Le Boulonnais a reçu les visites des Vikings jusqu’au 11e siècle. Il est très probable que ce soit eux qui aient introduit cette technique de fabrication de bateaux dont aucune trace écrite n’est apparue avant le 20ème siècle.
Tout comme les drakkars, le flobart est un bateau avec bordage à clin et à faible tirant d’eau.
Il existe plusieurs types de drakkars, certains sont des bateaux marchands et de pêche : la skúta (petit navire de brasse), le eptirbátr (canot), le karfi dont le représentant le plus connu est le Gokstad, et le knørr destiné au grand large. D’autres drakkars sont faits pour la guerre : les bateaux de guerre ou herskip se divisent en snekkja à vingt bancs de nage, la skeið qui tenait le rôle de croiseur lourd, les dreki dotés de figures de proue et de poupe (le navire de guerre prestigieux par excellence).
Le peuple viking enterrait suivant l’usage - à la mort d’un grand chef - le dignitaire ainsi que son bateau, servant alors de sépulture et le tout formant un tumulus. Ce fut la première fois à Gokstad, près de Sandefjord, où l’on a trouvé un bateau viking parfaitement conservé. Un autre a été trouvé en 1933 à Äskekärrremote.
Dans le Boulonnais, jusqu’à la fin du XXe siècle, les pêcheurs professionnels ont continué à utiliser un petit bateau viking pour la pêche côtière : le flobart, dont la coque est aussi constituée de planches à clins superposées. Les derniers, en bois, se trouvent à Audresselles et à Wissant. Certains navires de pêche sont encore fabriqués de la même façon dans les îles Lofoten en Norvège.
Pensez à vous abonner à la chaîne RU-vid si vous souhaitez recevoir les nouvelles vidéos dès qu'elles sont mises en ligne.
26 сен 2024