Lukas Hemleb a tout compris de la folie de Feydeau. Mise en scène délirante, décors qui se déforment, jusqu'à un final mémorable sur un plan incliné - quand la situation “dérape” complètement -, fantaisie et énergie incroyables des comédiens pendant deux heures et demie… sans négliger ni le texte ni les intentions de jeu. Un pur bonheur.
Mon Dieu, que c'est affligeant... Le seul truc judicieux dans cette daube sans nom consiste à avoir collé une musique de film d'horreur au cas où quelqu'un n'aurait pas bien compris que le nouveau titre de la pièce c'est : "Massacrons Feydeau". Pauvre Comédie-Française dont il ne reste vraiment plus rien qu'une coquille vide... Et le pire, ce n'est même pas le niveau de ce spectacle navrant, mais le fait qu'il y ait un public pour s'enthousiasmer au lieu de se rendre compte dans la seconde que c'est lui, le dindon (alors, merci Arte d'avoir retransmis ce reportage édifiant sur la misère culturelle et artistique en France).