Le Cévenol Express 

La ligne Nice-Digne était menacée de fermeture dans les années 60-70, comme tant d’autres. Toujours la même rengaine de l’État à l’époque : « c’est pas rentable ». Mais c’est là qu’intervient José Arthaud-Maccari, haut fonctionnaire niçois et préoccupé par le bien public. Il sort la ligne des CP de la gestion de l’État et fait garantir son financement par les départements des Alpes-Maritimes et celles de Haute-Provence. Et la voilà tirée d’affaire car échappant aux griffes de l’administration pompidolienne. Je rappelle qu’entre 1969 et 1973 son gouvernement a fermé près de 6 500 km de lignes de chemin de fer, ce fut le pire massacre de l’après guerre. Je ne connais pas le rôle qu’à joué Jacques Chaussard dans ce sauvetage de dernière minute.

Régiolis qui ne vaudra rien du tout dès les premiers flocons de neige…

Elle existe encore mais plus de 67 400 ni de voitures corail.Le paysage reste grandiose.

La BB 67000 design Paul Arzens superbe look des sixties.

Il aurait fallu l’emprunter dans la première moitié des années 2000 comme je l’ai fait. Idem pour l’Aubrac qui avait encore ses BB 9600 en ce temps-là, avec deux relais traction sur le parcours : un must.

Il y avait un service de distribution ambulante si on n’amenait pas ses propres munitions.

Et à la fin ?

Koka média qui produit pour les documentaires ou émissions.

Merci

Et 30 ans après qu en est il ?

Il est vrai que ce fut aussi la première incarnation du Cévenol, dans les années 50, à l'époque en rame d'autorails. Le Cévenol que j'ai connu ressemble davantage à au second de 1979, si ce n'est que pour la première année on avait recouru à une CC 72000 et que le train voyait son parcours prolongé au départ de Paris avec Marseille pour destination.

La ligne a été électrifiée entre 1929 et 1931. Malheureusement la voie, du double champignon Midi pur et dur, a le même âge au moins dans la partie auvergnate de la ligne.