Ton message est très puissant. Une autre phrase toxique: je n'ai pas le choix. En réalité, on a toujours le choix, même dans les situations qui nous semblent les plus difficiles. On a toujours le choix de baisser les bras ou d'aller de l'avant. C'est comme cela que l'on reprend le pouvoir sur notre vie, en reprenant la responsabilité de notre vie et de notre réaction par rapport à ce qui nous arrive. Tu l'as très bien illustré par tes propos.
"je n'ai pas le choix." : je pense comme toi que l'on a toujours le choix mais cela peut être violent à entendre pour certaines personnes qui sont dans des situations difficiles. Mais oui, au fond on a toujours le choix.
Parvenir à analyser ses regrets comme vous le faites, montre que vous êtes parvenue à un sacré équilibre!!! Le fait que vous parliez ouvertement de votre maladie peut sans doutes encourager beaucoup de personnes, on peut s'épanouir malgré tout et décider à tout âge de réaliser un rêve.Une de mes amies a commencé la danse à 60 ans, elle en fait maintenant une douzaine d'heures par semaine!!!
J’adore!personnellement cela fait des années que je mattache à ne pas avoir de regret,parce que finalement en avoir c'est croire en une machine a remonter le temps et elle nexiste pas ! Soyons heureux dans le moment présent ❤
Merci de partager ce joli message ! J'ai passé 40 ans et j'ai eu un peu le même cheminement. J'ai regretté de ne pas avoir fait les études que je voulais pour X raisons. Mais en y réfléchissant.... si je les avais faites je n'aurai pas rencontré les personnes qui m'ont présentée à mon amoureux et nous n'aurions pas eu nos enfants. Bref ... ma vue serait complètement différente mais pas forcément meilleure ❤
J'ajoute cela car mon regret, c'est que personne ne m'ait dit que j'avais besoin d'un accompagnement de psychothérapie pour me remettre d'une histoire d'amour, j'aurais moins embêter mon mari. Avec lequel je suis heureuse, je précise.
Bonjour Lise, j'ai le même regret que toi pour le deuxième enfant car j'ai fait une fausse couche a 42 ans et c'est un des seuls trucs de ma vie que j'ai rate'. Maintenant j'y pense moi s car j' ai réussi à m'installer en province et changer de travail. Pour le reste je ne regrette rien car j'ai fait les choses que je regrettais de ne pas avoir faites. La première est de partir de la région parisienne et l'autre de faire des études d'art. J'ai fait les études d'art a 45 piges et j'ai déménagé en province quand ma mère est décédée. Puis les regrets de sont estompés et je n'en veux meme plus à mes parents qu'ils ne veuillent pas que je sorte ou que j'étudie des choses qui me plaisent. Mais d'une façon générale j'ai de la joie de vivre car le départ n'a pas été fabuleux ( harcèlent, copine qui m'a entraînée dans une secte et rencontre du père de ma clé qui m'a battue dans cette secte.). Je suis sortie de tout ça à 23 ans sans l'aide de personne et j'ai laissé tomber tout le groupe d'amis. La mode est de la sculpture vivante après tout. J'ai eu aussi des regrets artistiques mais je suis prof d'arts plastiques et je fais de l'art tous les jours et j'en vis. Ta vie de couple aussi est une super réussite ! Bravo !
@@LiseHuretTDM ça me fait plaisir ce que tu m'as dit, ton parcours a toi aussi est superbe et j'ai été émues de ce que tu racontes de toi dans tes vidéos. Tu as l'air d'un vrai rayon de soleil, c'est souvent le cas lorsqu'on revient de loin ! As tu un site où l'on peut voir tes sculptures ? J'ai été souvent attirée par le travail et la cuisson de la terre dans savoir que mon grand père biologique était briquetier, il y a plein d'argile dans mon terrain. Ça m'arrive de penser à en faire quelque chose, déjà l'extraire et la nettoyer pour la préparer. Mais bon j'attends que cette idée mûrisse. J'ai des livres sur le modelage et la céramique, j'ai utilise aussi pas mal le papier mâché. Ce qui me retient est la place occupée par les réalisations mais on n'est pas obligé de faire une production énorme je pense.
@@DanielleMeles Tu peux commencer à extraire l'argile et ensuite tu suivras ton instinct :) Tu peux voir mon travail ici : instagram.com/lisehuretceramique/ . Je ne suis qu'au début d'un très long chemin, mais l'essentiel est d'être en route sur ce chemin :)
J'ai des désirs contradictoires. Peu importe mon choix, je suis forcée de renoncer à une chose ou l'autre. Je n'ai pas trouvé comment ne pas être rongée. C'est angoissant de ne pas avoir de bon choix possible. Il faut assumer le choix fait en se souvenant pourquoi on l'a fait. Ca reste difficile. Comme tu dis, il faut respecter la Lise du passé. Mais il faudrait pouvoir respecter la Lise du futur également, non? Si tu ne pouvais contenter que la Lise du présent ou celle du futur, laquelle favoriserais-tu ?
chère Lisa, je suis tout à fait d'accord avec vous . Les regrets ne sont souvent que de l’automutilation. Pendant des années, j'ai pensé que j’aurais du me remarier et avoir un autre enfant. Je n'y suis pas pervenue et heureusement parce que après j'ai réalisé que je n’aurais pas su tout gérer. Merci pour nous faire cogiter sur ces questions 😘
bonjour Lise, justement, tu es une artiste! J´apprécie beaucoup tes sculptures accompagnées d´histoires, elles sont formidables., et en plus, tu as d´autres talents! Ne manque surtout pas de courage :) Amicalement, Rada
Une artiste... Je ne sais même plus vraiment ce que cela veut dire ! Surtout lorsque cela fait une semaine que je suis sur une sculpture et qu'elle ne me plait toujours pas ;))))
Bonjour Lise , Un de tes regrets a etait le mien , ne pas avoir de deuxieme enfant . J' ai un trouble bipolaire également , étant sous traitement assez lourd , j ai fais le choix de ne pas avoir d autre enfant . Ma bipolarité a était diagnostiquée après la naissance de mon fils en 1990 . Il est malheureusement décédé l an dernier a l âge de 33 ans . Une grande souffrance pour moi et mon mari depuis ce jour , je suis suivie par une psychologue et j avance tout doucement . J ai une petite fille de bientôt 6 ans , la fille de notre fils . Quand j avais 19 ans j avais rencontré un jeune homme donc j etait très amoureuse , lui aussi . Il voulait que je parte vivre avec lui en Angleterre , j ai refusé . A ce jour je me pose toujours la question , pourquoi ne suis je pas partie ? j ai longtemps regretter et avec le temps je me suis finalement dit que si j etait pas partie , il y avait une raison. J y pense plus pendant des années je me suis posée la question. Merci pour ce magnifique partage . Isabelle
Je trouve qu'il faut ajouter un élément : ces situations peuvent nécessiter une aide psychologique. Surtout quand ca dure des années. C'est un peu le signe qu'on ne peut pas s'en sortir tout seul, non?
Donc il me semble que votre histoire à 15 ans contient beaucoup de complexité et qu'il vous a sûrement fallu plus qu'une qualification de jolie romance pour en sortir. Mais je me trompe peut-être.
Pour en sortir, il a fallu que j'arrête de me positionner comme une victime que je n'étais pas. J'étais 100% consentante. Pas d'emprise, rien. Il a fallu du temps pour que j'arrive à me focaliser sur le bonheur d'avoir vécue cette histoire plus tôt que sur la souffrance que sa fin a généré. Mais je n'ai été capable de le faire que des années plus tard une fois que j'avais retrouvé un équilibre et une vie qui surpassait cette histoire d'amour en terme d'intensité et de joie :)
