Libération, le journal qui sent les années 70 ? (Chartres 2024) 

stop à l'homophobie dans l'église....

Merci pour votre commentaire ! J’ai vécu quelque chose d’encore plus incroyable après ça. C’était donc mon 25e pèlerinage, et je n’ai eu la chance de rentrer dans la cathédrale que 3 fois en 25 ans. La dernière fois que j’ai été sur les bancs de la cathédrale (et non par terre) était en 2007, l’année de l’anecdote que je raconte à la fin de la vidéo. Après le début de la Messe, la pluie commence et je me cache sous mon poncho. Un homme arrive et au milieu des 18 000 pèlerins se dirige directement vers mon chapitre et déclare qu’il reste 4 places à l’intérieur, et mon chef de chapitre qui était attentif (pas moi), m’a désigné, et je me suis retrouvé au cinquième rang de la cathédrale… Incroyable ! Il y a encore d’autres circonstances qui se sont calées juste avant la messe et qui se sont opposées de manière imprévues à ce qui m’aurait empêché à la fois d’être témoin de la scène, de prendre ma photo, et d’être là pour qu’on vienne me chercher et me conduire dans la cathédrale. 😲 « Être prêt » comme diraient certains (c’est d’ailleurs le sujet d’une de mes précédentes vidéos sur le pèlerinage).🤠 L’article est par contre meilleur que la photo d’accroche. D’ailleurs il y a d’autres photos ensuite (non-visible au non-abonné) qui sont meilleures. L’article de Libé est lui-même meilleur que celui de LaCroix. 🤣

Ah, quand Dieu veut quelque chose! ...Nous ne pouvons que nous en émerveiller et rendre grâce! Votre témoignage dans son intégralité est très précieux! Encore merci! Soyez béni!

😈 *!*

C'est totalement faux...il y avait aussi des petites filles.

Ahah ! Je n’ai pas vu ce film-là mais une rapide petite recherche d’image pour ce personnage m’a mortifié ! 🤭 Par contre l’article de Libération reste meilleur que celui de La Croix… Dans Libé : « contre-culture qui se transmet ». Dans La Croix : « affirmation de valeurs antimodernes ». L’un est un constat que chacun peut juger (Libé), l’autre est un jugement prémâché (La Croix). 🤷‍♀

@@noubliezpasdevivre bonne remarque en effet, vous analysez aussi bien le fond que la forme.

Ce que je pense c'est que puisque c'est une vraie photo leur démarche reste de leur point de vue irréprochable. Elle n'est pas retouchée justement, ainsi ils peuvent continuer à faire la morale à tout le monde sans que leur perversité ne dérange leur conscience.

Il est tout à fait normal qu’une photo prise avec un appareil argentique donne un aspect précisément argentique, c’est exactement le sujet de la vidéo. Je vous invite à ré-écouter la vidéo, qui explique justement que si cette photo donne une impression d’ancienneté, c’est parce qu’elle a été réalisée avec des procédés anciens. C’est ça le sujet de la vidéo. Vous parlez de la tenue des personnages, je ne parle pas des personnages ni de leur tenue dans la photo, je parle de la photo, il faut savoir dissocier le procédé de l’image et la scène représentée dans l’image : le procédé, les techniques, le support, l’encadrement même et plein d’autres choses sont autant porteurs de messages que la scène qui est représentée dans une image. Pour faire une analogie avec la peinture, je ne discute pas du fait que « les Nymphéas » de Claude Monnet représentent un plan d’eau végétalisé, mais qu’ils soient réalisés à la peinture à l’huile et que ce procédé est lui-même vecteur de messages, en parallèle de ce qui est représenté. Le procédé technique est un canal auxiliaire de communication. Je ne discute pas de la pertinence de représenter le cardinal, ma vidéo ne traite pas de la scène représentée. À aucun moment je ne discute de la pertinence des éléments représentés, personnages ou ornements, pas même l’angle de vue en contre-plongé qui est peu flatteur mais expliqué pour des raisons pratiques de contraintes physiques évidentes. Vous semblez faire tous les efforts possibles pour éviter le sujet que je propose. Je ne parle pas de la version imprimée de la photo, je n’ai jamais vu cette photo imprimée, vous semblez fuir le sujet de manière systématique, y compris en introduisant des sujets dont je ne discute pas. Je discute du fait qu’un procédé porteur d’un message très particulier a été précisément mis en œuvre, et ce par un autre vecteur que la composition de la scène elle-même. Vous pouvez comparer ce qui est fait ici à balance des couleurs que l’on retrouve dans certains films de guerre de la seconde guerre mondiale, avec des couleurs désaturées pour satisfaire le besoin du spectateur qui n’arrive pas à imaginer le réel de cette époque sans un filtre noir-et-blanc ou désaturé (les couleurs du film Iwo-Jima avec John Wayne sont perturbantes à cause de ça). Il y a ici une forme de fanservice : l’effort de fournir au lecteur le sentiment qu’il attend selon un imaginaire codifié, pas de l’informer sur le réel des choses, ce n’est plus du journalisme. Vous parlez d’ornement et de personnes, dans les années 70 ces ornements et les personnes n’étaient pas perçus par les personnes physiques tels que vous les percevez à travers les photos d’archives, la même différence existe entre le spectacle réel et cette photo. Il y aura toujours une différence entre le réel et une représentation intermédiaire, mais ici il est visiblement plus important de satisfaire les attentes d’un imaginaire que d’informer. Et je n’ai pas évoqué cela dans la vidéo, mais cette photo est tout ce qui visible par le lecteur non-abonné, il y a deux autres photos du même photographe dans le reste de l’article qui sont moins typées. D’ailleurs l’article dans sa partie accessible uniquement aux abonnés exprime des sentiments contraire au sentiment provoqué par la première photo, et compatible avec la scène de la seconde photo présentée (cette fois-ci, je parle bien de composition scénique). Il y a clairement deux messages exprimés : une caricature destinée au non abonné, et un propos plus mesuré destiné à l’abonné. Et on pourrait encore discuter de cette tendance de plus en plus prégnante où certains journaux poussent de plus en plus vers des titres et des images d’illustrations visant à faire le buzz au risque de flirter avec la fake news par le jeu de l’ambiguïté, et le contenu réel de l’article, souvent plus mesuré et parfois contradictoire. Cela produit une forme de mépris de classe doublé de cynisme. Cette photo porte un autre message que l’article, destiné à celui qui ne lit pas l’article, et ce message n’est pas transmis par la composition scénique, ni par les personnages ou leurs accoutrements, mais par la technique utilisée. Ce message porté par le procédé technique n’a pas pour effet d’informer le lecteur, mais de satisfaire les besoins d’un imaginaire selon des codes appartenant à la fiction. Ce n’est plus du journalisme. La composition scénique n’est pas seule porteuse de message, les procédés techniques le sont tout autant. En informatique on appellerait ce qui se passe ici une « attaque par canal auxiliaire ».

Je propose une autre analogie, encore plus parlante. Lorsqu’Henri d’Anselme a été reçu par le président de la république après l’attentat d’Annecy, une photo a été prise. Quelqu’un a produit un dessin à partir de cette photo, selon les codes du vitrail. La scène est exactement la même : même personnage, même angle de vue, même vêtements. Maintenant je peux poser la question : quels sont les messages additionnels qui sont transmis au lecteur qui regarde cette même illustration ? Ces messages additionnels sont transmis par le procédé technique, qui est un canal auxiliaire de communication.

@@noubliezpasdevivre Vous semblez pratiquer la photo depuis un certains temps déjà. Une des premières choses que l'on apprend est que la photo n'est pas le réel, mais une représentation qui passe par la technique et par l'oeil du photographe. Cette même règle vaut aussi pour le photo journalisme et pour le journalisme tout court. Si vous lisez Libé vous savez à quoi vous attendre !