Les B.0. de Wong Kar-wai - Blow Up - ARTE 

c'est à la limite du sacrilège de l'avoir oublié…

@@docunagi exactement !! C est pratiquement un clip dans le film... 😊🎥😉

Magnifique reprise par la superbe Faye Wong, qui est également superbe dans son rôle !

@@fayfay9676 complètement !

et c'est celle qui reste gravée dans la mémoire ! Pour ma part en tout cas.

Le réalisateur du désir amoureux, de l'attirance.

HA non j'ai l'impression que l'episode a été un peu éditer

@@porteauloin c’était aussi mon épisode préféré et oui ce n’est pas la même vidéo

Ça pourrait s'apparenter au Very Best Of de SQÜRL.

@@mouradkachroud500 Non, c'est plus hétéroclite que ce que vous avancez. Du reste, il me semble que Jarmusch ne pousse pas à l'utilisation des musiques de Sqürl dans ses films. Le seul contre-exemple serait peut-être The Limits Of Control, et encore... Tout compte fait, votre remarque n'est pas le reflet de la réalité.

Oh punaise merci, j'arrivais plus a retrouver le titre, tu m'as débloquer un de ses souvenirs !

@@amandinedu9876 :)

Je viens de re sortir le coffret DVD "La Révolution Wong Kar-wai" Merci, je vais à nouveau prendre plaisir à rêver dans cet imaginaire cinématographique.

Sans hésiter : Chungking Express

Moi je dirai In The Mood for Love quand même

Globalement la carrière de Wong Kar-wai est facilement divisible en 2: avant et après In The Mood For Love (2000). Ce sont les mêmes obsessions dans les deux périodes, mais les films des années 80/90 sont plus énergiques, alors que ceux des années 2000/2010 sont d'un rythme (encore) plus languissant, avec beaucoup de ralentis et de jeux sur le morcèlement des corps dans le cadre. Certains ne jurent que par In The Mood For Love, souvent celui par lesquels ils ont découvert Wong Kar-wai, et qui est le plus accessible de cette deuxième periode. D'autres préfèrent la légèreté, l'improvisation (le film a été conçu, tourné et monté en 3 mois) et les effets de style plus bigarrés de Chungking Express (1994), le film le plus vu et le plus facile d’accès de sa première période. Si vous ne devez en voir qu'un, effectivement choisissez un des deux ci-dessus selon le type de film que vous pensez le plus apprécier (ce sont tous les deux des romances). Mais si vous comptez explorer sa filmographie en détail, ma réponse serait peut être un choix moins fréquent, c'est a dire tout simplement le premier film de WKW, As Tears Go By (1989), qui est de toute évidence son plus accessible: c'est un film de gangsters (très inspiré de Mean Streets de Scorsese) doublé d'une romance où pointent les prémices de ses obsessions, mais dont l’énergie, l'amour du cinéma et les moments de grâce sont non seulement immanquables, mais permettent d’apprécier la focalisation que ses films suivants vont opérer sur certains thèmes et effets de style (essentiellement moins de violence et plus de romance, même si certains films peuvent parfois faire mentir cette equation) Ensuite, mon ordre de visionnage conseillé serait Chungking Express, Les anges déchus (1995), Happy Together (1997), Nos Années Sauvages (1992), In the Mood for Love (2000), 2046 (2004). Ces trois derniers forment une trilogie informelle, et Nos années sauvages est le film de la première période qui anticipe le plus le rythme de la seconde. Regardez-les avant les trois premiers de cette liste si vous n'avez pas aimé As Tears Go By et que vous voulez embrayer directement sur le WKW de la "maturité". Ensuite, My Blueberry Nights (2007), The Grandmaster (2013), et enfin Les Cendres du Temps dans sa version de 1994 (la version Redux de 2008 est plus belle (si on aime l'orange) mais moins bien selon moi, je pense par ailleurs que la version de 1994 est le meilleur Wong Kar-wai, mais je le place en dernier de la liste parce que c'est aussi le moins accessible et celui qui a le plus grand risque d'être rejeté par un spectateur non prévenu - et même ainsi, beaucoup d'amoureux de WKW n'aiment pas ou peu Les Cendres du Temps.... mais ils ont tort).