K2 hivernale 2021 - Vidéo du sommet 

Mise à jour : 26 juillet 2021 : une équipe de sherpas qui ouvraient la voie normale du K2 a retrouvé les corps des 3 disparus qui étaient visiblement en train de descendre (du sommet ?). Le jour suivant, Sajid Sadpara a mis les corps à l'abri et a retrouvé le GPS, la caméra et le smartphone de John Snorri qui, peut être, pourront être exploités. Avec l'aide d'un grimpeur argentin, il a redescendu le corps de son père au camp 4. On ne sait pas encore si les corps pourront être redescendus mais ça parait très délicat, les hélicos ne pouvant monter à cette altitude. Décidément inépuisables, Sajid et l'alpiniste cameraman Elia Saikaly sont montés au sommet le 29 ! 10 février 2021 : de toutes les saisons hivernales au K2, celle-ci aura été l'hiver du grand succès népalais mais aussi la plus meurtrière. Sergi Mingote (Espagne) a chuté à la descente entre le Camp 1 et le Camp de Base Avancé : faute d'assurage probablement. Atanas Skatov (Bulgarie) a chuté à la descente entre le Camp 3 et le Camp 2 : pas de piolet et faute d'assurage d'après son Sherpa. Malgré plusieurs jours de recherches, trois autres grimpeurs sont portés disparus entre le Bottleneck et le sommet, au dessus de la zone fatale des 8000 m donc. Un quatrième grimpeur, Sajid Sadpara (Pakistan), avait dû les laisser pour redescendre du Bottleneck à cause d'un problème de respirateur à oxygène défectueux, les trois autres continuant vers le haut en menant bon train d'après Sajid. Ces trois grimpeurs très expérimentés et renommés sont Muhammad Ali Sadpara (Pakistan), le père de Sajid, John Snorri (Islande) et Juan-Pablo Mohr (Chili). Dans la Zone de la Mort, à une telle altitude, par - 50°C (- 60°C ressentis avec le vent), la survie est impossible au delà de quelques toutes petites heures. Les miracles sont EXTRÊMEMENT rares : pas plus d'un ou deux dans toute l'histoire de l'himalayisme. Et encore moins l'hiver ! Blessures : Lors de l'installation de la voie, un Sherpa a été blessé à la tête par une pierre, sauvé par son assurage et son casque ! Lors de la seconde tentative, le froid intense et le vent glacial ont également provoqué de fortes gelures chez plusieurs grimpeurs et Sherpas. Antonis Sykaris (Grèce), le plus gravement atteint, a passé plusieurs jours à l'hôpital militaire de Skardu (Pakistan). Les tentes étant plus que pleines au Camp 3, il avait dû passer la nuit dehors avant de prendre la décision de redescendre. Mais c'est en fait l'été, lorsqu'il y a affluence et réchauffement, que le nombre de morts est le plus important : fr.wikipedia.org/wiki/K2#Accidents_mortels