Je suis d'accord avec l'analyse générale. Moi j'observe les défauts de paiement des crédits sur les voitures et aussi les achats sur véhicules neufs par type de véhicule. C'est très inquiétant pour l'économie américaine. Petit bémol sur le patrimoine des américains surtout concentré dans les tranches d'âges les plus élevées. Les moins de 35 ans sont en grandes difficultés pour se loger, payer les dépenses contraintes (assurances, nourriture, factures médicales) et n'ont pas d'épargne. De mon point de vue, la situation est beaucoup plus grave qu'on ne le croit.
Très intéressant, merci)) Oui, si ça craque aux US, les corrections vont arriver et aussi fortement que l'angle de la montée... + Banques régionales + géo-politique + élections +... L'été sera peut-être un peu moins euphorique...
Excellente vidéo comme toujours. Merci beaucoup. Se pourrait-il que les américains découvrent doucement ce que cela fait de vivre au dessus de ses moyens? On attend la même chose en France et notamment sur les finances publiques catastrophique. Une gestion saine, en "bon père de famille", me parait souhaitable.
M. Parisot définit et pose bien l'équation. Le consommateur américain contribue à environ 70% du PIB des États-Unis et à plus de 22% de la croissance mondiale. S'il éternue, c'est le reste du monde qui s'enrhume.
Bonjour, quand vous écoutez les RU-vidrs US beaucoup de personnes on plusieurs jobs pour joindre les deux bouts ….soyons prudents avec les statistiques. Merci pour vos interviews.
C'est sans doute une question non évoquée dans cette vidéo mais elle est l'explication de l'agressivité des U.S. : En imprimant de l'argent, on génère automatiquement une attente de rendement par les nouveaux détenteurs. Les entreprises doivent générer plus de profits (donc augmenter les marges en augmentant les prix...et baisser les salaires !... c'est le sujet de cette vidéo !). On ruine ainsi un pays en créant des tensions sociales énormes et de la pauvreté. e pays doit donc trouver de l'argent ... en volant et pillant les ressources du reste du monde (d'où les guerres U.S.) ... Effectivement, votre question est profonde car, finalement, quelque chose doit casser/céder, quelqu'un doit perdre beaucoup ...
Toujours aussi pertinent. 2 remarques : - "Le marché du travail est dynamique et se porte bien" : Cela est avancé comme un point positif... sauf que le travailleur est contraint de prendre 2 voir 3 emplois pour joindre les 2 bouts... Peu positif pour les intéressés et aussi à moyen terme pour les entreprises. - On valide toujours le chiffre de l'inflation..., or celui-ci est un élément majeur qui est soumis à des pressions énormes... il est donc à l'évidence faux : L'écart entre augmentation de salaire et l'inflation n'est pas forcément celui annoncé... souvent bien pire vis à vis du salarié . Donc de très très fortes tensions sur la consommation, bien au delà de ce qui est évoqué (à mon avis ...)
Bonjour @marccotyle1806, Merci pour votre commentaire. Globalement, le marché du travail américain se porte bien avec un taux de chômage à 4 %. Toutefois, vous avez raison, un chiffre global ne révèle pas tout et ne dit rien des difficultés de beaucoup de ménages à joindre les deux bouts, alors que l'inflation des deux dernières années a considérablement mangé leur pouvoir d'achat.
Mais tout ça c'est vrai pour les dépenses discrétionnaires et celles de base mais la bourse américaine n'est que minoritairement dépendante de ces entreprises non ?
Bonjour @loranger62, En fait il nous semble que vous soulez deux points dans votre question : le premier est que la bourse ne reflète pas une bonne part de l'économie. C'est vrai surtout si l'on prend en considération uniquement les grands indices, dont les performances sont en réalité le fait de quelques méga-valeurs ces dernières années. Le Russell 2000, l'indice des petites capitalisations américaines stagne ainsi depuis 6 mois tandis que le S&P 500 (les 500 plus grandes capitalisations U.S) et le Nasdaq s'adjugent respectivement 15 % 19 %. Le deuxième point induit par votre interrogation est que finalement la performance opérationnelle des grands groupes pourrait d'une certaine façon être complètement indifférente au sort du consommateur U.S.. Il est certain qu'un NVIDIA, par exemple, ne se soucie guère des affres des ménages américains tant que les GAFAM se battent entre eux pour prendre la main sur le marché de l'intelligence artificielle. Néanmoins, dans une économie dont le socle est la consommation, une consommation, elle-même, entretenue par le crédit et la dette, la faiblesse du consommateur a de multiples implications, dont les moindres ne sont pas pour les banques, qui doivent faire face à des remontées des taux de défaut et réduisent en conséquence la voilure... ce qui a un effet négatif pour l'ensemble de l'économie.