Le truc qui me fait le plus rire, c'est les gars qui veulent une trad wife mais ils veulent pas être trad husband. Dans le sens qu'ils veulent une femme qui s'occupe des enfants, qui fait le ménage a grandeur, mais qui doit payer 100% de ses dépenses donc elle doit travailler. Ceux là, je deviens violente à les entendre
Quand j'entends que « c'était mieux dans l'temps, les relations duraient plus longtemps » et blablabla... On oublie souvent qu'avant on n'avait pas le droit de divorcer, on n'avait pas le droit de travailler, on n'avait pas de possibilité d'indépendance et de libération financière. Oui, aujourd'hui on a les réseaux sociaux et tout, mais je pense juste que aujourd'hui, quand on n'est pas heureux, on a la possibilité de quitter tandis que pendant longtemps c'était « pour le meilleur et pour le PIRE » et si tu réussissais à divorcer c'était très mal vu aussi. Maintenant, on n'a plus à se sentir mal de vouloir être heureux/heureuses. Le principe des « trad wife » me fait très peur pour ces femmes qui vont tomber sur des mauvais partenaires de vie (harcelant, violent, réducteur, etc.) Et je commence même parfois à ressentir une pression de gens plus conservateurs comme quoi si je suis une femme indépendante (autant dans mon caractère que mon portefeuille) je ne suis pas aussi féminine que je devrais l'être. Je croyais qu'on avait enfin passer par-dessus ça et non, le mouvement « trad » fait déjà ressentir ses effets...
J'ai un enfant d'âge pré-scolaire. JAMAIS une personne de 26 ans sont aîné, ne sera seul avec mon enfant. À chaque fois que je repense à Mme Dion et M. Agélil, ça me fait capoter. J'en reviens pas!
Pis même sans se marier, les gens devraient faire des contrats en cas de rupture même pour les conjoints de fait, mais c’est malheureusement pas assez fait