▶ L’Univers contiendrait une composante particulièrement difficile à observer et dont la nature nous est encore inconnue. C’est au suisse Zwicky que revient le mérite d’avoir décelé cette matière noire au sein d’un amas de galaxies dans la constellation de la chevelure de Bérénice. Toutes les observations sont venues confirmer sa découverte : les galaxies seraient comme de gigantesques icebergs dont les parties immergées seraient constituées d’une nouvelle sorte de matière, faite de neutralinos. Ces particules élémentaires, prédites par les derniers développements de la physique subnucléaire, seront peut-être produites au LHC (‘Large hadron collider’) entré en service à l’automne 2008. À moins qu’elles ne soient découvertes dans la Voie Lactée par les expériences d’astrophysique qui les traquent.
▶ Professeur de physique à l'Université Savoie Mont Blanc au Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de Physique Théorique, Ancien membre de l'Institut Universitaire de France.
Les recherches de Pierre Salati se situent à la frontière entre physique des particules, astrophysique et cosmologie et concernent l'astrophysique des particules et le problème de la matière noire astronomique. Pierre Salati s’intéresse aux signatures que cette composante essentielle de l’Univers peut laisser dans le rayonnement cosmique et il analyse les observations moissonnées par l’expérience AMS-02 à bord de la station spatiale internationale.
▶ Conférence organisée dans le cadre du Cycle de conférences "La Place des Sciences" en partenariat avec l’École Centrale Casablanca
25 апр 2019
