Keynote de Arthur KELLER, spécialiste des risques systémiques et des stratégies de résilience 

Parce-que M. Keller dérange ; il va à l’essentiel.

C'est trop anxiogène soit en d'autres mots : invendable

@@pascalemadelon1592 oh bah pas plus que ce qui nous attend ! Moi c’est ce monde d’autruches qui m’angoisse !

@@lilico1592 Moi aussi : l'inconscience générale de l'ampleur et de la nature du/des problèmes est vraiment angoissante !

@@mosinchilem4024 vous vous tromper. Arrhur Keller est un spécialiste et expert qui faute d'être bien relayé par les médias donne des conférences pour alerter et faire connaître la situation. Être payé pour son travail ne devrait poser de problème à personne. Mais bon il n'y a pas plus sourd que les personnes qui ne veulent pas savoir. Vous êtes désespérant.

Non cela ne servira a rien. Les gens qui regardent cela sont deja convaincus, les autres ne regarderont pas.

les grands médias ne sont grand que parce qu'ils appartiennent aux plus grands des pollueurs les milliardaires ! vouloir convaincre notre entourage en passant par la bouche de nos plus grands pollueurs est vain !! comprendre pourquoi notre entourage fuit dans le divertissement notre insupportable réalité, et lui faire comprendre cette fuite mortelle est notre seul espoir.

Je suis bien d'accord avec vous. Le probleme c'est que ce sont les marques ( grand groupes industriels) qui payent les pubs qui financent les chaines. Donc les chaines font tout pour garder leurs généreux donateurs. Les medias papier c'est pareil.

Je ne pense pas que l’être humain est câblé pour s’adapter à une réalité qui reste virtuelle du point de vue de ces sens Il faudra commencer à avoir mal pour bouger Je me place dans cette catégorie : je suis totalement convaincu par cette conférence mais j’ai 52 ans et j’ai deux enfants et je reste dans le système parce que c’est plus simple et je ne veux pas faire prendre de risques à mes proches même si je considère être un homme très raisonnable en termes de consommation Je reconnais que j’attends la retraite pour m’installer à l campagne tout en donnant à mes filles les moyens de bonnes études, à titre personnel un bel environnement et une consommation aussi locale que possible me suffiront tant pis si les voyages lointains seront rares je m’en fous

On y va tous! C'est la règle de base!

La plupart des autres ne seront pas reveilles.

à traduire en chinois à traduire en Hindi

Arthur n’a rien à voir avec cette chaîne RU-vid, je doute qu’il lise les commentaires hahaha

on a pas 10 ans de plus, pour se réveiller et réveiller les autres...

@@tof2007 pas grave

Bonne question. Il a un côté très corpo, très expert, que n'ont pas d'autres voix comme Aurélien Barrau ou Pablo Servigne qui eux peuvent sembler un peu trop hippy ou rêveurs (à la fois de par leur discours ou leur apparence) pour des gens "sérieux". Peut-être que ça joue et que certains parmi ceux-ci seront plus réceptif à ce ton.

@@Yaguara"techno" vouliez vous dire plutôt que "corpo", n'est-ce pas?

@@jeromefrancois9358 les 2 mais je pende que vous avez saisi l'idée. Il a un profil qui parle pas mal à un public différent.

@@Yaguaraah oui "corpo" pour "corporate". Ok, on est d'accord

aha c'est trop ça

Amoureuse...?😊😊

@@SOCRATELEFOU Remarque sexiste ? 😊😊

Ce n'est pas seulement un avenir horrible pour nos enfants, c'est un avenir proche horrible pour toute personne en vie aujourd'hui, et c'est déjà un présent horrible pour de nombreuses populations du monde.

on a pas du entendre la même chose, mais pour moi, dans 10 ou 15 ans, c'est pas seulement l'avenir de mes enfants mais le mien aussi, ainsi que celui de mes parents

?? on a pas du regarder la même chose ! 🙃🤔 pour moi il ne lance aucun débat, il lance des alertes, il essaye de nous réveiller, de nous dire que la catastrophe s'est enclenchée, qu'il nous reste qu'a peine 15 ans max avant l’effondrement, que la guerre, la famine et les épidémies ne sont pas des risques, mais que c'est notre avenir, et que ce sera d'autant plus violent qu'on restera coincé sur nos peurs, nos libertés, notre confort et notre égo. bref qu'on prendra les alertes pour des débats, qu'on se disputera ridiculement l'écologie, qu'on étalera ses opinions, sa vie et ses inquiétudes sur les réseaux, alors que tout le monde s'en bat les coui....

Vous avez des armes nucléaires, donc même sans alliance, vous pourrez préserver votre territoire. Il n'y aura quasiment rien d'intéressant de toutes façons pour les autres puissances sur votre territoire. Ça va être différent au Canada. Énorme territoire qui devrait rester cultivable plus longtemps et pas vraiment d'armée.

@@mosinchilem4024 plusieurs experts disent qu'il ne manque vraiment pas de cuivre comme il dit

@@mathieucaron4957 Quels experts ?

@@mathieucaron4957 bah vas y donne nous les noms de tes experts de mes coui... qu'on rigole

si on a bien écouté, ce qu'il dit, ce n'est pas 50 ans mais 15 ans max...

Je sens plutôt comme une impatience sans quoi il y aurait désespoir... ça résonne à plus d'un d'entre nous, qui également agissons individuellement et en large!

Les IA auront détruit ces support.....

Cuba est au bord de l'implosion...

Sauf qu'on t' interdira, à la campagne, nous ne voulons pas de réfugiés....prend çà comme tu veux, premier ou second degré.......

@@jackybeffy430 j’ai déjà de la famille sur place c’est un retour au pays Malheureusement si les choses tournent très mal votre seconde degré pourrait effectivement tourner au premier

@@guzy1971 ;-)

Quand vous êtes en bas de l'échelle, la marge de manœuvre est très limitée. Je travaille dans un magasin d'alimentation, des grands "pontes" sortent des conseils d'administration avec des idées toujours plus lumineuses les unes que les autres pour appâter le client et le pousser à plus de consommation , penser l'inverse ne fait pas partie de leurs plans. A mon niveau, soit j'applique soit je suis virée, et en plus je ne gagne même pas convenablement ma vie pendant que ces décisionnaires bouclent très facilement leurs fins de mois. Parfois prendre conscience vous fait juste voir que vous êtes la mouche dans la toile, beaucoup refusent de s'en rajouter alors qu'ils ont la tête à peine hors de l'eau .

@@Chandra-rx2pk En prenant en compte nos importations/exportations, notre empreinte carbone passe à 2% des émissions mondiales. Or la population Française représente 0,85% de la populations mondiale. Les français polluent en moyenne 2,35 fois plus que la moyenne mondiale... Donc oui c'est en priorité à nous de faire des efforts.

C'est dommage d'avoir utilisé des composants chinois pour dire ça... Essayons déjà de comprendre et trouver des solutions locales avant de donner des leçons à des pays que l'on a utilisés et méprisés et que nous pointons maintenant du doigt car ils copient (en partie)notre système de consommation

@@Chandra-rx2pk déso j'ai fait un mauvaise manip. Ce n'est pas à votre message que je réagissais. Mais au message de base.

Vous n’avez pas écouté cette conférence, alors pourquoi vous commentez ? Il ne s’agit pas de faire baisser nos émissions il s’agit de changer de modèle de société pour ne pas s’effondrer

Janco et ses 4 voyages ... Les autres les feront pour nous... Notamment ceux qui vont aux COP faire leur cure de Champagne et de petits-fours : 1 mec, 1 jet privé ... C'est bon ... On n'a pas droit à une petite cylindrée mais de grosses cylindrées flambant neuves attendent moteurs allumés 24/24 dans la cour de l'Elysée pour que ces trouducs aient la clim immédiatement ... Au fait, je suis toute ma vie au 4ème sans ascenseur, je veux un voyage de plus que ceux qui polluent et consomment avec leur ascenseur, et toutes les nouvelles constructions doivent en prévoir un ... C'est pôô juste ...

bah si cela sert à amuser la galerie, à divertir la populace de la réalité tragique qui nous tombe dessus, cela a le même rôle que l'orchestre sur le titanic... c'est important pour les milliardaires que la populace se détourne de la réalité, surtout quand celle ci ne fait pas leurs affaires, à court et à moyen termes

oui c"est un peu gênant.... mais pas plus que cela... car les diapos sont bien commentées, et on les voit du coin de l'oeil bastante (expl la courbe verte des ressources naturelles se renouvelant insuffisamment et celle rouge de nos consommations des mêmes). J'avoue aussi que, bien claquée par l'alerte depuis 2015, je suis bien mûre à trouver légitime le courroux-courage (devant un tel public) du si posé ingénieur @athur-keller, qui paye tant de sa personne depuis plus de 10 ans, ainsi qu'un certain nombre tq Jancovici, Bihouix, etc...

MDR

Élaborez, car je ne comprends pas votre point. C'est un principe d'ingénierie très connu dans les systèmes asservis.

@@Paul.Gallant Justement, une boucle de rétroaction positive tend à amplifier la sortie, une négative à l’atténuer, un système asservi est à l’équilibre entre ses boucles.

Peut-être qu'il s'agit d'une manière d'exprimer le concept. Et en ce sens, nous pouvons nous rabattre sur la définition exprimée ici: fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction?wprov=sfla1

@@Paul.Gallant Je trouve ça un peu gênant de le présenter ainsi quand on se prétend spécialiste de la systémique. C’est juste la base.

@@mrock9932 est-ce l'essence même du message qui dérange au point de chercher la bête noire permettant d'invalider l'ensemble de ce qui est exposé ?

Le climat s'en tape de monsieur moi je fais mieux que toi et de madame je suis parfaite.

@nadialegall3483 Cette question m'est-elle adressée ? Si oui : j'utilise justement TOUJOURS une gourde (en aluminium, sans peinture). Je ne me déplace JAMAIS sans elle. Regardez mieux la vidéo.

@@arthur-keller je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses . J’ai effectivement mal vu . Pardon.

@@arthur-keller et je suis d’accord avec vous, c’est une histoire de boucles qui auront du mal à se boucler .

@@nadialegall3483 Merci.

Exact, l'inverse on ne serait plus là pour en parler. petite erreur, malgré tout excellente prestation d'Arthur Keller.

@user-xd6vg2sc6w @platiniumbilloi8952 Merci pour vos commentaires. Toutefois, ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit : pour chaque baril que l'on TROUVE, on en consomme 6. Ce sont des données de référence de Rystad. Cf. la notion de reserve-replacement ratio (RRR). On consomme ce qui est en exploitation. Et on vide les gisements. À côté de ça, les nouvelles découvertes ont chuté.

moins de matière...

La colère dont vous parlez est en partie basée sur la perte de confiance en nos gouvernants et le rejet des élites qui continuent à s'empiffrer malgré le déclin évident. Ce n'est pas pour autant que les causes sont connues et l'Histoire nous rappelle que dans ces conditions, la solution est souvent le repli sur soi et l'incrimination d'une frange de la population. D'où la montée du nationalisme ambiant un peu partout. Partager un constat réel sur notre situation permet d'envisager une direction à suivre ensemble. A mon sens, il faut donc inspirer et informer un maximum de monde pour arriver au consensus que changer de société est l'issue. Nous n'en sommes pas encore à ce point, les conférences comme celle d'Arthur Keller sont donc primordiales.

Nos institutions sont inféodées à la Commission de Bruxelles. Aucun changement positif n'en sortira.

Je ne trouve pas votre commentaire pertinent. Avez-vous écouté jusqu'à la fin? Il me semble que ce qui compte c'est s'organiser collectivement Penser en dehors de la boîte Reprendre le pouvoir sur nos vies dans le respect fu Vivant Se retrousser les manches Et ne plus perdre de temps à chercher à se distinguer...

Eh bien de 3 choses -l'une : un lapsus pour plutôt dire qu'il faut 6 barrils de pétrole pour en avoir un (du temps d'Abdallah dans "Tintin au pays de l'or noir", c'était 1 barril dépensé pour enfaire jaillir 100) -la 2ème : dans le temps que nous trouvons le premier barril d'un nouveau gisement (essorer les sables bitumineux est ainsi non conventionnel), nous en avons consommé 6 des gisements arrivant à leur fin (c''est la courbe du réabondement 6 fois plus faible que la consommation). -enfin: un équivalent-pétrole de 1 barril d'énergie renouvelable, ou verte, a en fait nécessité, a minima, 16% de pétrole vrai ?? Les 3 montrent la vanité et la fin, et sont plausibles...

@gillesturcotte5661 Vous m'avez mal compris. 1. Je suis indépendant. Je suis engagé, oui, mais pas par les capitalistes. 2. Quand des capitalistes m'invitent, il m'arrive d'accepter pour passer des messages. Il m'arrive aussi de refuser. 3. Ce que je leur dis, c'est précisément que leur système détruit tout et est voué à l'échec, et qu'ils doivent s'engager en tant que citoyens, collectivement, EN PARALLÈLE/À CÔTÉ de ce système. C'est donc contraire à "le capitalisme doit solutionner le problème". C'est plutôt : le capitalisme a des moyens, il faut les hacker pour créer quelque chose d'autre. Quant aux guillemets autour de "expert", je ne me permets de m'auto-qualifier de tel que depuis quelques années car depuis quelques années mon "expertise" est reconnue par des "experts" que je peux raisonnablement nommer "mes pairs". C'est la seule chose qui m'autorise, me semble-t-il, d'adopter cette qualité. Bien à vous.

@davidjaniec5009 Merci pour votre réponse. Je crois que je ne suis pas réceptif aux gens qui veulent réveiller les autres (pour qui se prennent-ils ?) Qui sont les autres ? D'où tient-il qu'ils sont endormis ? Mais je comprends votre réponse, moins celle de Keller qui tient le même discours (la même traine depuis tant d'années). Je crois bon de distinguer ce qui relève du "politique", de l'économie, des administrations internationales, des pratiques individuelles et associatives. Il ferait mieux de passer immédiatement aux solutions... Il y a déjà trop de gens qui alertent tout le monde (Aurélien Barrau, Jancovici, Bihouix, Aurore STEPHANT, Servigne, le média Green letters, etc..). Merci à vous.

​@@rguichardan Félicitations si vous faites partie des 1‰ qui avaient déjà tout compris par eux-mêmes. Je ne prétends pas être le seul détenteur de cette compréhension des enjeux du monde, par contre mon expérience des auditoires m'enseigne que les gens n'ont presque jamais saisi le caractère systémique de la problématique et ce que cela implique, y compris parmi les populations déjà bien renseignées sur les thèmes que j'aborde au début de mon intervention : ce n'est pas une question de connaissances mais de méthode, à la fois côté diagnostic et côté stratégie. J'interviens régulièrement auprès de professionnels et spécialistes de la transition écologique, du développement durable, de la RSE, etc. et je vis et revis systématiquement le même scénario : j'arrive en terrain convaincu, quelquefois même en terrain blasé voire condescendant, et m'exprime face à des consultants et experts qui partent du principe qu'ils maîtrisent bien les enjeux et qui attendent essentiellement de ma part des « solutions ». Et quand je repars, l'électrochoc est rude pour la plupart d'entre eux, et le témoignage général qui me revient est : « On pensait avoir compris. » et/ou « On croyait être du côté de la solution, on ne se rendait pas compte qu'on œuvrait toujours du côté du problème. » La plupart de ces gens connaissaient déjà les conférences, discours, propositions d'autres experts et lanceurs d'alerte tels que ceux que vous mentionnez - que vous regroupez d'ailleurs dans un même panier sans nuance alors que nous ne sommes pas du tout interchangeables et jouons des rôles fondamentalement différents. Chacun sa spécificité dans le paysage, son style et son apport singuliers, si vous n'avez pas perçu la singularité des miens c'est que quelque chose quelque part vous a braqué et détourné du fond du propos ; c'est ma tête, c'est le ton que j'utilise, c'est la posture que j'ai choisi d'adopter pour marquer les esprits ou bien un mélange de tout ça : peu importe. Si je continue de faire ce que je fais comme je le fais, c'est notamment parce qu'il me semble que ça sert à quelque chose : vous n'avez pas idée de la quantité de professionnels de la durabilité et de l'écologie qui sont venus me faire part de la claque ressentie lors du visionnage d'une de mes conférences ou vidéos, alors qu'ils en avaient vu des dizaines ou des centaines auparavant - une claque qu'ils jugent, pour la plupart, salutaire. Et si, en effet, je me permets de dire qu'il est temps que les gens au sens large se réveillent, c'est parce que partout où je passe, quasiment personne n'a compris la nature véritable des enjeux et la différence fondamentale entre traiter la maladie et soulager les symptômes, c'est parce que même parmi ceux qui se bougent, la majorité se leurrent quant au probable aboutissement de leurs actes, ignorant les effets de bord, effets de seuil, effets rebond auxquels ils vont se heurter ou qu'ils vont eux-mêmes engendrer, directement ou indirectement. Là où vous semblez voir une posture condescendante de ma part, il n'y a qu'une conviction forte étayée par l'expérience que m'ont conférée plus de 150 interventions auprès de publics disparates. Des gens qui connaissent à peu près toutes les problématiques que je mentionne dans la première demi-heure de ma présentation, j'en rencontre. Des gens qui ont réellement intégré la dynamique globale du système complexe au sein duquel interagissent toutes ces problématiques et qui savent faire la distinction entre traiter les conséquences et agir sur les causes, j'en rencontre déjà nettement moins. Et parmi ces derniers, fort rares, je n'en connais qu'une minuscule poignée qui appliquent la systémique non seulement aux constats mais aussi aux démarches à mettre en place face à ces constats, avec une analyse critique avancée des verrouillages systémiques et de tout ce que ces derniers rendent irréalisable. Ces verrouillages de natures diverses participent à l'automaintien du système, notamment les mille-et-une formes de l'effet rebond : • par exemple le fait que la rénovation énergétique des bâtiments est un échec cuisant là où elle a été menée, à moyen terme tout du moins... - notamment au Royaume Uni : www.boursorama.com/patrimoine/actualites/une-etude-anglaise-met-a-mal-la-renovation-energetique-8e0d0dbd86dce72765a03e103de50a64 - et en Allemagne : www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/04/en-allemagne-les-renovations-energetiques-des-batiments-n-ont-pas-fait-baisser-la-consommation_6054715_3234.html • ou bien le fait que le commerce de seconde main ne s'accompagne pas vraiment d'une moindre consommation : www.lelabo-ess.org/l-occasion-solution-pour-une-mode-durable-ou-prolongement-de-la-fast-fashion • ou bien encore le fait qu'en dépit de tous les efforts menés par certains territoires pour encourager la mobilité douce et/ou partagée, on n'observe la plupart du temps presqu'aucun report modal et plutôt une augmentation des kilomètres.passagers au lieu d'une baisse des déplacements. • Quant aux innovations technologiques, jusqu'à présent elles n'ont pas été suffisantes pour améliorer la situation globale et l'on peut même dire qu'elles ont allègrement contribué à accélérer les dynamiques destructrices. Il en va de même pour presque tout : l'enfer est pavé de bonnes intentions et entre l'intention et le résultat, il y a bien souvent hélas un grand écart douloureux. J'en suis arrivé à la conclusion que la course aux solutions n'est pas la bonne approche. Il y a une multitude de problèmes, et un grand nombre de solutions spécifiques... pourtant rien dans tout ça n'est de nature à rendre le monde soutenable : on ne parvient guère qu'à réduire légèrement le taux d'aggravation du processus de dépassement écologique planétaire. Les « solutions » auxquelles vous vous intéressez, êtes-vous certain qu'une fois déployées dans le monde réel et agrégées, elles conduiront réellement à une amélioration de la situation ? Les bonnes intentions sont légion, mais les déconvenues sont non moins rares hélas. Ce que j'observe, c'est que même si - fort heureusement - il existe de nombreuses options d'atténuation et d'adaptation viables, il y a de façon plus globale un problème de méthode et une absence de coordination globalement cohérente. Voilà pourquoi j'ai décidé de contourner ces écueils qui nous font perdre un temps et des ressources précieux et qui nous incitent à investir dans des « solutions » qui trop souvent, une fois implémentées dans le monde réel, finissent par accentuer les problèmes en dépit des belles convictions qui meuvent les porteurs de projets et des évidences qui leur étaient apparues a priori. L'approche que j'ai élaborée ne pêche pas - comme les mesures ou projets que je vois à quelques exceptions près - par excès d'optimisme sur notre capacité collective à changer le monde puisqu'elle part de l'hypothèse que nous n'y parviendrons probablement pas (pas suffisamment et pas suffisamment vite, en tout cas) ; elle esquive les verrouillages et évite le risque de générer des effets rebond pernicieux. Je vous invite à revoir les 7 minutes comprises entre 30'07 et 37'08 - à partir d'ici : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-bTii_KdfXRI.html. J'ignore à quel point vous avez été attentif durant le visionnage de cette vidéo ou bloqué dans une posture de dénigrement à mon endroit, mais si vous avez déjà intégré ce passage et embrassé ses implications, eh bien je vous l'affirme : vous faites partie d'une ultraminorité, bravo à vous. Même ceux qui sont très au fait de tous les dysfonctionnements que j'évoque et qui font des analyses systémiques à leur niveau (ceux qui travaillent par exemple sur le problème du climat et/ou celui de l'eau et/ou celui de l'énergie et/ou celui de l'accès aux ressources et/ou celui de la biodiversité... et expliquent - à juste titre - qu'il s'agit là de problèmes systémiques), et même ceux qui connaissent bien les questions liées à l'Anthropocène, à la Grande accélération, aux limites planétaires, aux « Limits to Growth »... en sont restés à une posture consistant à mettre bout à bout des « solutions » pour atténuer et adapter, ou bien à préconiser de grandes décisions au niveau politique (national voire supranational)... qui n'ont aucune chance d'être prises et appliquées sauf si elles n'induisent finalement aucune remise en question profonde du système en place. La somme de toutes ces propositions expertes, de toutes ces déclarations d'intention charitables, de toutes ces volontés magnifiques ne bouclera pas, malheureusement. Ça marchera jusqu'à un certain point, ça contribuera à limiter la casse et c'est déjà ça de pris... mais ça ne nous évitera pas des dévissages vertigineux ; la plupart du temps, on aggravera des symptômes en tentant d'en soulager certains autres. C'est une des raisons pour lesquelles je propose une troisième voie, qui s'inscrit au-delà du désormais conventionnel diptyque atténuation-adaptation. Bref, je ne vous refais pas la conf, si vous n'avez pas voulu aller jusqu'au bout de cette vidéo et si je vous insupporte, ce texte n'y changera certainement rien. D'ailleurs, en réalité c'est bien davantage à l'intention des autres internautes qui pourraient tomber dessus que je prends le temps de l'écrire à l'occasion d'une correspondance entre deux trains. [1/2 - À suivre]

[2/2 - Suite et fin] Vous voulez à tout prix des « solutions concrètes » ? Il en existe des milliers, spécifiques à chaque facette de la grande équation sociétale ou planétaire : vous êtes libre d'aller vous abreuver à la source de ces idées, il y a légion de spécialistes qui sont force de propositions dans leurs champs disciplinaires respectifs. En ce qui me concerne, ma valeur ajoutée principale réside ailleurs, je propose une stratégie et une méthodologie plutôt que des « solutions » classées par thématiques : celles que portent tous les spécialistes pourront éventuellement trouver leur place dans le cadre que je propose pour mettre les peuples en capacité de gérer dans la dignité une bascule sociétale à présent inéxorable, tout en préservant la nature au passage. Je fournis un cadre dont l'ambition est de permettre la mise en cohérence globale des actions présentes et futures, au-delà des différentiels de credos, de modes opératoires, de culture, d'état d'esprit et de radicalité. Il s'agit de structurer les mobilisations individuelles et collectives et d'« empouvoirer » les gens et organisations en les alimentant avec de nouveaux principes organisateurs et des clés utiles, des leviers actionnables, mais aussi des avertissements cruciaux et des retours d'expérience riches d'enseignements, leur permettant d'opérer des transformations territoriales constructives et d'organiser des réseaux interterritoriaux et intercommunautaires résilients - le tout en prenant en compte la complexité des bouleversements comme celle des verrouillages du système existant. Si vous ne m'avez pas attendu pour poser par vous-même un diagnostic systémique et pour articuler une vision multidimensionnelle à la fois globale et nuancée des voies de sortie possibles, c'est formidable. J'ignore combien de temps vous y avez consacré, pour ma part c'est le fruit d'un travail acharné de plus de quinze ans et cela reste une démarche artisanale en évolution perpétuelle. Et si, donc, vous êtes convaincu de savoir quoi faire et avez la foi que cela va améliorer concrètement et durablement la situation pour les peuples et la nature, je m'en réjouis sincèrement. Aussi, sur la seule base de vos commentaires car je ne sais rien de vous, je me dis qu'il ne vous manque plus qu'à travailler sur la bienveillance et la capacité à coopérer avec tous types d'autres personnes dans un esprit d'ouverture et de tolérance, qualités indispensables pour créer un monde non seulement viable mais aussi vivable pour le plus grand nombre. Pour conclure, j'en reviens à cette « valeur ajoutée » que je fais de mon mieux pour apporter au maximum de personnes avec les modestes leviers d'influence qui sont les miens à ce stade : certains la perçoivent et en comprennent l'intérêt déterminant, tandis que d'autres n'y sont guère sensibles. Navré de n'avoir pas su vous convaincre. Sachez toutefois qu'avant de reprocher à quelqu'un de ne rien proposer de concret, on se renseigne : je ne me résume pas à cette intervention de 90 minutes. Pour votre information, j'ai consacré près de dix ans à rechercher des « solutions » et en ai développé ou codéveloppé des centaines, littéralement, avant de saisir que ma valeur ajoutée différenciante devait impérativement se situer à un autre niveau sous peine de fourvoiement. Je vous recommanderais bien des formats d'intervention plus longs dans lesquels j'ai davantage le temps de développer ma pensée... mais si je vous soûle déjà tellement qu'il vous est insupportable d'aller au-delà d'1h10, je ne vais pas vous renvoyer vers des contenus de 2h30 ou 3h. Parmi les « solutions » sur lesquelles j'ai planché, je partage néanmoins avec vous deux exemples qui rassemblent dans deux documents un certain nombre de ces idées : • le programme de transition écologique dont j'ai impulsé et piloté l'élaboration quand j'étais coordinateur national de la commission Environnement & Soutenabilité de Nouvelle Donne en 2015-2016 : www.nouvelledonne.fr/wp-content/uploads/2017/01/Programme-de-transition-ecologique-de-la-CTN-Environnement-et-Soutenabilite.pdf • le programme de transition sociétale que j'ai conçu et dont j'ai supervisé l'écriture en 2017 pour la candidate citoyenne à l'élection présidentielle Charlotte Marchandise-Franquet : charlotte-marchandise.fr/wp-content/uploads/2019/07/PROGRAMME-CHARLOTTE-MARCHANDISE-FRANQUET-COMPLET.pdf Sachez également que je forme des élus et agents territoriaux à la sécurité globale des territoires - au plus près possible du terrain. Si rien de cela ne trouve grâce à vos yeux, je vous souhaite d'identifier et de faire (ou, au minimum, de faciliter) ce qui vous semble mieux adapté à votre appréhension personnelle des grands enjeux de notre temps, et de concentrer votre énergie sur le faire (tel que vous le conceptualisez) au lieu d'en dissiper à critiquer ceux qui s'engagent pour le changement d'une façon qui ne vous correspond pas. Faites au mieux. Bien à vous, Arthur Keller

Ces gens gagnent leur vie en alertant sur les catastrophes présentes et futures, un fond de commerce inépuisable, surtout que les gouvernements, grosses industries, ect, en ont rien à carrer et continuent leur business comme si de rien n'était. Nous aurons quelques petites taxes pour remplir les caisses et continuer d'appauvrir les pauvres, c'est tout, on se réjouit.....

@@annehugonet2621 Qui sont « ces gens », au juste ? Votre commentaire est injurieux. Nous ne nous connaissons pas, vous n'avez pas la moindre idée des raisons pour lesquelles je fais ce que je fais et des conditions, notamment financières, dans lesquelles je le fais depuis des années d'implication personnelle. Je vous invite à éviter de définir de façon hasardeuse et tendancieuse une catégorie « ces gens », et surtout à ne pas m'y ranger alors que vous ne savez rien de moi ni de mon activité. Par avance merci.

on attend toujours l'argument

sa petite guerre en attendant, elle lui permet d'avoir quasiment 5% de croissance, pendant que l'occident est en train de s'effondrer économiquement.

??? NO COMMENT !!!