Le Vent se Lève - Le Cercle [Critique] 

Tout à fait d'accord

Ce commentaire est intéressant même si je pense tout le contraire. À mon avis, rendre le personnage principal ordinaire, fade et sans émotions est voulu. Miyasaki représente tous les japonais dans le personnage de Jiro: un travailleur qui met le travail en priorité à cause du système. Pour la guerre, je ne comprends pas du tout en quoi cela manque dans un film. Au contraire, je trouve qu’il faut cesser de penser que la guerre n’est que les bombes et les tue tue pan pan! La guerre est complexe. Dans « le vent se lève », la guerre est vue comme un moyen de se faire de l’argent (créer des avions) sans se soucier de ce qu’il ce passe. Et puis, je trouve ça bien que la guerre ne soit pas le premier sujet. Il faut innover quand même!!! Le personnage de Nahoko est , pour moi, développé car on la voit évoluer. Au début, elle est jeune et insouciante. Au milieu, on la voit plus mature mais enfermée dans sa chambre (qui représente pour moi sa maladie). Et à la fin, elle est une femme épanouie qui veut profiter de ses derniers instants sans bouleverser la vie des autres: elle ne veut pas déranger. Aussi, le fait de partir pour ne pas que Jiro la voit dépérir est quelque chose d’admirable. Il est difficile d’abandonner l’homme qu’on aime quand on est aussi jeune. Il y a t’elle de choses à dire sur ce chef d’œuvre ! 😅

Un chef d’œuvre qui n’est que visuel et musical, selon moi. Qui évoque la réalité de la vie au Japon certes, mais qui a un manque de rejet des mauvaises choses comme la guerre par exemple. Le fait qu’elle soit présente ou pas c’est pas ça l’important, l’important c’est que les personnages prennent plus conscience des conséquences de ce qu’ils font. Jirō ce n’est qu’à la fin, c’est trop tard. Il a besoin de Caproni ( qui est le reflet de la philosophie de Miyazaki sur le sujet ) pour comprendre que des conséquences fâcheuses peuvent arriver, même si il suit son rêve. C’est cruel, mais il ne l’accepte jamais vraiment. Envers sa femme il se comporte un peu de la même manière, il ne réfléchit pas aux conséquences de fumer juste à côté d’elle. Un manque de sens du sacrifice et de prise sur soi atterrante qui me fait rejeter ce personnage. Avec du recul sur ce que j’ai dit, je pense que j’ai été trop dur envers Nahoko, car il est clair que son amour l’aveugle et ça en devient beau, un point qui me touche beaucoup dans cette œuvre. La romance entre les 2 est magnifique, mais quand on est dans le domaine du travail de Jirō, ça l’est beaucoup moins. Je suis très critique sur Jirō car il donne une impression d’être spectateur de sa propre existence et de regretter des actes qu’il a fait quand même en connaissance de conséquences ( le passage de fumer à côté de sa femme malade m’a vraiment terminé ). Sachant en + que Miyazaki nous a habitué à des personnages dépassant le cadre de la vie réelle, il innove toujours au-delà de ça. Glorifiant les vertus de la psychologie humaine. Bien que ses personnages soit tous différents, on retrouve ça partout du plus mignon au plus dur de ces films, mais pas dans le vent se lève où il se concentre davantage sur sa passion pour l’aéronautique. Voilà pourquoi ce film me déçoit énormément.

Effectivement

Comme toi quoi