L'idée de faire des vidéos sur des profs de prépa ou des enseignants à l'université connus est ULTRA bonne. De 1 parce qu'on y retrouvera sûrement tous un ou 2 profs qui nous ont marqué De 2 parce qu'ils permettront de mettre en valeur un métier qui est trop dénigré parfois. Au passage : courage à tous les taupins qui vont bientôt passer leurs écrits !
Super histoire ! Je ne connaissais pas. Lorsque j'étais étudiant, la technique du bachotage m'a permis de réussir tous mes écrits sans trop de problème mais par contre les oraux... Ayayaya.... Une boucherie comme tu le résumes si bien dans la vidéo. Pourtant quand tu vois que tu as du mal, que tu ne piges pas et tu n'arrives pas à faire plein d'exercices... La peur monte et du coup... bah tu vas vite à la solution de facilité pour te rassurer. J'ai encore gardé aujourd'hui une pile de sujet de concours X-ENS et même agreg. sur 10 ans que j'ai bachoté comme un psychopathe. La peur me rendait totalement fou.
Il se trouve qu'il y a quelques année, j'ai fait passer les oraux d'informatique au concours des ENS. Nous étions 2 examinateurs donc chaque sujet a été donné à 4 étudiants (2 en parallèle sur 2 créneaux consécutifs pour éviter toute fuite). Nous avons eu 1 an pour nous y préparer et on avait une contrainte: interdiction de proposer un sujet déjà tombé précédemment dans l'histoire du concours. L'épreuve d'informatique était suffisamment jeune pour que ça ne soit pas totalement déraisonnable mais je peux vous assurer que trouver suffisamment de sujet a été très sportif. Et oui, un certain nombre de sujets ont été des adaptations de papier de recherche. Ceci dit, mon collègue et moi-même avions des spécialités différentes et pour éviter de partir trop loin, chaque sujet écrit par l'un a été fait en conditions réelles par l'autre pour validation. Ça a été passionnant mais extrêmement stressant.
@@spirit273 Donner l'intégralité d'un sujet serait un poil bourrin mais je peux donner l'idée générale d'un des sujets. Thème: tas min dans un environnement multi threadé. Intro. On explique le concept de verrou pour éviter que 2 processus ne modifient une structure de donnée en même temps et qu'on aboutisse à quelque chose d'incohérent. Q1. Montrer qu'un tas classique bug dans un environnement multi-threadé. Réponse. Pour la suppression, on fait des modifs de la racine vers les feuilles. Pour l'insertion, c'est l'inverse. On peut avoir un dead-lock. Q2. On relâche la contrainte sur la forme de l'arbre du tas et on suppose qu'on a une opération "fusion" qui est thread-safe. Implémenter les opérations classique d'un tas. Réponse: Pour l'insertion, on crée un tas avec 1 seul noeud qui contient ce qu'on veut insérer et on fusionne. Pour la suppression du min, si on supprime la racine, on obtient 2 tas qu'on peut fusionner. On donne un premier algorithme pour la fusion naif. Q3. Donner la complexité Q4. Modifiez la structure pour obtenir des opérations en temps log(n). L'idée était que les étudiants retrouve les S-trees. On donne une nouvelle implémentation (cette des skew-trees). Q5. Montrer que dans le pire es cas, on a peut avoir une fusion en temps linéaire On pose une fonction de potentielle. Q6. Montrer que le temps amorti est log n. Commentaires. Nous ne nous attendions pas à ce que le sujet soit faisable en soit. En ce qui me concerne, je voulais éviter d'être volontairement "méchant". Le but était de trouver des étudiants qui réfléchissent bien et qui sont un minimum créatifs. Un étudiant qui aurait proposé 10 idées différentes mais qui n'auraient pas fonctionné et qui serait resté à la question 1 aurait pu avoir une bonne note.
C’est intéressant, quand j’ai passé les concours, j’ai entendu dire que la seule raison au pourquoi Ginette et Louis Le Grand donnés autant d’étudiants à l’X où aux ENS, est parce que “magiquement” la plupart des étudiants étaient préparés la veille avec des sujets de concours “inventés” qui comme par magie retombés le jour des examens. Vous l’avez bien compris la seule différence entre eux et les autres c’est que eux, leurs profs ont un réseau assez bon pour connaître les examinateurs/colleurs des examens, et les potentiels sujets qu’ils donneront.
Je suis actuellement en école d'ingé après prépa (MP) et j'avoue avoir perdu 80% de mes notions apprises. J'étais dans la team bachotage, et il est vrai qu'il est bien plus intéressant de comprendre les notions. Cependant vu le nombre de notions qu'on découvrait et apprenait chaque jour, il est très compliqué de les approfondir une par une. je préférais les survoler sans forcément comprendre le fond, non pas par désintérêt mais surtout par manque de temps. Ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai tout perdu. Tes vidéos me permettent de me replonger dans mes années de prépa et me rappellent à quel point j'aimais et j'aime les maths
Je suis qu'en 1ère générale et ce phénomène est déja très présent. C'est malheureux mais la plupart des élèves ne font que recracher le cours sans essayer de réellement le comprendre puis oublie tout. Et c'est compréhensible car c'est tout simplement impossible de tout mémoriser. En maths c'est tranquille mais si on prend en compte toutes les manières c'est impossible. En prépa ça doit être encore pire.
@@laurelabouffe J'ai remarqué ce phénomène lors ses cours de maths/physique que je donne. Après les notions au lycée sont très basiques (comparé à la prépa), mais il est toujours intéressant de les comprendre. Cela fait de bonnes bases pour la suite. Un des problème vient aussi (selon moi) des enseignants qui ne s'attardent pas plus sur les notions. Ils se contentent de présenter les résultats et/ou théorèmes.
@@anoxie1301 partie "comprendre" n'est plus d'actualité. La plupart savent résoudre les exercices basiques en appliquant la méthode (parfois sans comprendre pourquoi ils le font) mais quand il faut un minimum raisonner il n'y a plus personne. Je suis consciente qu'il y a un gouffre énorme entre les maths du lycée et celles de la prépa mais si dès le lycée on ne pousse pas les élèves à essayer de comprendre ce qu'ils font alors je n'ose pas imaginer ce que ça sera une fois en prépa.
J'ai arrêté les math après la seconde grâce a la reforme du bac. Mais tes anecdotes et tes vidéos sont toujours aussi croustillantes : je regrette de ne pas avoir poursuivi le programme.
Pas faux ! J'ai arrêté bien avant la réforme du bac et suis devenu musicien pro. Les maths au-dessus d'un certain niveau ne servent en effet qu'à nuire à l'être humain. Que ce soit dans le militaire, dans la recherche fondamentale, dans la banque, ces gens sont toujours axé sur le découragement et l'impossibilité de les lire / comprendre pour donner à ce genre d'élite un pouvoir politique. Je ne regrette rien.
Quelle joie d'entendre cette critique du bachotage, que j'associe à cette maudite prépa où j'enchaînais les exos sans rien piger aux théorèmes utilisés. Ce n'est que 20 ans plus tard, après avoir largué mon job d'ingé pour devenir infirmière psy, que j'ai pu revenir tranquillement aux fondamentaux, sans autre enjeu que le fun et l'émerveillement, et enfin comprendre. À ce titre, ta chaîne est géniale fait partie de mon top 3 avec scientia egregia et 3blue1brown. Merci !
Je ne suis qu'en Terminale, mais j'apprécie énormément , que ce soit par la diction ou les sujets choisis. C'est à chaque fois un pur bonheur de voir tes vidéos , qui nous font découvrir les histoires d'écoles prestigieuses ou même de problèmes mathématiques magnifiques ! bref merci pour ce que tu fais et continue comme ça t'es un bon !
J'ai beaucoup aimé la morale de fin sur le bachotage et finalement la manière d'aborder efficacement les maths. Je me suis rendu compte si tard que ma façon de bosser les maths était si peu convaincante, et en fait aucun prof t'explique ce genre de trucs (enfin dans mon cas). Du coup, les personnes naturellement curieuses sont avantagées. J'ai passé 3 années dans le sup à apprendre des méthodes et des corrections d'exercices (avec des 16-17 de moyenne), étant persuadé que ce que je faisais était bien. L'arrivée en Master fut violente mais ma remise en question ne fut que progressive. Aussi, certains formats d'épreuves ont tendance à favoriser le bachotage, je pense par exemple aux oraux d'agreg que j'ai passés. Alors certes, il faut comprendre ce que tu racontes quand tu fais ton développement, m'enfin ça n'empêche pas d'apprendre comme un teubé des démonstrations de 15min que t'auras oublié dans les grandes lignes 1 mois plus tard (souvent plus d'une cinquantaine en comptant toutes les leçons). Aujourd'hui, en tant que prof, je n'arrête pas d'insister auprès de mes élèves sur le fait de s'approprier les définitions, propositions et théorèmes qu'ils rencontrent en les illustrant avec leurs PROPRES exemples, contre-exemples, modification d'une hypothèse etc.. La curiosité et l'appropriation des concepts avec son propre vocabulaire sont les clefs de la compréhension à long terme (et pas qu'en maths). La mémoire fonctionne comme ça en établissant des liens entre les différentes connaissances. Ce genre de savoir est trop souvent (volontairement ?) passé sous silence à l'école et participe à une conservation, voire un agrandissement des inégalités dues à un héritage culturel familial. Je renvois à la vidéo d'Alain Connes (ancien médaillé Fields) qui en parle mieux que moi. Love de tes vidéos Axel.
Ça serait cool de faire une vidéo sur la Géométrie ...Juste une présentation sommaire de ce qu'on peut tâter pour différentes Géométries...Je pense qu'on parle très peu de ce domaine mathématique quand il s'agit de promouvoir les maths et c'est dommage...En tout cas, ce serait vraiment cool d'en parler 🙏🏾🙏🏾
C'est vaste quand meme! Tu veux qu'il prenne un penchant plus educatif, informatif, ou reellement essayer de faire un point general sur l'etat de la geometrie actuelle ? Apres je t'accorde un truc, des petits survols de sujet avances type recherche serait pas mal, pour montrer a quoi ressemble les mathematiques quand on se salit bien les mains.
Ça me rappelle un short qu'il avait fait il y'a un an. La géométrie symplectique c'est beau et horrible à la fois. Mais je sais pas trop si c'est encore beaucoup à la mode aujourd'hui.
@@vladinosky Je suis passé par l'X de 2019 à 2022 et je peux garantir que à part une vague interprétation géométrique du déterminant par ci et un ou deux exos géométrique genre théorème des sept cercles par là, le plus géométrique qu'on fasse dans le programme de MPI c'est de la topologie et des graphes de fonctions (intégrale de lebesgue, fonction de Peano, escalier du diable)
Les oraux de l'X lorsque je les ai passé c'était un enfer, c'était un système de séries. Tu l'apprenais le mercredi et le lundi suivant tu partais a tes oraux direct, t'avais a peine le temps de te remettre du fait que tu es admissible. 😅
@@abcdefgh-db1to nope le fait d'apprendre le mercredi d'avant que tu étais admissible c'était spécifique a l'X. Les autres écoles tu apprenais tout en même temps, au moins une semaine avant, quelque soit ta série.
ce qui est plaisant dans tout ca c'est de voire au moins une personne qui parle des maths comme si on était de regarder un animé du mangas au calme tu es doué. merci pour tes vidéos je t'ai découvert par hasard sur les tes vidéos sur l'enfer des épreuves à l'ENS
Ta vidéo est vraiment intéressante :D Je suis en pleine révision pour les concours et c'est en fin d'année qu'on se rend compte de la montagne d'informations qu'on acquiert tout au long de l'année (Maths, Physique, SI, Chimie, Info) et ta conclusion a fait écho dans ma petite tête. Comprendre "à la perfection" chaque notion en maths par exemple, est tout simplement impossible. Trop peu de temps pour VRAIMENT approfondir les notions (même en 5/2 c'est compliqué) et c'est bien malheureux... Merci pour tes vidéos :D
Courage ! De manière générale je plussoie, ne pas emmagasiner pour emmagasiner, mais aussi pour l'intérêt intrinsèque d'un(e) notion/pb/exo ! (et se changer les idées en travaillant la lv, sur yt p.e.)
c'est beau ce que tu dis à la fin , je suis chimiste mais j'aime bien m'intéresser à la source de toute la science la mathématique ... continue ton format est cool
J‘ai suivi les classe préparatoire a Paris entre 1979 et 1981 avec des profs normaliens brillantissimes. Je suis devenu ingénieur et j’ai maintenant passé la soixantaine (si si, faites le calcul, je crois que l’épreuve est abordable même pour les non X-ENS) et même s‘il m‘en reste quelques notions je ne comprends absolument plus rien à ce que vous racontez. Et pourtant je reste scotché á vos vidéos. C‘est peut-être ça aussi une des définitions du talent: grâce a vous je suis captivé tout en étant largué, c‘est pas mal quand même, non ?
Hahaha, la maîtrise des connaissances... Quand j'étais en sup, je refaisais de temps en temps l'intégralité des démos du cours (sans détailler la rédaction, juste la liste des idées et des arguments), et je trouvais que ça me donnait une assurance extrêmement solide. Je n'ai jamais eu l'intuition la plus brillante, mais je savais pourquoi les propriétés de mon cours étaient vraies, je pouvais l'expliquer et adapter les techniques de preuves présentes dans le cours permettait déjà de venir à bout d'un très grand nombre d'exos sans grande difficulté. En spé, avec le passage en classe étoile, le rythme beaucoup plus soutenu (le cours beaucoup plus fourni) et les attentes beaucoup plus hautes, je n'ai pas trouvé le temps de faire ça avec la totalité de mes cours mais j'avais tout de même une bonne maîtrise et une bonne compréhension de la grande majorité du cours. Bon, malgré une note correcte en maths, les écrits de l'X se sont pas très bien passés du coup j'ai pas pu voir ce que donnaient les oraux (je pense que je n'avais de toute façon pas assez d'intuition pour les réussir). Mais par contre, depuis mon arrivée à CentraleSupélec, il y a eu un tel relâchement, c'est vraiment terrible. Comme il y a pleins de trucs à faire à côté, je passe peu de temps à bosser les cours, et quand je le fais c'est souvent peu de temps avant le partiel. Effectivement, les connaissances restent pas ancrées bien longtemps...
@@oscar373 après, il faut savoir que beaucoup d'écoles offrent de nombreuses possibilités pour poursuivre un parcours très scientifique. À CS, il y a la possibilité de poursuivre un parcours universitaire jusqu'à obtenir un master (et par exemple si on en a envie poursuivre avec une thèse après avoir obtenu le diplôme de l'école). Même si on a pas envie de suivre un cursus entier en parallèle, il y a plusieurs options pour suivre un parcours renforcé en maths. En général, ce ne sont pas les options qui manquent. C'est juste que l'école offre de très nombreuses activités autre que le travail, et c'est à ces dernières que j'ai donné la priorité, personnellement. Ma baisse de sérieux et de niveau mathématique dont je me plaignais n'est que le prix à payer pour toutes les belles choses que j'ai découvert avec le milieu associatif. Donc bon, même si ce système ne conviendra pas à tout le monde, je te déconseille d'abandonner les écoles d'ingénieur sous prétexte que tu souhaites continuer les maths à un niveau avancé. Tu ne seras peut être pas encouragé à le faire, mais je suis certain que tu en auras la possibilité si tu le souhaites (et puis en vrai on fait des maths avancées, juste qu'on les maîtrise moins qu'avant parce qu'on travaille moins)
Après quand ça a été bien bossé en prépa ça revient vite. Quelques mois après ma thèse j'ai dû ressortir des cours de physique de spé oubliés depuis les concours, et c'est revenu assez vite :) En école il faut trouver un compromis entre travailler les cours intéressants/valider les autres et profiter de tout ce qu'il y a à faire, ça passe vite. Et si on veut refaire des sciences poussées on prépare l'agreg ou on fait une thèse ensuite
Ayant fait une des plus grandes prépas de la Région Parisienne, j'ai passé toute la batterie de concours en 84 et 85. Eh oui à l'époque on ne décourageait pas encore les Spé à redoubler et 50% des étudiants faisaient 5/2, donc les classes de Spé étaient classiquement constituées de deux tiers de 3/2 et d'un tiers de 5/2. Très intéressant pour le passage d'expérience. Bref, pendant les oraux, il y avait des grands tableaux dans les couloirs, un dédié à chaque école, et quand un étudiant rentrait d'une colle, soit il avait eu un exo connu et il le notait afin que nous puissions avoir une idée de la récurrence de chaque exo, soit il avait eu un exo inconnu et il notait l'énoncé et ce qu'il avait de résolution. Nous pouvions donc arriver aux oraux en étant certain à 90% de ne pas être surpris. Chaque année certains se dévouaient pour faire un petit carnet des exos de l'année et cela restait pour les années suivantes. Nos profs puisaient dans ces carnets pour nous proposer des interrogations et des colles tout au long de l'année. Une méthode très efficace pour intégrer le maximum de personnes. En tous cas pour les 5/2 c'était au minimum Ulm, X, Centrale ou Mines. Supélec au pire du pire.
J'adore. Quel endroit unique, la France. Pendant la scolarité normale en école publique, on se fait humilier en maths par les autres pays européens, pour speeder au maximum en terminale, et arriver à un niveau inatteignable pour 99.9% des gens en polytech. Du génie, réservé aux plus riches.
Pour info, en MP* des meilleures prépas on va bien plus loin que le programme, en partie pour préparer les oraux des ENS qui vont bien au delà du programme (bien plus que l’X). La transformation d’Abel que tu cites était dans mon cours même si hors programme. Idem sur les suites de Cauchy, la complétude de R, etc.
Après c’est peut être beaucoup plus rentré dans l’esprit du programme, en 88 la transformation d’Abel était sûrement pas du tout vue parce que c’est vrai qu’aujourd’hui c’est pas très hors programme Abel
Le hors programme, ça reste théoriquement infini, donc même en faisant du hors programme, si des examinateurs veulent aller dans des choses un peu exotiques, ça ne sera pas suffisant. L'intérêt du hors programme pour moi est plus de compléter le cours, de lui donner un peu plus de profondeur (j'étais en PSI, on était loin de faire du hors programme en maths, mais légèrement en physique et SI)
@@NicolasGin je suis pas d'accord avec toi. Le HP susceptible d'être abordé aux oraux est à l'adhérence du programme (si tu permets l'image mathématique), on ne va pas te donner un exercice où il n'y a que des notions inconnues. Donc il est tout à fait possible de faire le tour grossièrement des principales notions abordables en HP en concours. Evidemment il n'est pas question de traiter tous les exercices imaginables, mais simplement d'avoir déjà réfléchi à ces notions.
Salut très bonne vidéo. Juste pour le message de fin je suis pas totalement d'accord. L'X est très militaire même dans ses exercices, cela demande donc de connaitre un grand nombre de techniques sans forcément les comprendre. Pour ma part ma meilleur note a l'X était un full bachotage d'exo que j'avais deja fait. Par contre ce que tu dis est très vrai pour les ENS où la il faut etre plus réféchi et plus prendre son temps
Moralité de cette vidéo: commencez à bosser le programme de prepa dès la seconde ( comme le font tous les élèves des grands lycées parisiens ) et ainsi vous arriverez en prépa avec plus de temps pour approfondir.
Bon, petit correctif sur la fin de ta vidéo. Je ne suis pas d'accord avec toi, et ce pour plusieurs raisons : 1) A l'écrit, le bachotage intelligent permet d'être à l'aise avec certains sujets qui tombent régulièrement, et ce tout particulièrement sur les sujets Centrales. Bachotage intelligent = avoir vu plusieurs fois les questions classiques sur certains éléments dans l'adhérence du programme. 2) A l'oral, tout particulièrement à l'X, le bachotage est plus qu'utile. En effet, les exercices ne changent pas suffisamment d'une année à l'autre pour empêcher qu'une classe prépa "collectionne" les exercices des oraux d'une année dans le but de les transmettre à la promotion suivante. Retomber sur un exo déjà vu survient un nombre non négligeable de fois (et je parle d'expérience), et c'est d'autant plus vrai pour les TPs (physique principalement), où le cardinal de l'ensemble des sujets possibles est encore moins grand qu'ailleurs, ce qui permets aux séries plus tardives de profiter des retours de ceux qui sont passés en premier + les années précédentes pour apprendre au moins une partie des TPs. Je te laisse imaginer l'avantage que tu as si tu as déjà fait ton TP de physique ou ton sujet d'ADS... 3) "Le bachotage se détecte"... Non, si tu es un élève intelligent, tu ne vas pas torcher un exo hors programme en balançant la solution dès que l'examinateur t'as donné l'énoncé. Tu vas simplement donner des pistes, faire semblant de réfléchir et de galérer un peu, avant de remarquer plus ou moins clairement ce qu'il faut pour trouver l'astuce. Je précise que je n'ai été témoin de ces failles qu'à l'X en raison du plus faible renouvellement des exercices, et du caractère frustrant des exercices, particulièrement en maths où il te faudra trouver/apprendre l'astuce pour résoudre. Aux taupins qui parviendront à la fin de mon commentaire, 1) retournez bosser 2) ne sombrez pas dans le bachotage intensif, comprenez juste que les prépas ne jouent pas à armes égales
jsuis en terminale spe maths avec 8 de moyenne et je compte pas continuer les maths par la suite mais se taper ce genre de videos et ne rien y comprendre en admiration ca oui
Vidéo très interressante, comme d'habitude. Pour la référence du "trouvé dans un manuscrit à Saragosse" c'est évidement une référence au roman "Manuscrit trouvé à Saragosse" de Jan Potocki, comme quoi les matheux peuvent avoir de l'humour.
En vrai, ça peut être très intéressant de passer 20h sur 8 sujets. Plus on grimpe dans les maths académiques plus tout est lié, et on se rend compte que les théorèmes les plus fort sont démontrés en mélangeant des techniques de plusieurs faces des mathématiques.
J’étais en prépa il y a 5 ans maintenant … j’ai vraiment aimé ça et maintenant je suis encore en train de faire mes études mais à l’étranger 🥲 ça ne finira donc jamais ? Avec ta vidéo je me rends compte pourquoi j’ai commencé et pourquoi je me retrouve encore aujourd’hui en physique et informatique ❤(peut être que j’aurais du choisir math)
Merci Axel pour ta vidéo. Toujours de la qualité c est super. C est marrant à la fin de ta vidéo j ai pensé directement à une citation de Montaigne qui disait " mieux vaut une tête bien faite qu une tête bien pleine. Allez bonne soirée et merci encore
En 2015, en 5/2, en PSI (donc pas une filière de matheux), j'ai été admissible à l'ENS Cachan, dans les oraux étaient communs à ceux de l'X. J'ai réussi facilement la première question, une question d''échauffement" puis je n'ai rien compris du tout au reste (je crois qu'il y avait de la topologie). Mais j'ai été investi et j'ai essayé de rebondir sur tous les indices et j'ai eu 12 (alors que j'ai eu 5-6 sur toutes les autres matières), alors qu'honnêtement c'est l'examinateur qui a corrigé l'exo. Aux Mines, il y avait un exo super classique et facile d'échauffement où j'ai fait une grosse erreur de calcul, ça m'a détruit mentalement. L'examinateur s'est énervé quand il a vu que je doutais sur la méthode à employer sur l'exo dur (alors qu'il avait dit que mon idée était bonne). D'où un 6 Quelqu'un de très fort arrivera toujours à avoir une grande école, mais les oraux sont quand même plus aléatoires que les écrits (aux oraux de centrale, qui ne m'intéressaient pas, je suis tombé sur le même exo qu'en entraînement, j'ai dû faire semblant de peiner un peu à le faire...j'ai eu 15)
J’ai connu à l’armée un jeune Aspirant de polytechnique venu dans le cadre de son stage en corps de troupe. J’ai pu discuter un peu avec lui et ça m’a bluffé à quel point ce type était câblé (intelligent). Grâce à ta vidéo j’ai pu comprendre à quoi son quotidien ressemble. Dans une autre vie, si j’étais plus doué en mathématiques ça m’aurait plût de faire polytechnique. Bonne vidéo
ça dépend, même parmi les ingénieurs certains ne font jamais de maths et d'autres beaucoup, il y a un large spectre. Même des ingénieurs en mécanique m'ont dit parfois qu'ils avaient dû retravailler la diagonalisation de matrices (on est pas sur du sujet d'Ulm mais c'est pas juste des additions dans un tableur non plus)
@@pablo2426 c'est bien le gros problème de l' école moderne. Bientôt pour pouvoir travailler il va falloir avoir 30ans. Quand je vois le niveau des diplômés avec une prépa, je préfère prendre un dut. Ok il sera moins bon sur le long/tres long terme mais en sortie d'école, il faut au moins 2 ans a un prepa pour le former, c'est pas rentable, l'entreprise ne peut pas se substituer à l'école
Je viens de réussir à faire l exo 5 avec la methode de Laplace que j avais déjà vu dans un exo après recherche sur internet j ai vu que la phase stationnaire était une méthode issue de celle de Laplace. C’était assez joli merci pour cette exercice je ne sais pas si j’en essaierai peut être un autre je verrais.
Haha, j'ai passé les concours en 88. Je n'ai aucun souvenir de mes oraux de maths à l'X. Je me souviens juste que j'avais majoré l'oral de physique de ma section. J'étais tellement bien préparé et les exos étaient tellement standards que j'avais déjà les réponses en tête avant que les examinateurs ne finissent de poser les questions (j'ai du résoudre 3 exos en 30 minutes). Je me souviens aussi qu'il y avait des Tex Avery qui passaient sur des TV dans les couloirs des oraux de langue, pour détendre les candidats j'imagine (plutôt sympa). L'oral de math à Ulm (toujours en 88), c'était une autre histoire... Là effectivement on ne cherchait pas à tester que des connaissances, mais aussi une capacité à réagir face à des exercices difficiles (avec l'aide de l'examinateur). De mémoire, j'ai réussi à arriver au bout de l'exercice d'algèbre et à 80% de celui d'analyse (posé par Jean Dolbault).
J'ai fait Maths Sup Maths Spe, en ayant l'impression de rien vraiment comprendre aux mathématiques, pourtant si belles quand on prend son temps pour les explorer, à son rythme et avec envie. En prépa on n'a pas le temps de s'arrêter pour contempler et méditer en profondeur sur les différents concepts qui s'entremêlent et sont souvent étonnement liés entre eux, et c'est très dommage je trouve... Je serais heureux de discuter avec des gens qui partagent la même vision et qui ont découvert bien trop tard et souvent en solitaire bien après leurs études, que les maths pouvaient vraiment être passionnant. (Surtout quand il y a des applications très concrètes derrière...)
J'aime beaucoup le contenu et le ton, vraiment sympa et merci pour ça 👍 En revanche, le rythme monté volontairement en mode speed (peut-être d'inspiration "Bref" (?) ) est assez pénible pour moi. J'aurais préféré un rythme posé offrant un temps de respiration. Pour paraphraser Cédric Villani s'exprimant dans l'une de ses conférences, la vitesse de réflexion est une chose mais la profondeur du raisonnement la surpasse. Merci pour ce partage 👍
Cette vidéo suscite beaucoup d'intérêt et j'ai vraiment bien aimé le format. Je trouve ça très passionnant de discuter de sujets de maths ! (malgré que ce soit des vacheries sans nom).
à 0:06 "Drahi - X Novation Center" pour une formation militaire, il existe des références qui affichent un patriotisme plus évident que Monsieur Patrick Drahi, officiellement domicilié à Zermatt (2009-2016) contesté par le fisc Suisse lui reprochant d'habiter réellement dans la banlieue de Genève et se faisant il évade 7,5 milliards d’euros du canton genevois. L'homme aux 5 nationalités qui réussit à se faire poursuivre par un paradis fiscal : quel talent !!
Dans les années 2000 dans l'une des commissions de l'oral MP de Polytechnique il y avait un examinateur connu pour filer des exercices de géométrie 'élémentaire' (mais pas évident si pas entraîné). Du genre 'Montrez que les hauteurs d'un triangle sont concourantes' ->si on résout en qq minutes, un autre exo derrière (pas de géometrie élémentaire), si on ne résout pas, byebye l'école (car la note en maths pèse lourd). Quand on apprenait ça et qu'on l'avait dans sa commission, on paniquait et on bachotait un max d'exercices de géometrie pendant qu'on passait les oraux, c'était consternant.. Prime au bachotage même si l'intention de l'examinateur était peut etre de l'éviter..
Ancien élève de Deschamps, je me souviens quand on avait mesuré son envergure au tableau, ou encore de ses longues corrections manuelles. Pour le 'bachotage' y avait deux écoles, ceux qui bossaient le cours et ceux qui fumaient le Gourdon et Cassini, avec d'excellents résultats dans les deux cas. L'important est de ne pas survoler ni le cours, ni des exercices. Le risque est évidemment plus important sur des exercices avec des 'astuces' sorties de l'espace si on ne comprend pas la motivation des preuves (parfois ésotérique il est vrai).
Oui il y a tellement d'astuces possibles que les exercices à astuce et leur bachotage ce n'est pas super intéressant. Bien sûr il y a des astuces basiques qui reviennent souvent au point que ça devienne des méthodes, mais en gros on nous disait "vous allez apprendre 1000 exos, le 1001e tombera et vous ne saurez rien faire"
