LA SOUFFRANCE, L'OUBLI, ET L'APPEL DE LA PLÉNITUDE 

Les résistances sont un objet d’écoute. Elles s’expriment sous forme de tensions corporelles, ou de procrastinations diverses. Elles font partie intégrante du fonctionnement égotique. L’ego lutte pour ne pas disparaître. Une importante quantité d’énergie est consommée pour affirmer son identité et la défendre. Une fois qu’il est vu que cette identité n’est qu’une fiction mentale, une détente peut se mettre en place. Votre sens d’être se déplace depuis le personnage d’avant-plan vers la conscience d’arrière-plan, qui en est le témoin permanent.

Oui je me sens fatigué après des sorties des Fêtes je voudrais être tranquille me reposer comme avant

Bonjour Henri, L’angoisse est une vieille compagne. Elle disparaît dans le sommeil profond, et réapparaît lorsque le mental se réveille, ce qui montre bien qu’elle est une pure production mentale. Cette production fictive engendre des conséquences au niveau du corps. On peut donc donner attention aux localisations de l’angoisse dans la structure corporelle. L’attention se détourne alors des mouvements mentaux, pour s’orienter vers les tensions et densités corporelles, qui trouvent alors un espace d’écoute et de résorption. En vérité, à chaque fois que le contrôleur est mis en échec, dans son obsession du contrôle, la peur jaillit. Elle est à l’origine de ce désir de contrôler, expression d’une quête de sécurité orientée vers les phénomènes impermanents, au lieu de se tourner vers le continuum de présence. Son émergence est donc une invitation à tourner le regard vers ce qui regarde, au lieu de rester fixé sur le regardé, dans l’espoir de le contrôler. Il n’y a pas d’autre contrôleur que la conscience elle-même. C’est elle la seule organisatrice du manifesté.

Merci Jean marc, prendre conscience que l'angoisse est seulement un phénomène impermanent mental et physique et accorder une écoute aux tensions physique, tout en continuant à rester avec la permanance de la présence. C'est déjà ce que je m'efforcer de faire mais je vais persévéré, en prenant conscience que je ne suis pas le contrôleur en tant que personnage.

Oui, et bien faire la différence entre l’attention naturelle et la concentration. Tout effort de concentration est une tension. L’attention naturelle est sans tension.