www.lesmusicien... J'avois crû qu'en vous aymant 0:00 Que mon martire me seroit doux - Ou êtes-vous allés mes belles amourettes - Ah! que ces bois, ces ruisseaux, ces fontaines 4:39
La soprano québécoise Annie Dufresne a suivi sa formation musicale à Ottawa. Après y avoir obtenu son « Bachelor » en chant lyrique avec mention d’honneur, elle se tourne vers la musique ancienne, et obtient un «Masters» à la Schola Cantorum Basiliensis en Suisse. Elle poursuit présentement sa formation vocale auprès de la soprano Donna Brown. En Europe, où elle s’est établie, elle se produit et enregistre auprès de plusieurs ensembles dont Ludus Modalis (Les dix Psaumes de David, enregistrement paru chez Ramée ; Roland de Lassus : biographie musicale, vol.1, paru chez Musique en Wallonie ; Mignonne allons voir si la rose, paru chez Ramée), Les Musiciens de Saint-Julien (À l’ombre d’un ormeau, Et la Fleur vole, parus chez Alpha), et Aziman (Le Tournoi de Chauvency, paru chez K617). Elle participe également à l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay 2008 autour des Trionfi Sacri de Giovanni Gabrieli sous la direction de Jean Tubéry et collabore avec Alia Mens, Les Saqueboutiers, Doulce Mémoire, La Fenice, Les Ombres, La Cetra et l’ensemble Pygmalion. En 2010, elle prend part à la création du spectacle Métamorphoses à Sablé, en collaboration avec la Compagnie de danse baroque L’Eventail. En outre, on a pu l’entendre chanter comme soliste avec l’Orchestre Baroque de Venise sous la direction de Andrea Marcon, et dans plusieurs festivals prestigieux dont le Festival des Trois Baroques à Wroslaw, l’Académie Bach d’Arques-la-Bataille, le Festival d’Ambronay, le Festival de musique baroque de Sablé, le Festival d’Utrecht ou encore le Festival Baroque de Pontoise.
Je le croyais aussi, qu'en restant là à vous entendre chanter, je serais conquis, que nénies ! Je reste las, avec la nostalgie d'une époque que je ne vivrais jamais...doux martyre, mais plus de bois, de ruisseaux et bien moins de fontaines..
"J'avois crû qu'en vous aymant" est une plainte déchirante envers l'amour impossible, étrange sensation que je ne souhaite à personne de connaitre. Cet air me suivra, j’espère au delà de la mort, et me conduira peut être vers la résurrection et encore plus, à l'amour absolu tant désiré
Cómo pasa de raudo el tiempo cuando uno está en éxtasis divino y sublime escuchando esta inigualable melodía en la voz más impresionante que se pueda escuchar.
J'avois crû qu'en vous aimant, la douceur seroit extrême. J'aurois crû qu'en vous aimant, mon sort eût été charmant. Mais, je me trompois, hélas! Dois-je le dire moy-même? Vous savez que je vous aime, pourquoy ne m'aimez-vous pas? Iris aime son Berger, qu'en n'en faites vous de même? Iris aime son Berger, et ne veut point le changer. Tous les jours pour vos appas, je souffre une peine extrême. Vous savez que je vous aime, pourquoy ne m'aimez-vous pas? *** *** Ah ! que ces bois, ces ruisseaux, ces fontaines Nous font passer d'agréables moments : Et que ces eaux, qui coulent dans nos plaines, Ont des douceurs à charmer nos tourments. Sous cet ombrage, où l'écho se retire, L'on plaint ses maux, sans se rendre indiscret. Et si l'écho s'occupe à les redire, C'est aux rochers qui gardent le secret.
Que mon martyre me serait doux, Si j’osais dire, Quand je soupire ; Si j’osais dire, Que c’est pour vous Si j’osais dire, Quand je soupire ; Si j’osais dire, Que c’est pour vous Je veux me plaindre de vos rigueurs ; Je veux me plaindre de vos rigueurs ; Et qu’ai-je à craindre, Pour me contraindre ? Et qu’ai-je à craindre, Puisque je meurs. Et qu’ai-je à craindre, Pour me contraindre ? Et qu’ai-je à craindre, Puisque je meurs.
Que mon martyre me serait doux, Si j’osais dire, Quand je soupire ; Si j’osais dire, Que c’est pour vous Je veux me plaindre de vos rigueurs ; Et qu’ai-je à craindre, Pour me contraindre ? Et qu’ai-je à craindre, Puisque je meurs ?
Que mon martyre me serait doux, Si j’osais dire, Quand je soupire ; Si j’osais dire, Que c’est pour vous Si j’osais dire, Quand je soupire ; Si j’osais dire, Que c’est pour vous Je veux me plaindre de vos rigueurs ; Je veux me plaindre de vos rigueurs ; Et qu’ai-je à craindre, Pour me contraindre ? Et qu’ai-je à craindre, Puisque je meurs. Et qu’ai-je à craindre, Pour me contraindre ? Et qu’ai-je à craindre, Puisque je meurs.