah la la ! Allez courage ptit ange ! Bisous

Chère Antastesia, je te suive depuis trois ans, et maintenant, j´ai réalisée pourquoi j´apprends français (ou j´essaie au moins, excuse-moi pour mes fautes). C´est pour être capable de comprendre ce type de contenu, dans ta langue maternelle et que je te peux comprendre. Tu m´a motivé. Je suis heureuse que maintenant je puisse te comprendre (avec un peu d´aide des sous-titres français). Je veux te dire que je me retrouve souvent dans tes descriptions, dans tes sentiments. Peut-être c´est la condition humaine, devoir sentir des émotions difficile comme la solitude, la tristesse, le vide et la douleur. Pour être capable de sentir de la positive. Je tiens à te dire que tu n´es pas seule et que ce contenu est précisément la raison pour laquelle je me suis abonné. Ton honnêteté me rends plus heureux, moins seule, je me sens que je partage mes peurs avec toi bien qu´on ne se connaisse pas. Donc, c´a du sens. S’il te plait, continue.

Je comprends ce que tu ressens, c'est plus facile de rester chez soi que de se FORCER à faire des choses car même si l'on en a envie ça reste des EFFORTS mais bien sûr ça entraine de la culpabilité... Je pense qu'il faut prendre en compte le peu de choses que tu arrives à faire, peut-être pas en une journée du coup, mais plutôt en une semaine par exemple, même si c'est pas grand chose, c'est déjà ça et y aller petit à petit...

Ta situation doit être compliquée à gérer. En un sens je comprends, je suis en deuxième année de Psychologie. Ma première année a connu un redoublement : j'étais à bout de force, sortant d'un baccalauréat scientifique pour le challenge mais qui m'a rongé. Progressivement, le dégoût a dominé l'envie profonde de comprendre, d'apprendre, de découvrir. Cette année, si mon cœur était plus fort que ma volonté de rendre heureux mon entourage, je serais en ce moment sur les routes de la Vie, à explorer toutes ses richesses. Je comprends, cet épuisement et cette façon de s'éteindre dans le plaisir. Je te souhaite de tout mon cœur que tu puisses retrouver cette étincelle … ! Vraiment. Ne t'excuse pour ce type de sujets, de façon de t'exprimer avec simplicité. Celles-ci et celles sur la littérature sont sans doute celles que je préfère, alors tu vois, tu apportes, même lorsque tu ne le penses pas. Cesse de te mettre cette pression continuelle, tu es une jolie personne, qui a des situations compliquées à gérer, mais, tu es une jolie personne, ne te laisse pas te ronger par ton toi fatigué.

Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé...

tu es tellement touchante...

Je te comprends , ça fait deux ans que je suis dans la même situations, le seul moment de l'année où je me " détends " c'est pendant les grandes vacances et encore j'ai du mal a ne pas revoir mes cours de l'année précédente ou de lire des livres qui parlent de mes études pendant les grandes vacances...

💗 courage Emy, tu n'es pas toute seule 💗

Bonjour pareil je me sens heureuse qu en voyage loin d ici.. tant mieux pour toi tu es passionnée par ton travail ❤