La réplique de Claude Piéplu à Louis de Funès dans le Gendarme de Saint-Tropez me rappelle le cas de Geoffroy de LAGASNERIE : ''.../.. C'est BISHOP, beaucoup de talents, deux livres en 13 ans (c.à.d. 2 recueils de philosophie contradictoire) , on lui a refusé 6 fois le Prix des 2 Magots, ça l'a beaucoup marqué ! ''
J’aime beaucoup La Gasnerie . Mais je nuancerais la critique de l’école. Car je pense qu’il est toujours plus facile d’être auto-didacte quand on porte un nom comme le sien, qui plus est précédé d’une particule 😉 Personnellement, venant d’une famille d’extrême-droite, je considère que l’école m’a aidé à ouvrir les yeux sur le monde.
Je ne comprends pas très bien parce que Lagasnerie dit d'un côté qu'il faut investir les institutions (la fac, les ministères etc.), d'un autre que critiquer les modalités d'une pratique institutionnelle (le contrôle au faciès) c'est valider indirectement cette pratique. J'ai le sentiment que ces deux idées s'opposent. Si on investit l'école par exemple (alors qu'il dit lui-même que sa fonction intrinsèque est d'exclure les classes populaires), ne prend-on pas le risque de valider une institution viciée de l'intérieur, dans sa constitution même, indépendamment des acteurs qui l'habitent ? On ne sait pas où donner de la tête : 1) le fonctionnement normal des institutions est de produire de l'exclusion 2) il faut investir les institutions (contradiction) 3) critiquer les modalités d'une institution revient à valider l'institution sur laquelle la critique devrait porter.
c'est dur de penser dans les commentaires yt. ptet vain. mais, je vois pas de contradiction nécessaire entre 1 et 2 dans le cas où l'on investit les institutions pour les faire dysfonctionner. je m'essouffle déjà. amitiés:)
Il me semble qu’il dit que dans l’etat actuel des choses l’ecole produit des inégalités. Mais on peut tres bien faire une ecole qui n’en produit pas en tentant de lutter de l’intérieur. Enfin d’après lui. Maintenant ça reste à questionner
Lagasnerie s'en prend aux abstractions politiques (volonté du peuple etc.) en défendant une approche scientifique mais vers la fin il dit que la politique doit être subordonnée à un principe substantialiste de justice, d'égalité etc. Ne retombe-t-il pas lui-même dans les abstractions qu'il dénonçait quelques minutes avant ?
Geoffroy au ministère de l'intérieur serait le test ultime pour savoir si la police française est réformable ou définitivement condamnée à la beauferie violente et raciste.
"Pour avoir le temps d'écrire, il ne faut pas avoir d'enfant.' Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin; Je l'attendais ainsi qu'un rayon qu'on espère; Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père ; Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait, Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe. Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse, Mon œuvre interrompue, et, tout en écrivant, Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent Quelque arabesque folle et qu'elle avait tracée, Et mainte page blanche entre ses mains froissée Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers. Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts, Et c'était un esprit avant d'être une femme. Son regard reflétait la clarté de son âme. Elle me consultait sur tout à tous moments. Oh! que de soirs d'hiver radieux et charmants Passés à raisonner langue, histoire et grammaire, Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère Tout près, quelques amis causant au coin du feu ! J'appelais cette vie être content de peu ! Et dire qu'elle est morte! Hélas! que Dieu m'assiste ! Je n'étais jamais gai quand je la sentais triste ; J'étais morne au milieu du bal le plus joyeux Si j'avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.
Si monsieur de Lagasnerie devient ministre de la police, je lui suggère d'ouvrir un numéro vert afin d'aider les citoyens à alerter ses services des dysfonctionnements dans le service public du maintien de l'ordre et notamment des violences infligées par les gardiens de la paix aux citoyens. Et pour faciliter la mémorisation de ce numéro d'urgence par le citoyen lambda ou nu, je propose le numéro 1312.