Récemment, j'ai découvert que certains lecteurs reprochaient à Bérengère Cournut son traitement de la culture Inuit dans son roman De pierre et d'os. Une autrice blanche européenne ne pourrait faire justice à un peuple minoritaire très éloigné à tous points de vue. Alors, quelle est la frontière entre la fiction et l'appropriation culturelle ? Un romancier peut-il écrire toutes les histoires ?
Cet épisode de Hiatus en version audio seulement, disponible sur les plateformes de podcast.
Point d'attention : cet épisode ne se veut pas exhaustif sur la question de la représentation en littérature, mais concentré sur le livre de Bérengère Cournut et d'autres livres similaires, notamment de cultures minoritaires comme les Inuits et Sâmis ici mentionnés.
Livres mentionnés :
- De pierre et d'os, Bérengère Cournut (roman qui se déroule en terre inuit)
- La couleur des sentiments, Kathryn Stockett
- Le dernier lapon, Olivier Truc
- Anta, Andreas Labba (roman sur la vie d'un jeune Sâmi)
- Sanaaq, Mitiarjuk Nappaaluk (1er livre écrit en langue inuit)
- Le harpon du chasseur, Markoosie Patsauq (littérature inuit)
- Croc fendu, Tanya Tagaq (littérature inuit)
- Le droit au froid, Sheila Watt-Cloutier (essai inuit)
- Those who run in the sky, Aviaq Johnston (littérature jeunesse inuit)
- Quel est mon superpouvoir? , Aviaq Johnston (littérature jeunesse inuit)
28 дек 2021