@@Alix777. bonjour. peu importe! ils se ressemblent tous, ils sont tous sublimes à peu près de la même manière et pour les mêmes raisons ! disons que "van gogh", "loulou", "police", sont des films magnifiques qui passent crème ! dans "nous ne vieillirons pas ensemble" et "à nos amours" y a un (tout petit) peu de violence psychologique ou physique qui peut gêner les gens un peu douillets/chochottes comme moi :--). "la gueule ouverte", sublimissime même si un chouïa austère au tout premier abord, mais sublimissime. "l'enfance nue", absolument merveilleux. "le garçu", excellentissime. je t'envie chère cosi, j'aimerais bien voir du pialat pour la première fois (même si en voir pour la millième fois c'est super aussi). bon dans pialat y a de l'âpreté, et c'est pas un "raconteur d'histoire" qui fait des scénarios à la netflix. cd'est un gigantesque artiste (tu appuies sur "pause" à n'importe quel nmoment de n'improte quel film, tu as l'impression d'être devant une peinture au louvre), et un gigantesque psychologue si on veut (tous ses films, c'est des gens qui s'engueulent parce qu'ils s'aiment, et même des fois des gens qui s'aiment parce qu'ils s'zengueulent :---)) bon visionnage!
et pour complétert : "sous le soleiil de satan" beau et puissant mais un tout petit peu + austère que les autres (c'est l'adaptation d'un livre et le "ton pialat" est moins présent dans les dialogues; bref c'est génial mais je ne le conseillerais pas pour un premier visionnage) ; et "la maison des bois": génial, mais petit défaut: ce sont des (7 épisodes) épisodes de moins d'une heure chacun, donc on est souvent "interrompu" ; et un film de pialat c'est comme un rêvce, c'ets mieux d'entrer dedans tranquillement et d ene pas être interrompu au bout de cinquante. bref, "van gogh", "loulou", "l'enfance nue", "police" c'est parfait pour commencer :--)! si vraiment je devais en conseiller un seul va pour van gogh mais bon peu importe tout ça se vaut et tout ça se ressemble :--)!
"Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt." Ce n'est pas ses attaques sur Godard ou Rivette ou même Tavernier qui sont intéressants, c'est la dénonciation du "systématique".
Oui mais la "Nouvelle Vague" ça ne veut rien dire : Malle n'a rien à voir avec Rivette qui n'a rien à voir avec Truffaut qui n'a rien à voir avec, disons, Lelouch ou Vadim, qui n'ont rien à voir avec Chabrol, etc. Pialat employait ce mot pour polémiquer gentiment avec des critiques de cinéma qui CROIENT être fidèles à une Nouvelle Vague fantasmée. Tout ça n'a pas grand intérêt.
@@tonperelecouscousfermentea2001 Après-coup, certainement. Mais sur le coup, la Nouvelle Vague, c'était les jeunes qui débutaient autour de 1960, Louis Malle compris.
@@hothemeep1219 La Nouvelle Vague c'était, en très gros, le cinéma fait par les trente ans dans les années 60 et dans un esprit d'indépendance et de liberté. Donc à l'époque Lelouch était considéré comme en faisant partie. Avec le recul, ce sont les décalages qu'on voit le plus, bien sûr.
C'est pas 4 cinéastes qui font couler une industrie, c'est du pipeau ça. Et d'ailleurs la plupart des films de Pialat sont très "nouvelle vague", si par nouvelle vague on entend des films faits avec peu de moyens, écrits par leur auteur et essayant de capter un air du temps... Pour moi, le cinéma français actuel qui est généralement nul n'a RIEN à voir avec Rivette, Godard ou Rohmer, qui savaient - contrairement à ce que vous dites - très bien diriger leurs comédiens ou construire une lumière.
Desafortunadamente no hablo francés, hay alguna posibilidad de obtener una traducción al español o al ingles?, me encantaria poder entender esta entrevista. (Unfortunately, I don´t speak French, is there any possibility of getting an Spanish or English translation? I´d love to understand this interview.
Pialat ne parle pas de la Nouvelle Vague. Il parle de Malle, qui n'en a pas exactement fait partie, il évoque rapidement Rivette sans rien dire de ses films, il dit en passant que Godard déconne parfois et ajoute, c'est vrai, "plus que d'autres", mais on sent qu'il l'estime (ce qui est prouvé par des entretiens communs) : le titre de la vidéo est mensonger.
Il dit : ils aiment par principe...lui,il déteste par principe....et juste pour faire parler...la provoc pour la provoc!...assez vain et gratuit finalement..
@@christophepena2212 Pialat rappelle simplement cette évidence : les bons films (comme les bons livres, comme la bonne musique), c'est très rare. et c'est aussi parce qu'il était exigeant (avec lui même, avec la vie, avec les autres) qu'il savait faire la différence entre les bons films et les autres - et qu'il savait faire des (litote) bons films (tous ses films sont absolument sublimes)
Je peux vous assurer que je ne déforme absolument pas son propos par mon montage. Je le rend plus percutant en le raccourcissant c'est tout. Si vous tombez sur l'interview intégrale vous verrez qu'effectivement il parle de Godard et saute lui même à Tavernier d'un coup. Si vous regardez des interviews de lui plus jeune (à l'époque de l'enfance nue) il tient exactement le même discours.
Manipulation par le montage : quand Pialat dit "il ne sait pas ce qu'il fait", c'est monté juste après qu'il ait cité Godard, on croit donc qu'il parle de Godard, or la suite montre qu'il parlait de Tavernier...
Je vous rejoins, on voit qu'il s'amuse à interpréter le Pialat revanchard, ce qu'il était tout de même aussi, je dis et alors? Tout en s'amusant il s'agace à propos du systématisme ce qui en effet est sectaire. Lorsque à Nice, j'animais un ciné-club, j'ai dit que je n'aimais pas un certain film de Renoir, nous étions au bord de l'hystérie collective et du lynchage, ce qui avait fait hurler de rire Jean-Louis Bory qui, pour enflammer encore plus la bronca, en a rajouté une couche en abondant dans mon sens; mais quel grand moment.
Pour moi l'imposture c'est l'aura de Godard. On en a fait un monument, mais selon moi c'est un type qui s'exprime à sa façon, et qui ne définit rien pour personne.
Vous êtes malhonnête. Quand on cite quelqu'un, la moindre des choses est de ne pas déformer ses propos. Il répond à la question : "Pourquoi aimez-vous Godard ?" Réponse : "Parce qu'il m'a fait aimer le cinéma". Simple, honnête, efficace. Et surtout pas une injonction à aimer Godard, comme vous le laissez entendre.
Nos points de vue divergent certainement sur la Nouvelle Vague, qui selon moi a été nécessaire historiquement et très créatrice (au moins la bande des 4 : Chabrol/Rivette/Godard/Rohmer). Mais nous sommes d'accord sur Pialat, si vous l'aimez. Par contre, je trouve que dans ce montage vous détournez son propos. Libre à vous d'en vouloir à la Nouvelle Vague pour telle ou telle raison, mais développez vos propres arguments au lieu de vous servir de rogatons de discours de Pialat ! Cordialement.
Ce qui est idiot : c'est de croire Rivette systématique contrairement à Ciment, alors que c'est l'inverse ; c'est de prétendre que la Nouvelle Vague est restée bloquée sur la Politique des Auteurs, alors que des gens comme Rivette et Godard ont largement évolué sur cette question ; que la Nouvelle Vague = Cahiers du cinéma, alors que les Cahiers n'ont dès 1970 plus rien à voir avec les années 50 ; que ce que dit Pialat est parole d'évangile alors que c'est manifestement un vieil aigri.
La nouvelle vague, notion très vague. C'est un ton en fait, avec sa caricature "Godard" et quelques épigones, novateurs mais sur-estimés à mon avis, d'autres comme Truffaut, Malle, qui y ont été associés, qui certes s'y rattachent un peu, mais ne font pas des films intello au mauvais sens du terme. Truffaut a fait des chefs d’œuvre, reprenant certains aspects de la nouvelle vague, mais gardant une narration et une mise en scène "classique". Ces films sont des miracles.
l'origine de la nouvelle vague n'a rien avoir avec le cinéma. l'Homme moderne et contemporain aime inventer des choses. œuvre plutôt pour ton propre rêve afin de rejoindre à l’œuvre commune
et ex directeur de la cinémathèque , toubiana. pas complètement une flèche, mais pas complètement une quiche. enfin de toute façon commentateur/critique de ciné, c'est pas facile d'être toujours hyper fin. difficile d'éviter de finir par regarder les films comme une vache regarde passer les trains. mais ceci dit toubiana n'est pas ridicule et ne dit pas que des conneries.
Ce n'est pas la première fois que Pialat critique la nv. Et ce n'était pas une époque nécessaire et créatrice mais l'inverse. Ils voulaient la place des anciens et ont déstructuré l'artisanat du cinéma français et qui a donné le système d'aujourd'hui, faussement rebelle et libéral, subventionné à mort. Esthétiquement, jeu d'acteurs médiocre (Leaud), lumière approximative (lire Coutard dessus), narration aléatoire.Si Godard et Rivette ont évolué, c'est en en critiquant la politique des auteurs.
Si on compare L'enfance nue de Pialat avec les 400 coups, le film de Truffaut est d'une naïveté confondante. La nouvelle vague, c'est une lumière mauvaise, un jeu d'acteur désastreux, des historiettes de petit bourgeois. Elle a tué le cinéma français narratif et tellement mieux fait. Voir La traversée de Paris tellement plus audacieux.
+jj vv Ca ne veut rien dire. La pertinence ne se mesure pas à la popularité... La nouvelle vague, c'est pousse-toi là que je m'y mette. Puis on change de posture pour aller dans le sens du vent. Godard se réclamant maoïste malgré les millions de morts en Chine puis hop, on oublie son engagement. Que reste-t-il de La Chinoise ? Rien.
l 627 c'est mille fois moins bien que police sérieux. police c'est dense, plein de caractère et d'intensité et de beauté. l 627 c'est convenu, mou. ça m'avait beaucoup déçu (coup de torchon est nettement mieux que l 627, si on reste chez tavernier)