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La vie du savant Maliki Sidi Mohamed Belkbir de ADRAR par roudoud 

Maghreb Sunna
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Le cheikh Mohamed Belekbir.est né en 1911 dans la commune de Bouda, wilaya d'Adrar. Du côté paternel, sa filiation remonte au khalif Othman Ibn Affane, du côté de sa mère, notre cheikh se targue d'être le digne représentant de la lignée des chourafa, descendants du prophète Mohamed (QSSSL). A l'âge de sept ans, il perd sa mère et grandit dans la maison paternelle avec sa marâtre, son père s'occupe de son éducation et ainsi le jeune Sidi Mohamed commence par l'apprentissage du Coran auprès de son oncle. Le fiqh et l'arabe suivirent. Agé de 18 ans, il se rend à Tamentit, petite localité située à 12 km d'Adrar. Là, pendant deux ans, sous l'œil intrépide du maître, pieux et respecté de la familles des Bekri, il continue son apprentissage. Mais le père du cheikh eut besoin du jeune prodige, qui, après avoir passé trois ans dans ce ksar, dut se résigner et retourner au bercail, à Bouda, où l'attendait un travail laborieux : s'occuper du djenen. Une tâche rude et rigoureuse qui demandait sacrifice et abnégation. Deux ans après, il quitte son ksar natal et se rend à Tlemcen pour s'initier au dhikr et à l'éducation soufie auprès d'un grand cheikh, en l'occurrence le patron de la zaouïa de Kerzaz, Sidi Boufeldja Ben Abderrahmane, qui occupait le poste d'imam de la grande mosquée de Tlemcen. Mais le poids de l'âge allait constituer un véritable handicap à notre imam qui ne pouvait plus répondre à la soif d'apprendre du cheikh Sidi Mohamed. Celui-ci lui demande de lui indiquer un érudit capable de lui enseigner et de lui communiquer le rite malékite et les principes du fikh. Mais en 1947, Sidi Mohamed, alors âgé de 36 ans, assiste au décès de son père. En 1948, Sidi Mohamed Belekbir quitte Timimoun et s'installe à Bouda où il entreprend la construction d'une medersa qui enregistre de nombreux inscrits : tous assoiffés de savoir. En 1950, Hadj Ahmed Kabouya, commerçant d'Adrar, lui rend visite et lui fait savoir que son maître Sidi Ahmed Didi voudrait le voir. Une fois à Tamentit, en présence de son maître, Sidi Mohamed Belekbir rejette la proposition du maître, à savoir devenir imam de la mosquée de la ville d'Adrar pour l'unique raison que cette ville était pervertie. Le maître allait convaincre Sidi Mohamed que c'était à lui de redresser la situation et de faire de cette ville une ville attrayante. Sidi Mohamed avait un délai d'un an pour réaliser son envie. Passé ce délai, en cas d'échec, il était libre de retourner à Bouda. On retient que Sidi Mohamed était un homme honnête et loyal, et savait partager et se montrer très indulgent envers les autres. En 1965, il entreprend les travaux d'aménagement de la mosquée, lieu de culture par excellence, bâtie en 1946. L'école coranique trouve sa place et cette zaouïa de Sidi Mohamed Belekbir, que Dieu ait son âme, a toujours prôné un islam de tolérance, de paix et de pardon. Des milliers d'étudiants l'on fréquentée et continuent à le faire aussi bien nationaux qu'étrangers, du Sénégal, du Niger et du mali et d'autres pays du maghreb et d'Afrique.

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21 окт 2024

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