J'ai commenté cette video et comme mon commentaire a disparu eh bien Je recommence...Cette video prouve à la vue des photos qui y sont publiées, que nous étions encore à cette époque en retard d'une guerre...En effet les armes du fantassin dataient et apparaissaient désuètes...Le Fusil Mas 49/56 demeurait un bon fusil semi auto, le pistolet mitrailleur Mat 49 (capricieux voire quelque peu dangereux) mais nous devions combattre les armées du pacte de Varsovie qui étaient dotées de AK 47 c'est à dire un fusil d'assaut ! Il faut savoir et lorsque vous visiterez (peut-être) le musée de St Cyr Coëtquidan, (école de formation des officiers de l'armée de terre) que l'armée française ou l'état major, avait refusé 5 fois un fusil d'assaut ! ( En 1971 on parlait d'un fusil d'assaut qui ressemblerait à un "clairon", mais qui était encore sur la planche à dessins, et qui deviendra le FAMAS => fusil d'assaut de la manufacture d'armes de St Étienne) L'armée de terre avant1970 et même dans les années qui suivirent, était encore équipée de matériels américains (bazookas, Jeep, Dodge, GMC, barges de débarquement amphibie...) avant que n'apparaissent du vrais matériels français de transport de troupes comme les Simca, Marmons, Berliet, (même si auparavant il y a eu quelques Citroën T55...)... L'armée de terre restait à ce moment le parent pauvre en dotation ...Dans l'arme blindée évoluaient encore les Patton , mais aussi les Panhar EBR de reconnaissance avant que n'arrivent les AMX13 et 30 et leurs déclinaisons... Le fantassin se chaussaient de rangers américains inconfortables mais solides et à toute épreuve, et s'habillait avec des treillis ordinaires ou hérités des TAP et casque lourd US ...Seuls les paras disposaient des treillis de combat camouflés type léopard si vous le permettez... Enfin voilà les nouveaux treillis à la française, il y a du progrès en terme esthétique, mais pas vraiment bien pensés et disons aboutis pour une tenue de combat, mais qui donnaient un peu plus d'allure aux soldats jusque là mal accoutré, avec un brêlage qui le rendait encore plus ridicule sur les terrains de manoeuvre...Nous avions vingt ans et nous ne posions jamais de questions car c'était déjà entrer en désobéissance...Mais à cette époque nos effectifs tout confondus même si nous ne disposions pas de la masse, n'en demeuraient pas moins respectables : 550 000 h, 2200 chars, 550 avions pour l'armée de l'air (Mirages 3 et ses versions, plus Mirage 4 porteur de l' AN52, ) même s'il restait encore des Nord Atlas, mais les Transall faisaient leur apparition progressivement. La marine nationale avait reçu ses dotations en sous-marins nucléaire (4 si ma mémoire est bonne)...Faites maintenant une comparaison avec nos armées aujourd'hui... Les armes ne sont plus les même en termes de qualité et précision...L' équipement du fantassin n'est plus comparable avec celui de son homologue d'hier que se soit en tenue (félin) et les petits matériels annexes très performants...C'est une armée constituée de professionnels et le service militaire a été suspendu par décret et non supprimé, mais entre temps, bien des casernes ont disparues...Cette video a ravivé beaucoup de souvenirs, des bons plus que des mauvais...Certains d'entre nous ont un peu plus de 70 ans et nos vingt ans sont déjà bien loin...Merci pour cet instant de mémoire !
Merci l'ancien pour ses vérités... j'ai presque 40 ans...je sors tout juste de 20 ans d'armée chez les TAP...malgré que nous ayons changer de fusil d'assaut,de treillis,de vhl...je ne te le cache pas mais, nous sommes encore en retard d'une guerre...nous ne pourrions pas tenir plus de 6 mois a tout casser sur une guerre de haute intensité...et coté effectif n'en parlons même pas...les meilleurs régiments fondraient comme neige au soleil.
Pour l’anecdote j’était à Djibouti de 85 à 87, mon père y était chef de peloton AMX13 90 au 5eme RIAOM, il avait encore à cette époque en dotation vhl un GMC de 1944 et un dodge presque aussi vieux , et pour repondre au vbb, les soucies avec l’armement individuel était tellement récurent, que lors de la premier intervention au Liban à la fin de 70 on a mis en dotation des SIG 540 histoire de pas paraître trop con avec nos armes désuètes
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je n'aurai pas dit mieux. 👍👍👍je vais m'étaler un peu et même beaucoup mais j'ai cru comprendre que l'on est du même monde et de la même époque. A Coëtquidan on a touché les premiers FAMAS en 1982. Au stand de tir j'ai fait essayé le mien à l'amiral qui commandait l'Ecole Navale qui était arrivé avec le général commandant les écoles de St Cyr. C'était les premiers fusils d'assaut c'est à dire qu'il n'y avait que deux modes de fonctionnement : rafale et coup/coup. Le sélecteur pour des rafales de trois coups arrivera plus tard. Une anecdote : Toujours en parlant de FAMAS. Mon adjudant de compagnie rapporte à mon capitaine que les fusils de ma section sont "rayés" c'est à dire qu'il y a des griffures sur le plastique et la peinture noire à cause d'un crapahut. Je me tape des rapports d'explications en trois exemplaires pour chaque arme et sans ordinateur mais à la main sur papier carbone. Autant dire que je l'avais mauvaise… Quelques semaines plus tard mon adjudant-chef se pointe au pas de tir et me demande s'il peut essayer un FAMAS car il ne connait pas l'arme. J'accepte volontiers et je choisis une arme judicieusement. Imaginez la scène, mon adjudant-chef couché en position de tir, l'arme vers la cible, en position rafale libre. Tout va bien sauf que… le FAMAS est en configuration gaucher et que donc la fenêtre d'éjection est directement contre sa joue. Il écrasé la queue de détente, une unique rafale de 25 balles soit 1,5 secondes de feu, la dernière douille sort du fusil d'assaut alors que la première atteint seulement le sol. Une pluie de douilles brûlantes jaillit contre son visage et sa moustache ainsi que sa fierté disparaissent en un instant. Bien entendu je me suis confondu en excuses avant qu'il n'aille à l'infirmerie mais il n'a pas été dupe. La vengeance est un plat qui peut se manger brûlant. A partir de ce moment et pour reprendre un terme militaire "il m'a lâché la grappe". A la mémoire de trois frères d'armes disparus trop tôt, le colonel Du Vignaux du 3ème Rpima et l'adjudant-chef Jean-Philippe Loca du camp de La Courtine et l'adjudant-chef Jacques Bardoux chuteur ops. RIP mes frères. 🇫🇷🇫🇷🇫🇷
Que de souvenirs. Je fais partie de la 72/08. J’étais FFA stage à Kaiserslautern de 2 mois et reste service militaire à Trèves à la 610 eme cie d’intendance. J’étais chauffeur et je livrais alimentation et vêtement dans toute l’Allemagne. L’avantage c’est que dans ma caserne nous étions peu, avec boulangerie interne, blanchisserie, réserve alimentaire, excellent mess, pas de lavage à faire et change facile de vêtements avec le fourrier. C’était une époque avec de merveilleux souvenirs. Nous avions un grand parc de véhicules tous types français et allemands. En plus des vêtements que vous montrez nous nous avions des vestes sans manche en mouton pour le froid. Bravo par ce rappel.👍
La belle vie....les compagnies d'intendance de biens belles unités ayant 1 noble mission . Aujourd hui plus d'intendance, plus de commissariat de l armée de terre, reste un ersatz de soutien mal dimensionné sans vrai spécialiste...quel foutoir!
Et oui belle époque moi j'était de la 73/02 FFA 10 éme régiment du Génie d'abord Vieux Brisach puis stage Kauserlauterm retour Vieux Brisach pour déménagement A Speyer (spire) j'était mécanicien chauffeur j'ai conduit des véhicules que jamais j'aurai conduit dans le civil bons souvenirs et de merveilleux copains👍👍
j'ai fait mon service en 1973, le treillis satin était réservé aux défilés et sorties officielles. Sinon c'était le treillis en grosse toile (j'avais une veste verte et un pantalon marron), + les rangers et le béret .
C'est ce que j'allais dire, moi en 1978 c'était treillis normal pour le travail et satin pour les défilés. Mais la veste et le pantalon étaient tous les deux verts.
Bravo pour cette vidéo; beaucoup de nostalgie ( on avait 20 ans) j'étais de la 72/12 ( plus de 50 ans c'est incroyable) les mauvais moments sont oubliés restent les souvenirs des copains .... la vie a passé et c'est vrai on a pas eu à se battre heureusement.
Ancien du 6ème bataillon de chasseurs alpins 83/06 quand je vois la ration, nous étions gâtés quand même, des belles tenues, nous étions heureux beaucoup on appris, la vie dire bonjour merci aurevoir, coudre un bouton, le ménage, lq bouffe moins nuls que les petits cons d aujourd'hui
Sacré retour en arrière avec des souvenirs qui reviennent par milliers ! Merci Seb Rant de me rappeler ainsi ma jeunesse ! Pu... ! que le temps passe vite. Trop vite !!
Bonjour, Quels souvenirs et comme le temps passe vite !!! Je regardais cette vidéo avec beaucoup d'intérêt, merci à vous de l'avoir mise en ligne, et énorme surprise en arrivant à la fin (16mn18s) !!! La photo de ma compagnie en 1977. Incroyable! Je ne figure pas sur la photo car je venais d'être envoyé en stage de secrétaire chiffreur à Trêves. Incroyable de revoir des têtes connues : l'aspirant Monnot qui était le Chef de la section, les deux sergents et les copains. J'avais 19 ans, j'avais devancé l'appel. Malheureusement je ne me souviens plus des noms, c'est là qu'on se rend compte que le temps passe vite et qu'on vieillit. C'était la 76/12 de la 3ème compagnie du 8ème RI à LANDAU. Merci à vous pour ces bons souvenirs.
@@patricecharpentier707Bonjour, vous devez avoir une quantité de souvenirs. Berlin, c'était le mur et toutes les forces d'occupation réunies dans la même ville. Tout un pan d'histoire !
Je suis partie avec ces tenues à Beyrouth en 83 et à Sarajevo en 92, c’est vrai , c’était en général trop petit.. mais on aimait bien , un uniforme cela unit beaucoup les hommes. Les rations de combat étaient très appréciés des américains et des anglais.. on les échangeait pour avoir des œufs en poudre US.. je me souviens d’un bœuf carotte, d’un poulet basquaise, de cassoulet , du pâté Hénaf , et du petit réchaud à alcool pour les réchauffer.. et même parfois une capote anglaise . Si. Si …je me souviens que j’avais un pistolet Mac 50.. mais jamais de munitions ( trop dangereux !) mais j’avais ma petite réserve perso, au cas où , pour me défendre quand même.. j’en ai donné à mes adjoints.. mais les vaches ils ne me les ont pas rendues .. c’est loin tout cela mais c’était malgré tout une vraie armée qui représentait la France .. les américains et les autres armées n’avaient aucun respect des locaux.. il suffisait d’offrir le Ricard et de faire des brochettes pour les avoir dans la poche.. et rigoler.
Plus de pâté Hénaff aujourd'hui , rien que du tout "hallal "Et ne me faites pas croire que vous n'aviez pas remerquer qu la France s'islamisait jours après jours
Merci pour votre vidéo, elle m'a ramené 55 ans en arrière. A la lecture des commentaires, je m'aperçois que certains ont passé un bon service militaire et d'autres moins. Après avoir fait mes classes puis l'ENSOA et l'EAA, j'ai démarré ma carrière en décembre 69 comme chef de pièce AU50 en Allemagne à CONSTANCE. Après avoir fait l'aller pour rejoindre mon affectation, le soir même je prennais le train pour partir en manoeuvre dans le camp de SUIPPES. Dès le débarquement je me suis retrouvé avec ma pièce dans 40 cm de neige. Je peux dire une chose pour tous ceux qui critiquent l'équipement de l'armée française de l'époque. La tenue sur le terrain était: chemise beige, cravate beige, treillis vert croisé, manteau, brelage cuir, casque lourd, brodequins à jambières attenantes. Je n'ai jamais eu froid. Quant aux rations, pour moi elles étaient parfaites qu'elles soient collectives ou individuelles et si on avait un petit creux , le foyer qui passait avec un unimog était là pour vendre des patisseries à des prix défiant toute concurence ( 20 centimes la part ). Pour moi l'évolution de l'habillement n'a été significatif qu'à l'apparition du GORTEX et des MARBOOTS en ex-Yougoslavie. Si je n'ai pas souffert du tout c'est peu être parce qu'avant j'étais galibot dans les mines de charbon du nord de la France. Là oui, c'était terrible. bien pire que BEYROUTH en septembre 83.
Bonjour, souvenir de cette période lointaine, j'était de 67 2B, justement à Constance, ou j'ai passé mes 16 mois, j'ai eu la chance de me trouver instructeur de tir, pour mes 10 derniers mois, donc plutôt relaxe. J'ai connu le camp de Steten en communauté avec l'armée Allemande, de merveilleux souvenirs de cette période.
Souvenir typique du service militaire des années 80 (j'ai 57 ans), merci à vous ! On mesure l'évolution dans l'équipement du soldat avec aujourd'hui le treillis F3 très saillant et le combattant "2020", même si le Satin 300 était une référence. On préfère oublier la parenthèse du treillis F1, que j'ai malheureusement connu en école d'arme : peu esthétique, peu solide, il a vite disparu au profit du F2 !
On en parle que très peu en tant que militaria, parce qu'en tant que militaria cette période n'a quasiment aucun intérêt, surtout par rapport aux deux guerres mondiales. Même pour le militaria Algérie, je n'ai guère d'estime pour lui, bien qu'il soit nettement plus intéressant sur le plan historique. Mais pourquoi pas, s'il y en a que ça intéresse... Et pour eux, ce petit film très bien fait sera une mine de renseignements utiles !
: La petite bouteille de gnôle, pour les réveils dans le froid, en période de manœuvres, en guise de " start pilot" 😉je les récupérais auprès des gourmets qui trouvaient cela " dégueulasse" 😉....J' en ai encore dans ma " boite à souvenirs".
Tant mieux pour toi, et il semble que tu n'es pas le seul. Pour moi en revanche, même avec le recul, ce fut une période épouvantable, une des plus dures de ma vie, une de celles où je n'ai jamais rencontré autant de bêtise pure, de méchanceté gratuite, de veulerie écœurante et de médiocrité insondable. Peut-être que je suis mal tombé...
@@laurentdevaux5617tu n’es pas le seul j’ai connu le 516 classe 77/10 j’ai jamais autant gelé de ma vie, la hiérarchie s’amusait a nous transformer en automate frigorifié Ma survie je la devais à mon bol de lait chaud ou de bouillon que je me faisais le soir avec mon petit réchaud à gaz . C’était vraiment un cauchemar.
@@bobmao7848 Ravi (enfin façon de parler) que je ne suis pas le seul à garder un mauvais souvenir, et même glacé à l'occasion. L'année où j'ai fait mon service dans l'est avait été particulièrement froide (on avait enregistré des températures exceptionnellement basses allant jusqu'à moins 30 cet hiver là en rase campagne. Et c'est évidemment à ce moment que j'ai fait mes classes avec des marches de nuit par ce froid terrible et de la neige jusqu'au mollets, que j'ai terminées à l'hôpital avec une pneumonie. Il faisait tellement froid que l'intendance avait dû ressortir les effets grand froid, toques fourrées comprises. Quand j'y repense, nous faire crapahuter par des températures polaires, c'était totalement irresponsable !
@@laurentdevaux5617 Je n'ai pas eu de conditions climatiques aussi rudes, mais parti au service dans le nord, je suis tombé malade à la première permission. Une semaine en infirmerie militaire suivie d'une permission à titre de convalescence, j'avais gagné deux semaines, dans un contexte qui était rude pour moi. Je n'ai absolument pas de bons souvenir de ce passage à l'armée, je n'étais pas fait pour ça. Absolument rien à voir avec des idées anti militaires de gauche, mais un physique pas préparé, et franchement, ça ne volait pas haut, et pourtant je ne suis pas au-dessus de la moyenne. J'avais peu que ce séjour me soit néfaste en terme de compétences. Sinon, cette vidéo est bien faite pour celui qui s'intéresse au sujet. En terme d'équipements, on était plutôt à la ramasse, et encore moi je suis du contigent 91/12 dans les transmissions, donc les choses avaient un petit peu évolué.
@@jeanphilippe1496 Voilà un point de vue intéressant, un peu semblable au mien et qui montre que le service militaire n'a pas laissé que des bons souvenirs à tout le monde... je te rejoins sur le physique, moi non plus je n'étais absolument pas préparé (et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai dû quitter le peloton des EOR malgré un dossier en béton ; l'officier était désolé, il a tout fait pour me rattraper, mais le physique ne tenait pas). Je me suis retrouvé, compte tenu de mes notes, automatiquement dans un peloton de SOR, et c'est là que l'enfer a commencé après que j'ai été catalogué comme intellectuel (ce qui n'était pas faux, d'ailleurs...) après une "dictée d'évaluation" à laquelle tout le monde a participé, gradés et chef de section compris, et j'ai eu la mauvaise idée, ou la naïveté, de la faire comme je faisais les autres plus jeune (j'étais le meilleur élève du collège depuis sa création, avec une moyenne constante de 19,5/20...). Bien évidemment, quand les résultats sont tombés, j'avais écrabouillé tout le monde. Les gradés du peloton, y compris le chef de section, m'ont tout de suite pris en grippe et m'en ont fait voir de toutes les couleurs, heureusement qu'il y en avait un autre beaucoup sympa qui a fait ce qu'il a pu pour éviter que ça n'aille trop loin. Quand j'y pense, j'aurais dû faire comme un gars que j'ai connu en tant que chef de poste, qui était devenu chauffeur de son capitaine. C'était un cousin du prince Albert de Monaco, et quand il nous sortait tous ses titres, on avait largement le temps d'aller aux toilettes et d'en revenir... lui a joué au con et s'est fait passer pour un demeuré, résultat il a été tranquille pendant tout son service ! Et pour ce qui est des équipements, nous aussi on était à la ramasse, ce que j'ai vu dans cette vidéo était exactement ce qu'on a touché, gradés exceptés, qui eux avaient tout le matériel F1 dernier modèle. Je me suis vengé (il y a prescription, je peux le dire...) en faisant les manœuvres coiffé d'un casque allemand de la seconde guerre mondiale (avec la salade, ils n'y ont vu que du feu malgré la jugulaire en cuir) et en piquant avant de partir le casque F1 d'un de ces enfoirés. Je plus de 35 ans après, je l'ai toujours...
Merci pour cette vidéo avec revue de détail, c'était cet équipement que j'avais en 77/04, 11 BCA de Bercelonnette. Dans la boite de ration nous avion aussi une boite de fromage genre vache qui rit et des biscuits secs. 🙂 Nous avions en armement la MAT 49 et MAS 46, la AA51 mais aussi l' antique FM 24, les punis devaient se trimballer cette buche en manœuvre.
Souvenirs ! Merci pour tout. 85/02. On avait toujours ces équipements. Le FAMAS arrivait tout juste, il me semble. La AA52, je l'ai pratiqué. (Chef équipe feu). Autrement, le MAS, PM, PA... Treillis satin réservé aux défilés. Je les ai tous fait en homme de base...
Militaire de 65 à 86, nous avions des armes obsoletes, des brêlages de M.... pas de crédit, mais la faute à qui ? à nos brillants étoilés qui ne voulaient pas faire de vagues et encore aujourd'hui ces étoilés ne bougent pas, peur de perdre leurs avantages ( voir le Gal Piquemal....)
Je tombe sur ce reportage par hasard et ce sont des souvenirs impérissables qui reviennent en mémoire... J'étais de la 87/02 au CEC 30 ème RI, nous étions équipés de treillis F1 pour tous les jours , le S 300 était le treillis de parade, "il fallait y coudre le bouton pour la fourragère" ,la chemise F1, la parka F1, calecons longs et haut manches longues appelés " effets chauds", le survêtement bleu, le short blanc, les baskets palladium, les rangers neuves" qu'il fallait casser", le pyjama en nylon pour dormir , le béret avec son insigne infanterie, le casque , sans couvre casque, le brelage cuir avec le ceinturon famas , le sac a dos BERGAM "avec son châssis en fer qui flinguait bien le dos", la demi toile de tente pour le bivouac , j'en oublie certainement.... Côté armement, c'était le MAS 49/56 comme arme de dotation, la MAC 50 comme PA, la MAT 49 comme PM, la AA 52 comme mitrailleuse le FRF 1 comme fusil de précision . Côté véhicules :camion SIMCA CARGO V8, le petit camion RENAULT R 2087,la bonne vieille jeep willis, la méhari et a mon départ, j'ai vu arriver le TRM 2000 et la RENAULT 4 L, c'était le début du luxe pour l'époque.... Les rations de combat individuelles T 4 ou C6 selon les saisons Ça n'a pas été une partie de plaisir tout les jours mais j'en suis sorti grandi . Tant et si bien qu'en 1992 je suis devenu réserviste au 173 ème RI , puis au 373 ème RI pour finir à la 6eme Compagnie du 2eme REP ou j'en suis sorti Adjudant de réserve en 2016 , une expérience extraordinaire et inoubliable . Ça n'était pas donné à tout le monde de pouvoir faire "partie" d'une telle unité de la légion .
@@kaa13 bonjour, Effectivement, ça peut paraître bizarre mais oui je confirme, le FSA; le FAMAS était réservé pour le PEG "Peloton d'élèves gradés "le FAMAS , je l'ai découvert en tant que réserviste .
@@patricespeiser7106 bonjour, A vos yeux peut être mais je n'ai pas encore perdu la tête, je sais ce que j'ai vécu durant mon service national . Je n'ai rien à gagner à raconter des bêtises, je vous propose de vérifier si vous connaissez quelqu'un qui a effectué son service national au CEC 30e RI a cette époque et de revenir vers moi si vous voulez. Cordialement, Dominique
Je me souviens de nos exercices de "corps de débarquement" lorsque j'ai débuté dans la marine. Des MAS 49-56; des PM MAT 49; des AA52; des vieux treillis maintes fois portés; des rangers durs comme du bois ou des pataugas ainsi que des vieux chapeaux de brousse datant des guerres d'Indochine. Et nos camarades de l'armée de terre étaient à peine mieux lotis. Les brêlages en cuir qui nous faisaient ressembler à des fantassins du siècle dernier. Je me souviens aussi que certaines forces comme les commandos marine avaient reçu en dotation des SIG 540 fabriqués par Manurhin et donc en version... semi-auto. Le problème venait des munitions de 9 mm et de 7,5 qui étaient un poil trop puissantes pour les PA et les MAS car chargées pour être employées par le PM et la AA52. Un autre temps!
en 75 au 9eme RCP on avait ce treillis en métropole avec les brellages , ceinturons et portes chargeurs en toile verte
9 месяцев назад
Dans la boîte de ration, il n'y a pas le pain de guerre, qu'il était impossible de casser sur le bord de la table et qui restait toujours sec même trempé trois jours dans l'eau.
Remarquable reportage. Certes ardu et descriptif mais indispensable pour qui veut en connaître sur ce sujet. Manque le pourquoi de la conception de ces tenues. Mais les archives sont très difficiles à obtenir et les témoignages fiables sont très rares (attention aux légendes et autres pensées de caserne, souvent drôles mais presque jamais basées sur la réalité qui ne s’obtient qu’à la lecture des archives officielles). Travail d’historien du quotidien d’excellente facture et rigoureux. Bravo !
75/10 ! La belle époque de l'armée de conscription, la vraie armée de la nation. Je me souviens de mes trois jours à Agen. Dans le train, je laissais depasser le papier de ma convocation par fierté. Personne n'a du se rendre compte de ce que c'était. 😆 Lors des permes, j'enviais les aviateurs, les marins ou encore les paras dans leur bels uniformes. Dans le génie, nos tenues de sortie, surtout d'hiver, ressemblaient à rien : feu au plancher ou manches trop longues étaient courant. Je ne l'ai porté que pour ma première permission : obligatoire et pour arborer mes galons de cabot chef. Après civil, mais sac marin quand même. 😃
bonjour classe 79/02 au 5eme RI j'ai porté tous ces équipements ! de bons souvenirs, les boites de "singe" , le café arrosé de la gnole de la ration au petit matin frileux (c'était en hiver) dans les bois, les marches de nuit en portant la "nana", comme clobell3072 je me souviens aussi du vin en poudre qui vous laissait la langue mauve une autre époque !!!
La boite de ration qui est décrite relève déjà de la gastronomie en comparaison à ce que nous avions en 72 en Allemagne, néanmoins la boite de singe pour qui savait les préparer ou la boite de Marie-Claire se dégustaient avec plaisir accompagné de vin en poudre, ne vous moquez pas du vin en poudre, c'est du réel ! ! ! 🤣
Je ne m'en souvenais plus du vin en poudre dans les rations. Il manque le pain de combat (les "sans dents" s'abstenir) fournis avec les rations. Le paquet de troupes et la fiole d'eau de vie ont été supprimé des rations en 1986.
@@christianchristian57g. Dans mon régiment , 1er spahis a Spire (Speyer) en 1976, le clapion ( à volonté) était dans des poches souples en aluminium, en manœuvre on se servait des poches vides pour baliser un parcours de nuit pour les EBR car elles étaient très réfléchissantes.
Classe 74/12, je retrouve bien des souvenirs avec ses tenues "historiques" ! Le treillis satin était réservé aux "grandes occasions" (tour de garde, piquet d'incendie etc) pour le quotidien, le treillis modèle ancien qui nous était attribué avait manifestement été déjà beaucoup porté ! L'armée n'était pas riche. Dans mon souvenir, on ne nous donnait pas de brêlage (j'étais dans l'arme blindée cavalerie) mais un juste un ceinturon, pour les appelés en cuir ; pour les engagés, il était en toile. Petite remarque sur la reconstitution : le porteur de l'AA 52 (la nana pour les intimes) porte également le PA 52 à la ceinture. Or, il me semble que le port du PA était réservé aux sous-offs et le porteur de l'AA comme son serveur étaient des hommes du rang (souvenirs de l'équipe feu et de l'équipe choc, ça parlera aux anciens).
Classe 79/04 cavalerie légère blindée.Le PA de notre régiment était le MAC 50 /9mm. Le célèbre FSA 49 ou 49/56 (LG en plus) et bien sûr le MAT 49 en PM.Sur la vidéo,on voit le LRAC 73mm modèle 50. L'AA52 avait une cousine qui s'appelait AANF1,si quelqu'un sait ou était la différence...(canon long?). Le FAMAS est entré en service peu de temps après ma libération,en 1981 il me semble.Amusant de revoir tous ces équipements!
@@marcdelangle8260La différence entre l’AA 52 et l’AANF1 est le calibre ( 7,5 pour l’AA 52 et 7,62 NATO pour l’AANF1 ) . On distingue les différences sur les points suivants : verrou de canon différent , rail pour lunette sur l’AANF1 , petite cale supplémentaire dans le couloir d’alimentation de l’AANF1 , découpe en biseau sur une pièce de la culasse , et le marquage de l’arme .
etant bidasse en 70 en Allemagne ,nous n'avions pas de si jolie treillis, sauf pour le défilé .quand à la ration de survie il n'y avait pas tant d'affaire dedans; (c'était les anciennes rations de la guerre d'Algérie )
Ha, oui ! Je crois qu'on avait les mêmes en 85 ! des restes de rations de l'Algérie, oui. Avec les boites de fromage mou qu'on faisait exploser dans le feu de camp ! Haha !!
Le montage de la capuche s300 est toujours à manœuvre de corps d'armée. Il faut détremper la capuche et bien la coiffer sur le casque lourd afin d'éviter les plis disgracieux. L installation du bout de chambre à air nécessitait le tabouret semi-metal des chambrées pour bien le disposer sur la bordure du casque. Si le montage est fastidieux, une fois bien installé, l'ensemble est assez classe! Bien vu la boucle dotation des bmja des 2 modèles.... La chemise F1 dite "Bigeard" car sa dotation fût concomitante à l arrivee du Fameug général au poste de sec d'etat à la défense. Belle vidéo.
Je découvre ces vidéos que je trouve très intéressante (du coup je m'abonne) ancien du 8RPIMa de 80 à 92 le S300 était nettement mieux pour le terrain que la merde de F1 les manchons de protection étaient systématiquement retiré ainsi que la capuche il étaient par contre retaillé dans le civil pas au régiment. Bon travail je vais visionner les autres vidéos..... Je vous souhaite une bonne continuation 😊
70/08, j'ai eu l'honneur de ne pas défilé aPARIS, parce que moi et un copain avions déclaré que nous ne faisions pas le 1.68 requis, tout ça pour echaper aux exercises de défilé, mais le capitaine de la C.A. qui etait à cette occasion notre cdt. decompagie nous a dit : ça ne fait rien venez avc nous. Cequi fait que les exercises ont les a fait, mais pas de défilé, je le regrette encord. Salut.
Contingent 83/12 3eme RH PFORZEIHM code sp 69312 si mes souvenirs sont bons. Chef de corps colonel BODOT. 3eme escadron 4eme peloton. Capitaine De BUCHER. Adjudant d'escadron : adjudant adjudant-chef MATTEOLI Matos pour les intimes. Disciple très dure mais aussi de bon souvenir. Tireur lrac 89mm. Tireur Milan.
Salut les anciens guerriers 👍👍👍 ces images me rappellent des souvenirs, on était jeune. C'est vrai que l'on avait que "la bite et le couteau" comme on disait à l'époque. Les soldats de l'armée française sont les rois de la démerde, normal quand on a rien... A Coëtquidan on a touché les premiers FAMAS en 1982. Au stand de tir j'ai fait essayé le mien à l'amiral qui commandait l'Ecole Navale et qui était arrivé avec le général commandant les écoles de St Cyr. C'était les premiers fusils d'assaut c'est à dire qu'il n'y avait que deux modes de fonctionnement : rafale et coup/coup. Le sélecteur pour des rafales de trois coups arrivera plus tard. Une anecdote : Toujours en parlant de FAMAS. Mon adjudant de compagnie rapporte à mon capitaine que les fusils de ma section sont "rayés" c'est à dire qu'il y a des griffures sur le plastique et la peinture noire à cause d'un crapahut. Je me tape des rapports d'explications en trois exemplaires pour chaque arme et sans ordinateur mais à la main sur papier carbone. Autant dire que je l'avais mauvaise… Quelques semaines plus tard mon adjudant-chef se pointe au pas de tir et me demande s'il peut essayer un FAMAS car il ne connait pas l'arme. J'accepte volontiers et je choisis une arme judicieusement. Imaginez la scène, mon adjudant-chef couché en position de tir, l'arme vers la cible, en position rafale libre. Tout va bien sauf que… le FAMAS est en configuration gaucher et que donc la fenêtre d'éjection est directement contre sa joue. Il écrase la queue de détente, une unique rafale de 25 balles soit 1,5 secondes de feu, la dernière douille sort du fusil d'assaut alors que la première atteint seulement le sol. Une pluie de douilles brûlantes jaillit contre son visage et sa moustache ainsi que sa fierté disparaissent en un instant. Bien entendu je me suis confondu en excuses avant qu'il n'aille à l'infirmerie mais il n'a pas été dupe. La vengeance est un plat qui peut se manger brûlant. A partir de ce moment et pour reprendre un terme militaire "il m'a lâché la grappe". A la mémoire de trois frères d'armes disparus trop tôt, le colonel Du Vignaux du 3ème Rpima et l'adjudant-chef Jean-Philippe Loca du camp de La Courtine et l'adjudant-chef Jacques Bardoux chuteur ops. RIP mes frères. 🇫🇷🇫🇷🇫🇷
C'était une époque ou l'on pouvait circuler dans les villes de France en uniforme, désormais ce n'est plus possible.....je ne vous dis pas pourquoi (??)
72-02 - C'est vrai que tout cela était du temps perdu, mais les bons souvenirs demeurent - La camaraderie, la solidarité, et le fameux système D, très utile à l'Armée -
j ai apprecié cette vidéo qui m as replonger a mon service militaire en 71/12 a Soissons au 67 éme RI en tant que chauffeur de troupes;j avais l ancien treillis et le nouveau satin 300 pour les défilés j ai garder un excellent passage a l armée
Bonjour, en effet, beaucoup de souvenirs, dans le quartier Napoléon ainsi sur les terrains de manoeuvre car la 11ème compagnie à laquelle j'appartenais servait de compagnie "plastron" pour les nouveaux contingents.
Dans les années 70 ,il y avait dans les rations , une pâte de fruits et une boîte de cancoillotte., les S 300 était réservé aux défilé. Les premières images nous montre le lrac de 73 mm Distance de tir 135 mètres. La mitrailleuse AA 52 était pour les force française en Allemagne des ANF 1 ( version en 7,62 otan) On nous donnait deux paires de rangers, un neuve et une partiellement usagé. Il fallait mettre l'usagé en priorité , qui en ce qui me concerne me faisait en permanence des cloques au talon, alors qu'avec les neuves j'étais comme dans des chaussons. Et mon pantalon de sortie était trop court. Quelle pitié. Et pourtant des souvenirs inoubliables, des bons comme des mauvais Beaucoup trop de temps a faire de l'ordre serré et pas suffisamment d'entraînement et formation qui aurait pû nous sauver la vie en cas de conflit. Au bout de huit mois j'en avais mare , bien qu'étant privilégiée étant instructeur TAM ( Tir armement, munitions ).
Très bonne vidéo bien faite et claire qui rappellera des souvenirs (très mauvais, et c'est un euphémisme, en ce qui me concerne) à bon nombre d'entre nous. Mais quand on voit tout ça, on ne peut être que sidéré par le caractère désuet, voire arriéré, des équipements de l'armée française des années 60-70, indignes d'une puissance certes devenue moyenne, mais quand même encore importante. Je passe sur l'absurdité et la laideur de l'infâme béret et du casque 1951, une vulgaire copie abâtardie du casque US, mal foutu au possible avec son sous casque qui n'était jamais solidaire du casque lourd, sa visière trop courte et son couvre-nuque trop long qui faisait que le casque vous tombait sur les yeux en position couchée (on se demande quels sont les abrutis qui l'ont conçu). Mais l'équipement en cuir, adopté juste après la guerre alors que presque toutes les grandes armées étaient passées à la toile, ça me sidère. Et qu'on ait dû attendre le milieu des années 70 pour songer à le remplacer alors que les équipements TAP auraient pu être généralisés bien avant, j'ai du mal à comprendre, sauf à ce que l'intendance ait cédé à un lobby du cuir. On pourrait aussi parler d'un armement dépassé, tellement que même une bande de guérilleros ou de rebelles des années 60-70 était mieux armée que nos soldats, même si cet armement était de qualité. On se dit aujourd'hui en y pensant un peu qu'heureusement que la France n'est pas entrée en guerre en Europe à cette époque. Des équipements et des armements individuels comme ceux-là à la fin des années 70, j'hésite entre la trahison et l'irresponsabilité pour qualifier ceux qui ont continué à imposer ça si longtemps à nos soldats !
J'ajouterais q'au millieu des années 80, la situation n'était guère meilleure: Stationné à Berlin, j'ai pu comparer notre équipement avec celui des anglais, des américains et des allemands. Notre fameux treillis satin était bien trop léger pour l'hiver et obligeait à empiler plusieurs couches. Il n'y avait vraiment que l'appelé soviétique de base pour faire pire. D'ailleurs, la seule chose dans notre équipement qui intéressait les américains, c'était nos rangers à boucles...
Bonjour Seb, bravo pour ta vidéo ! Je souhaite apporter des précisions (qui demanderont vérifs mais je suis presque sûr de moi !) : Le pantalon S300 était fourni avec des bretelles du même tissu, croisées dans le dos, réglables, qui se fixaient aux quatre boutons cousus exprès à l'intérieur. Le traitement satiné était conçu à des fins déperlantes anti NBC, mais en revanche la toile a chevron du treillis modèle F1 apparu après était bien destiné à réduire la signature infrarouge.
Le satin 300! le dernier "treillis" portable/de qualité (tissus, poches "demi-cargo" et boutons cousus) avant les ignominies en toiles fines, poches plaquée à bouton pression (voire à élastiques aux chevilles, les pires!!!) des année 80/90 (2000?). L'adoption du "félin" semble un retour au bon sens. Je n'ai jamais porté de "félin" mais la coupe semble bien. Quand au tissus je ne sais pas. Niveau solidité rien ne vaudra les 47/52, certes un peu rêche" sur la peau selon les productions.
oui engagé en 1973 (33 ans dans l'AT ) j'ai connu les mle 47 pour les P du C ,le satin 300,le F1 léger ,le F2 VO et le F2 bariolé de tous c'est le satin 300 le meilleurs
On est d'accord 😀! Juste pour rire vous avez commencé à servir l'année de ma naissance. Ni voyez rien de désobligeant. C'est juste une remarque. En passant j'ai juste fait mon service national en 1993 avec les hideux et inconfortables F1(ou f2?). Et les rangers marbot que j'ai appréciées une fois "cassées". Long à les "casser". Cordialement. @@jean-lucbodilis8675
classe 97/12 premier Ri SARREBOURG .casque acier f1 et treillis centre Europe, brellage synthétique et rangers us . porte chargeur Famas et surtout le pancho a tous faire .
En 1977 au 4 RIMA sous la veste de treillis pas de chemise beige mais la chemise mdl F1, pas de capuche sur la veste les rangers on les percevait marron il fait les graisser à la graisse noire avant le rassemblement du matin
Du coup, je me suis replongé dans mon album de photos. 1975/76 L'hiver : Sous vêtement chaud sous la veste satin 300 en tenue de travail. L'été : Tshirt blanc sous la veste satin 300 en tenue de travail. Tenue de défilé ou pour la garde ou tout autre activité de prestige : chemise marron clair en coton + cravate sous la satin 300. Tenue de sortie : chemise marron en espèce de nylon dégueu + cravate. A la caserne on portait le béret, mais sur le terrain de manoeuvre, pour les marches ... etc ... casquette réglementaire. Je crois me souvenir que les mécanos au garage la portaient en permanence pour ne pas salir le béret.
Salutations ! Beau travail...par contre dommage que le passage sur la ration soit "surexposé" on voit pas les marques et détails...sinon encore merci ! Legio Patria Nostra (82-87)
La boîte de boeuf, c'était DOLO si je me souviens bien. Il y avait aussi dans ces rations deux sachets pour faire de la citronade et de l'orangeade, ça ressemblait à des cristaux. Sans oublier la boîte de fromage GERBERE et une pochette en plastique contenant des petits comprimés blancs pour mettre dans l'eau. J'étais de la 74/10 en Allemagne.
Oui j'ai fait le peloton 3 mois de classe pour sortir sergent marché forcée et j'en passe !!!!! En plus c'était un bataillon semi disciplinaire cdt Gérard
Je suis de la 75/10.... j'ai porté tout ça, pleins de souvenirs, et pas mauvais!... Les rations de combat, les demies toiles de tentes, et on ne dit pas AA 52 mais la nana52...et on ne disait pas BMJA ( nouveau?) mais rangers ( rangeos) et la chemise F1?....
Non-fumeur on pouvait échanger le paquet de '' Vente restreinte '' contre plein de trucs ! Et le fromage en boîte '' La cascade '' était vraiment dégueulasse, mais fondu au feu avec une lampée de l'eau de vie, ça faisait une fondue passable 😋
78 /04 ! J'ai mangé ces "rasquettes", porté ces habits et servi le Lrac de 89 (juste après celui du film), servi aussi le 49/56 etc... Que de bons souvenirs car nous avons eu la chance de ne pas nous frotter au Pacte de Varsovie, la guerre d'Algérie était finie depuis un moment et outre mer nous affrontions des gens sous armés.
Merci beaucoup, l’ensemble est bien documenté et présenté avec clarté. Je souligne un petit détail au sujet de la manière d’assujetir le bas (lacé) du pantalon à la jambière : entre les deux boucles en temps normal et sous la première boucle pour le saut en parachute. Concernant les treillis retaillés, j’ai pu observer en corps de troupe les fantaisies les plus diverses. Personnellement j’ai toujours préféré les pantalons de dotation, car plus pratique au P.C. À quand un sujet sur les tenues outre-mer de la même époque ? Merci encore pour votre travail
Les parties intérieures des treillis S300 étaient retirés car elles favorisaient la transpiration lors des efforts physiques d’autant que la protection NRBC fournie par ses parties était plus que dérisoire. Le retaillage des vestes de S300 bien qu’interdit était couramment pratiqué par les officiers et les sous-officiers. Enfin le S300 étaient souvent le treillis de défilé notamment après l’apparition et la vulgarisation du treillis F1.
A tubingen également 74/04 24 eme groupe de chasseurs mécanisés dissous depuis j’étais très loin de La Rochelle où je vivais alors même pour les 92 heures que de temps en car et en train mais bon content de l avoir vécu
78/02 au 24° GCM également, j'en garde également de bons et très bons souvenirs, entre le manœuvres, les entrainements et exercices sur le terrain, le temps passait bien vite.... en plus il y avait toujours moyen de "contourner" les règlements pour se "moquer" de l'Institution, par exemple pour les treillis je faisais l'échange avec les copains de façon à avoir 2 à 3 tailles au dessus et ressembler à un "sac à patates" sans que l'on puisse me faire reproche, étrangement je ne récupérais jamais ma tenue après le lavage mais une autre à ma taille....😁😁
Matricule 8954 classe 70/12 , 27e Ri 1er cie capitaine Chaudron !! Tireur d'élite doté d'un FRF1 , champion de France militaire 1971 avec un 49/56 tire de 10 cartouches en 2mn à 200 m , sans appuis , deux fois 96 points !! Tenue une veste marron et un falzar vert !! Pas de chauffage , pas d'eau chaude et camping sur le terrain plus souvent que dans un lit !! Mauvais souvenir !! Boites de rations et pain de guerre !!
Alors.......... Lors de mes classes en PEG, 08/88 c'était exactement le même paquetage, les mêmes rations (à part la gnole)et le FSA ou MAT49, après les classes on a eu le FAMAS et "les nouveaux" brelages, bref, comme le dit un autre commentaire: "en retard d'une guerre" même de plusieurs!
Les rations étaient , quand même mieux que celles que nous avions dans les années 60 !! Comme disait Coluche , les boites étaient kaki dehors et caca dedans nous ne savions jamais ce qu' elles contenaient !!
je me rappelle le vêtement pour le froid et le treillis directement dessus, en plein hiver à dormir dans la neige, on tremblait de froid, les brelages en cuir, le mas 36 pour l'exercice (qui semblait au demeurant une excellente arme), il restait un halftrack au régiment qu'on utilisait pour aller au tir. je pratiquais le tir avant le régiment, j'ai trouvé que le mas 49/56 était une arme méritant un entrainement sérieux car cela me semblait une excellente arme, mais trois séances à l''année😂. On cirait les pneus des camions avant les défilés, les sous offs pratiquaient la maltraitance sans raison, une joie de revenir chez moi sans avoir appris grand chose hélas
bonjour, idem mais la 78/08, 3 mois d'hiver glacial avec nuits en bivouac...Concernant les rations, elles étaient différentes de celles montrées dans cette superbe vidéo..La bière était une canette de Schultheis. Pour le treillis satin, on ne le portait que pour les défilés; dans la poche droite du pantalon, on y glissait qq pages de journal plié pour faire un max de bruit au "présentez armes" avec le FSA...Ca avait de l'allure... J'étais sergent à la 11eme cie...à bientot pour évoquer qq souvenirs
La 69 2A, nous avions les rations marocaines de la guerre 39-45 en ration individuelle et les rations collectives étaient systématiquement jetées dès que possible car immangeables.
Les semelles des rangers 65 étaient 10000 fois plus confortables que celles du modèle précédent le caoutchouc était plus souple et thermosoudé alors que les 61 étaient ultra dures et cousues et le cuir semblait également mieux travaillé sans doute le fruit des bains de teinture et aussi de traitement imperméabilisant. J'ai eu chance de toucher une paire de chaque neuves à mon arrivée en 72 et les 61 ne sont pas sorties du placard de toute l'année , il fallait les cirer en noir et les casser en les tapant sur les barre des lits pour pouvoir marcher avec.
les model 61 brute était les meilleures je suis partit dans le civil et fini en randonnée quand elles sont morte dur de trouver solide a part isba qui ne se fait plus aussi du coup salomon
Très joli petit film sur des tenues que nous avons été nombreux à porter. Pour moi, c'est une période où le soldat français a été particulièrement mal habillé, du moins du point de vue aspect. Il n'y a guère que dans les années 1920 qu'on a fait pire... La palme allant à cet immonde béret 1959 qui a fait disparaître les si colorés bonnets de police. Je me demande encore pourquoi nos soldats, aujourd'hui encore, portent cette merde sur la tête. D'accord pour les paras, les commandos et les équipages de chars, comme ce fut le cas à une certaine époque, mais pas pour les autres armes !
C’est votre avis. Bonnet de police veut dire bonnet de puni. Au mieux on l’appelait bonnet d’écurie. Sa confection se faisait dans les manches ou jambes de vieux uniformes (d’où des couleurs assez vives, mais aussi en bleu horizon et en moutarde, les plus répandus). On trouve aussi l’appellation tenue de fantaisie pour ces bonnets. En tout état de cause les avis sont partagés. Les usages entre bonnet de police purement destiné au quartier et béret plus apte au terrain sont différents. On notera que si le béret est la coiffure militaire des britanniques ( les bérets amarantes des TAP et vert des commandos marine en sont issus en droite ligne), c’est la coiffure du civil en France, en grande taille chez les ruraux et en petite taille chez les ouvriers (exception notable donc, les soldats français portant un béret de tradition française sont les chasseurs alpins et les régiments de char). Le béret TTA en modèle métropole en laine et outre mer en tissu beige s’impose en 1959 et définitivement en 1961. Il vise à uniformiser davantage l’armée de Terre désormais plus orientée vers le théâtre Centre Europe.
@@TheMousquetaire C'est tout à fait exact, et je vous remercie pour ces explications que peu connaissent. Il n'en reste pas moins que, de bonnet de puni, cette coiffure a ensuite évolué pour devenir un couvre-chef permettant d'individualiser chaque arme et sous-arme, en particulier après 1946, avec la magnifique série de bonnets de police aussi colorés que variés. Je vous concède aussi que le béret est plus adapté au terrain que le bonnet de police, quoiqu'aucune de ces coiffures n'avait a priori vocation à être portée au combat sauf pour quelques unités. Pour le reste, je persiste et signe, pour moi le béret bleu foncé 1959 est horrible et sans le moindre prestige. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que le bonnet de police commence timidement à pointer à nouveau le bout de son nez dans certaines unités (l'exception étant l'armée de l'air qui ne l'a jamais abandonné) ou comme la gendarmerie qui l'a réintroduit après la fâcheuse parenthèse de la très vilaine casquette souple, certes pratique mais qui n'a jamais vraiment séduit...
en 1988 pendant les classes l on avaient les satin 300 le mas 49/56 ,LA MAT , les rations avec les clopes etc donc 1970 lol ! apres par contre famas , casque f1,les treillis ne changeaient pas !!
En 75, on percevait deux satins 300 et un treillis 47 réservé au parcours du combattant, ainsi qu'une paire de brodequins ressemelés et une paire neuve.
En 1993, j'ai aussi perçu un treillis modèle 47 pour le CAC ( combat corps à corps ) que l'on appelait treillis de piste ( piste du risque ) mais seulement après les classes... Parcours du combattant en F2 pendant les classes.
@@sebrant2036 Incroyable ! Increvable ce treillis. Par contre il fallait prendre deux ou trois tailles en dessous de la sienne pour ne pas ressembler à un épouvantail. J'ai gardé une veste assez longtemps, je la mettais pour mes ballades en forêt. Seb besoin de tes connaissances techniques, les vestes de treillis 47 qu'on percevait n'avait pas de poche, il me semble, au bas juste deux poches de poitrine et la couleur tirait plus sur le marron que sur le vert olive. Les poches cargos du pantalon pouvaient acceuillir un bébé de six mois et si je me souviens bien, il y avait une patte de serrage par bouton au niveau de la cheville. On est toujours sur du treillis 47 ? 🤔
@@lucplisson2115 J'ai adoré le satin 300. Pour moi le meilleur treillis qu'on ai eu dans les années 70/90. Retaillé il etait confortable et saillant ! J'avais autorisé tous les soldats de mon escouade a faire retailler leur treillis s'il le voulaient et si maman était couturière. Auprès d'un copain sergent aux trans, j'avais récupéré une trentaine de ceinturons toile réformés des equipements des postes ANPRC10, qui partaient au crematoire. Obligation de passer les bachis à l'eau très chaude pour les rétrécir et les decolorer et de rouler les queues (du béret 😉). Le lieut avait été un peu réticent au début et quand il a vu la fierté des gars d'être "enfin" bien habillé, il a défendu la cause au niveau de la compagnie. Le capitaine a défendu la cause auprès du colonel et par la suite la caisse de l'adjudant de compagnie a fait le reste. Que de bons souvenirs de l'armée de conscription. Pour moi, la vraie armée nationale, celle de 1793.
