Les nuages, j'aime les nuages... Hi, hi, je m'en souviens. Apres mepriser la beaute, l'or, etc. peut etre il nous montre que tout le monde a besoin d'aimer quelque chose. Souvenirs d'un espagnol amoureux de la France, sa literature comprise.
On glose sans fin sur l'absurde véhiculé par ce roman, mais il faut sortir du carcan eurocentriste pour s'apercevoir que ce roman est un condensé de mentalité colonialiste, car dans ce récit tout un peuple est superbement ignoré, aucun indigène n'y a de nom. Marc Ferro disait à propos de l'indigène algérien dans son livre 'Histoire des colonisations' : _Autant dire qu’il n’est pas un homme, un citoyen comme les autres. Le langage l’atteste : un Européen témoigne un jour devant le tribunal : « Y avait-il d’autres témoins ? » demande le juge. « Oui, cinq, deux hommes et trois Arabes. » Celui-ci n’a d’ailleurs pas de nom : outre qu’on le tutoie, il s’appelle toujours Mohamed, pour le mâle, Fatma, pour la femelle._ Ce roman est lu différemment selon que le lecteur est un européen ou un ancien colonisé.
