Pieux en bois et rampes d'arrêt ou de renversement.
La défense des plages des côtes de la Manche et de la mer du Nord est un point essentiel dans la conception de la fortification du Mur de l’Atlantique. Les obstacles devaient rendre presque impossible l'accostage à marée haute, et ainsi obliger le débarquement à marée basse et la traversée de la plage sous les tirs allemands.
Situés en avant des bunkers de la défense côtière, de très nombreux obstacles de plage ont été positionnés le long du mur de l’Atlantique surtout à partir de 1942 afin d’empêcher un débarquement allié qui devenait de plus en plus probable.
Il en existe plusieurs types positionnés en plusieurs vagues afin d’arrêter successivement les barges de débarquement, les chars, les véhicules, et les hommes de troupe. Certains obstacles ont été conçus et fabriqués avant la guerre, d’autres ont été improvisés par des troupes chargées de défendre la côte : pieux d'arrêt en bois surmontés de mines, d'ouvre-boites ou de charges de démolition, portes belges, mines castrantes, tétraèdres en béton et en métal, hérissons tchèques, pyramides en béton et dents de dragons, rails Curtoir, chevaux de frise, tétrapodes, murs et fossés antichars., le tout reliés par kilomètres de fils de fer barbelés
A la fin de l’année 1943, le Generalfeldmarschall Erwin Rommel, qui vient d’être nommé inspecteur général des défenses côtières, effectue une inspection des défenses du mur de l’Atlantique du Danemark vers la France. Il constate qu’il n’y a pas suffisamment de mines et d’obstacles sur les plages et décide au début de l’année 1944 de renforcer la côte en multipliant des obstacles de toutes sortes dans les mois qui précédèrent le Jour J.
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25 ноя 2023
