Sur le plan immobilier, Marseille présente de sacrées disparités entre des quartiers affichant des prix particulièrement abordables et d’autres atteignant des sommets, malgré une certaine stabilité du marché. "Un point d’équilibre semble avoir été atteint l’année passée, avec une augmentation limitée à 1,4 % dans le département et à 0,7 % à Marseille concernant les appartements anciens", indique ainsi Pierre Milan, président de la Chambre des notaires des Bouches-du-Rhône.Un zoom plus détaillé sur le territoire marseillais permet de constater que certains quartiers affichent des prix très élevés, même si on demeure encore loin de Paris. "Certains secteurs sont tout particulièrement prisés comme le Roucas Blanc qui, avec un prix médian de l’ordre de 4100 euros, est très supérieur à la moyenne des communes qui ne tourne qu’autour de 2300 euros le m²", constate Me Preti-Janin."Dans le 8e arrondissement, une augmentation de plus de 13 % est constatée pour le quartier du Rouet, qui enregistre la plus forte progression du prix au m² médian pour atteindre désormais 3290 euros. De la même manière, Périer affiche une hausse de 3 % pour un prix de 3360 euros du m². Ce quartier fait ainsi partie du "carré d’or" marseillais et reste l’un des plus chers de Marseille avec Montredon et Vieille Chapelle", précise Stéphanie Viguier, par ailleurs conseillère à la Chambre des Notaires des Bouches-du-Rhône.
11 мар 2019
