Le "ressourcing" est très fort: ça vient visiblement du français "se ressourcer", auquel ils rajoutent -ing sans autre raison que pour coller aux codes de la startup nation : je ne connais aucun mot anglais qui ait un sens similaire (resourcing en anglais c'est le fait de fournir des ressources). Quant à "out of the square", je dirais que ça ressemble pas mal à "out of square", qui veut dire non pas "large d'esprit, tourné vers l'extérieur" mais plutôt "complètement à l'ouest, foireux".
Ce processus a commencé il y a longtemps, bien avant l'arrivée en force de cet anglicisme de pacotille. A un moment on entendait un peu partout " le marché du travail " cela me faisait penser à un marché aux bestiaux dans une foire. On parlait du " directeur du personnel " maintenant il est nommé " directeur des ressources humaines ". Autrement dit à l'intérieur d'une entreprise l'être humain est une ressource parmi d'autres, un simple objet dont il est facile de se débarrasser en vue de son remplacement ou de son licenciement sans aucun état d'âme. Et je pense à ce mot de Heidegger " Celui qui a dit je n'ai pas le temps c'est celui qui a inauguré les Temps Modernes ".
Pour info, il existe déjà le principe de corporation au japon (notre futur proche) où une tour comprends les locaux de travail, les logements, les commerces, salles de sport etc...
Le coliving défendu en Californie n'est qu'une expression du mal logé lié notamment aux prix devenus inaccessibles, certainement une idée de meilleur vivre. On croirait voir une réinterprétation des citées minières...Ils iront rationaliser les couts jusqu'au seuil du domicile. Le coliving c'est dire autrement par la grâce du marketing sémantique le partage d'un habitat donc moins cher ; soit le retour du logement prolétaire. Coliving, coworking, ressourcing, resting....Ca ressemble furieusement à "fucking". Le dénominateur commun à mon avis. Vous vous souvenez d'une chronoqie de GMeurice sur les fontaines au chocolat comme réponse au mal être au travail ? Pareil, des connards payés pour nous déballer des montagnes de vide. Brasser du vent, la nouvelle énergie renouvelable.
Le coliving, en vrai à la base c'est juste des gens qui sortent de l'université qui vont tous bosser dans la silicon valley et qui font une coloc pas loin de leur taff. Et le coworking à la base c'est une réponse à l'isolement des gens qui travaillent seuls à domicile. Mais bon dans les deux cas, t'auras toujours des consultants "de génie" qui essaieront de t'expliquer que ce sont les remèdes à tous les maux du monde du travail actuel
Ils veulent réinventer ce qu'ils ont détruit, l'artisanat de proximité. Les artisans vivaient proches les uns des autres, en collaboration, avec leur habitat au dessus de la boutique pour être disponible n'importe quand mais pourtant se sentir chez soi en permanence.
Le coliving, ca fait une paye que ca existe... dans les usines chinoise, les gosse colive h24 dans des dortoires et cowork sur vos nikes... atantion a pas etre in ze late les starpeurs...
@@theking76 et apres je propose à mes amis quebecquois une petite turlutte LOL2 Qu'est ce que c'est bon les quiproquos quebecquois nom d'une pipe ! LOL 3
Le pire c’est que les gens qui y bossent y croient. Totalement absorbé par leur travail et totalement inintéressant car inculte (pour la majorité) dans leur domaine de prédilection. Snif...
Bon je vais aller faire du ressourcing et demain j’irais faire du co rowling/walking avec mon chien avec mon fauteuil roulant, et avec ma mère on va faire du co fooding et du co siesting. Dommage elle sait pas nager du coup on peux pas faire de co swimminf 😅 Mais cet aprem on a fait du co watching avec une amie en plus de nous deux (whohou à trois la folie)de la reine des neige 2 au cinéma et ce soir on a encore fait du co fooding pi là on va faire du co nighting dans pas trop longtemps, voilà voila quoi 😂
Le co-hiving c'est un tantipoil trop difficile pour leur pauvre niveau d'anglais, alors d'un coup ils te sortent out of the blue le mot "ruche" : choquant (dans le contexte) !
Mais pourquoi ils se mettent pas le coworking bien profond dans le fion et "Go to USA, NOW" et surtout ne plus jamais revenir, nan? pas une good idea ça?
@@neilsvonzeppelin250 On a toujours le choix. Même si c'est tres dur. Le consentement à l'esclavage a été bien construit, mais si tous refusaient de travailler pour des salaires indécents, les employeurs devraient revoir les salaires proposés (je sais que réfléchir dans l'hypotétique est bancal, mais des exemples prouvent que c'est possible). C'est comme pour les éleveurs et les agriculteurs à qui on vole littéralement les produits ou les bêtes. C'est toujours difficile de sortir de ce qu'on connait, mais c'est le seul moyen de se libérer. Prendre des risques, tendre la main aux autres pour demander de l'aide...
Des fois ce chroniqueur y va un peu trop fort. C'est pas forcément négatif de partir là-dessus. Développer une idée de projet dans un espace de coworking c'est pas forcément plus délirant que de faire ça de sa cave(sans parler d'une prix d'une cave sur Paris :D). Les tarifs et le cadre peuvent être super corrects... Forcément ça a des inconvénients mais c'est pas plus délirant que les open space des grosses boites qui se ressemblent tous... Sur le fond je suis d'accord, notre société est problématique, de là à mettre ça sur le dos d'une pratique où certains y trouvent leur compte et qui ne nuit à personne c'est très poussif quand même :).
Coworking roadshow corpoworking cowalking coresting - le ressourcing ! out of the box, out of the square… coliving ça buzze les ruches ça existe depuis longtemps au Japon - Le rêve (ironiking), vivre sur son lieu de travail ça s’appelle aussi l’esclavage. Ça devient vraiment RIDICULE cette façon de parler le frenching !!
Guillaume lisez brève histoire de l'avenir de Attali, nous vivrons et travaillerons... dans les transports... nous serons des nomades...le smartphone ou l'équivalent des années 2040
C'est comme d'hab à mourir de rire, mais ... Cette idée de vie sur le lieu de travail à la façon d'une ruche, c'est peut être ce qui va s'avérer nécessaire dans un avenir plus ou moins lointain. Si on ne s'effondre pas avant, l'impératif d'économie de ressources et la densification croissante des villes va finir par provoquer la nécessité de ce phénomène. Ces gens sont peut être, qu'on le veuille ou non, un des élements de l'avenir.
Le coworking, c'est la récupération "nudge" ou "macroniste" du collectif et du Commun. Stratégie habituelle de phagocitation de ce qui menace le système qu'il sertVilement.
On atteint des sommets dans l'univers du buzzword à outrance >_< Vivement la fin de l'humanité en 2050 ! Mais sinon, vive le sacrifice ultime de la vie pour la croissance, la mondialisation et l'abnégation en faveur du boss...
Ma boite, l'entreprise start-up France, j'aime pas ! Non à l'Ubérisation de la société : la paupérisation généralisée au nom d'un espoir aussi bling-bling que puéril de réussite individuel
@Arnaud MULLER Le capitalisme étant le système qui découle du droit d'exploitation de l''homme par l'homme à travers la propriété privée des moyens de production, un capitalisme libéral est un système où tout citoyen est libre de posséder, et un capitalisme d'État est un système où seul l'État possède les moyens de production. Ce n'est donc pas un oxymore et c'est même une expression très claire.
@@quentin6940 Non c'est complétement con @Arnaud MULLER a complètement raison. L'Etat ( dans une démocratie participative ) C'est censé être "Nous" citoyens, donc Capitalisme d'Etat ça n'a aucun sens.
@@badabookmistreur1573 Il y a une immense littérature développant longuement sur le fait que la démocratie en système capitaliste n'est qu'une démocratie en cadre étroit, une fausse démocratie, mais à part ça... (Exactement comme Athènes était une démocratie impliquant 90% d'esclaves sans droit de vote mais faisant vivre les citoyens.) Car dans une démocratie capitaliste, tout le monde a le droit de vote et le droit de s'exprimer, mais la propriété des moyens de prod augmente largement le pouvoir concret d'un individu (elle lui donne la possibilité d'exploiter des humains, comme dit précédemment). Bref en effet l'Etat est censé être nous mais ça n'est pas le cas, ni en capitalisme d'État ni en capitalisme libéral d'ailleurs. x)
Pourquoi ? Le plus vieux métier du monde est mal vu. Refuser une grande tradition de collaboration. Ça c est de la merde. Mais juste, en fonction de la où tu te situe, on va prendre pour vérité ce que tu dis. J veux croire en un monde idéal. Mais c'est con les gens y croient