NewsJardinTV, la chaîne 100 % plantes, jardins, botanique, nature et jardinage a l’honneur et le plaisir de vous offrir ce numéro 105 de son émission journalière : « Le Quotidien du Jardin ».
Ce programme est disponible gratuitement pour tous durant 24 heures, puis il est réservé ainsi que toute la collection, aux membres de NewsJardinTV Le Club que nous remercions chaleureusement pour leur contribution et leur fidélité.
Patrick Mioulane, le rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à notre abonné Gloubost qui a posté la question suivante sur le site www.newsjardintv.com :
J’adore une plante qui s’appelle « fleur de porcelaine », mais je n’ai jamais réussi à obtenir des fleurs, comment faire SVP ?
Généralement le nom vernaculaire « fleur de porcelaine » est donné à Hoya bella et Hoya carnosa, mais il arrive que l’on rencontre cette appellation pour Etlingera elatior plus couramment nommée « rose de porcelaine ». On ne cultive que rarement cette dernière en tant que plante d’intérieur car c’est une plante tropicale imposant et délicate.
La nomenclature botanique internationale admet plus de 560 espèces et sous-espèces dans le genre Hoya qui appartient à la famille des Apocynacées (comme le laurier rose et le dipladénia par exemple)
Le genre Hoya a été créé en 1810 par le célèbre botaniste et explorateur écossais Robert Brown (1773-1858) qui a aussi décrit la même année Hoya carnosa, une liane que l’on rencontre de l’Inde à l’Australie et qui fait une très belle plante d’intérieur.
Dans la nature, Hoya carnosa développe des tiges volubiles pouvant atteindre 6 m de long. Elles portent des feuilles opposées, elliptiques, coriaces, épaisses, à l’aisselle desquelles se forment de juin à septembre, des ombelles de fleurs en étoile à 5 branches et au cœur rose.
Brillantes comme de la porcelaine et d’une texture cireuse (on appelle d’ailleurs parfois la plante « fleur de cire »), les fleurs d’Hoya carnosa exhalent un parfum capiteux le soir, lorsqu’elles reçoivent le soleil direct en fin de journée.
Hoya bella a été décrit et nommé en 1848 par le botaniste anglais Joseph Dalton Hooker (1817-1911) qui dirigea les jardins botaniques royaux de Kew pendant 20 ans. On l’appelle parfois « fleur de cire miniature ».
Cette plante originaire des forêts tropicales d’Inde, de Thaïlande et de Birmanie ne dépasse guère 1 m de long. Les tiges souples retombent naturellement, ce qui fait souvent cultiver Hoya bella en suspension. Hormis cette différence de vigueur et de port, Hoya bella est en tous points similaires à Hoya carnosa.
Les fleurs de porcelaine doivent être cultivées dans une ambiance chaude et moite et sous une lumière tamisée (le feuillage s’éclaircit lorsque le soleil est trop fort). Il faut vaporiser régulièrement le feuillage, mais se montrer parcimonieux avec l’arrosage, toujours à l’eau non calcaire et à la température ambiante. En hiver, respectez une période de repos végétatif dans une pièce plus fraîche (minimum 12 °C).
Un substrat humifère et acide, bien drainé est nécessaire, par exemple un mélange par tiers de terre de bruyère, terreau et sable avec un peu de charbon de bois pour prévenir la pourriture. Rempotez en avril, tous les 2 ou 3 ans, sans obligatoirement changer le pot.
Et n’hésitez pas à sortir les Hoya dans le jardin sous un ombrage léger entre mi-mai et fin septembre. C’est le meilleur moyen pour obtenir une floraison. L’hoya ne fleurit que sur les tiges ramifiées, procédez à des pincements pendant la période de croissance
Derniers conseils : ne déplacez pas la plante lorsque les boutons floraux sont formés. Et gare aux cochenilles farineuses fortement attirées par les Hoya et très redoutables.
Un clin d’œil pour terminer avec deux mots sur Hoya kerrii dont les feuilles en forme de cœur sont souvent proposées dans les jardineries au moment de la Saint Valentin, parfois sous le nom de : « Hoya d’amour » ou « cœur de la chance » (Lucky heart).
C’est une plante originaire d’Asie du Sud-Est qui peut atteindre 4 m dans la nature, mais sous la forme commercialisée (bouture de feuille), moins d’une plante sur 100 se développe en raison de l’absence de bourgeons adventifs. La feuille peut vivre très longtemps car elle s’est enracinée, mais elle reste immuable. C’est ce que l’on appelle une « feuille zombie », phénomène que nous avions déjà évoqué dans notre émission « Le Quotidien du jardin » N°40 : • PEUT-ON RÉUSSIR UNE BO...
Merci d’avoir suivi cette émission journalière. Nous espérons que ce court intermède vidéo vous aura plu. Toute l’équipe de NewsJardinTV vous souhaite d’agréables moments et vous donne rendez-vous dès demain à partir de 19 h pour une nouvelle émission : « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs !
Patrick répondra à cette question :
Mes poules raffolent des fruits du pyracantha savez-vous s'il est bon de leur en donner ?
24 июл 2024