Roland Barthes propose des grilles d'analyse très raffinées...Il . était clairvoyant...il propose son optométrie qui est très singulière et originale... Merci ! pour cette mise en ligne... Renaud
Quelle joie d'entendre Roland Barthes, et sur Proust en plus... ah comme il est parfois un véritable cadeau, en ces temps bien confus ici, d'être et se sentir Français. De l'écouter, de le lire, et le parler... Merci bien Monsieur Rien, qui ne veut rien dire, continuez s'il vous plait à faire de même, pour notre grand plaisir ;-)
La nationalité a même plus de sens ... Se sentir exister c'est plus important. Au delà de l'être, du soi, "se sentir" français c'est se limiter au sentiment "d'être français", si ça a le moindre sens ...
Barthes est lui aussi comme Proust un très grand écrivain même si ses analyses sont un peu vieillies dans leur contenu. Mais le style de Barthes est inimitablement beau. Quant à Proust c’est un immense écrivain totalement génial.
Non aucun vieillissement, sauf celui de certains lecteurs. Lire ses deux chefs d’œuvres : « L’Empire des signes », « Sade, Fourier, Loyola ». Merveille du Sens Obtus aussi.
Merci. Tres complex. Tout en eprouvant la terreur de l'ecriture Proust pourtant me semble-t-il ecrivait. La Terreur l'angoisse vis a vis le souhait de la creativity...
C'est fondamentalement philosophique . Certes la question de l'écriture est profondément littéraire. Mais l'approche est philosophique , la périodisation qui devient coexistence qui dépasse la succession du temps à la manière de Leibniz. Une coexistence qui se traduit par le passage de la velléité à la volonté. Mais écrire n'est-il qu'une manière de se retrouver : le temps retrouvé ?
Je ne crois pas que l'intention de Proust soit d'ordre philosophique . Barthes choisit un morceau de l'oeuvre très intéressant , celui où le " narrateur " se questionne sur le sens de l'écriture, au cas où il pourrait dépasser ses velléités, pour se mettre à l'oeuvre véritable. Et c'est par quelques hasards de sensations , au cours dune soirée chez les Guermantes , qu'il va saisir son fil conducteur vers la création et le suivre dans ses méandres et recoins les plus fouillés et révélés . C'est une oeuvre qui s'appuie essentiellement sur les sens et l'observation . & co .... :-))
Quel Bonheur que l'ecriture dont le Bonheur je nai pas goute parceque chez moi cest encore qune velleite.Cette velleite est une malecdiction uke douleur sans remede.Alors la lecture sintevient mais le mirage me pursuit toujours.Je bave..
Si, pour Proust, comme dit Barthes, écrire c’est être heureux, dans son livre il s’agirait donc non pas de « comment se décider d’écrire » mais plutôt « comment se décider d’être heureux »? Autrement, pour ceux qui ne veulent pas écrire, son livre n’aurait pas de sens. Être heureux, c’est se réaliser pleinement, quel que soit son talent, ou son désir.
Il y avait chez Barthes une gentille simplicité. C est toujours bon signe. Mais il y avait aussi le goût de lever le voile seulement à moitié. Exemple: la frivolité dont il parle ce n est pas la mondanité reprochée comme un poncif à Proust ainsi qu il le dit. C est tout simplement l existence dans le monde. L e retrait du monde, son epoche, c'est ce par quoi l on peut atteindre la perfection dans l existence, à travers l acte d écrire, ou de créer. Le lecteur de Proust connaît ce même enchantement lucide et un peu amer. Souvenir de lectures...
Merveille de limpidité; mais somme toute toujours réducteur par rapport à l’infinie richesse multiple de Proust. Lire Proust seul, en entier est déjà un acte littéraire pour soi, une préparation. - Lire le « Proust et les signes », terriblement décanté, essentiel et systémique, de Deleuze.
le temps perdu, quel intérêt ? pas de temps cyclique, uniquement l'irréversibilité ! Ferré : avec le temps, même les plus chouettes souvenirs, ça t'a une de ces gueules ... Proust, inutile et incertain ( Pascal à propos de Descartes).
Tu ne l'as pas lu, ce n'est ni inutile encore moins incertain. Je ne connais rien de plus essentiel et profond que l'émotion, l'émerveillement d'être au monde que nous révèle Proust.
@@quoileternite je l'ai lu ! mais le bouquin m'est tombé des mains. psychologie de bazar, snobisme, voyeurisme, tout ça, c'est de la masturbation ( à l'infini, sans résolution ). les Goncourt ont bien jugé : fatras littéraire non émondé, tel quel sans intérêt. avec beaucoup de coupes peut-être, un montage serré, qui sait ?
@@fredericmartin2959 ça va, je suis bien réveillé; je ne m'endors pas bercé par des contes officiels, des réputations usurpées. Céline à propos de Proust : Tuture enc*le Tatave, en mille pages, on s'en branle...