Notre amour à l'épreuve du handicap - Ça commence aujourd'hui 

J'ai 26 ans, moi meme un handicap de naissance au niveau des jambes, en bequilles tout le temps sauf chez moi, des raideurs, de la kine toutes les semaines, du renforcement musculaire obligatoire à la maison, j'ai des chutes, des douleurs mais je travail, je me débrouille, mon conjoint est un ange, ca va faire 3 ans et il m'a toujours vu normalement ❤ c'est mon mon ange, mon pilier, et non mon infirmier, il m'assiste dans quotidien, il apprécie mon physique meme si j'ai une manière de marcher qui n'est pas une miss France 😂 il m'a deja aider à me sortir de la douche, il me montre son amour, sa presence, sa confiance et sa fierté d'être auprès de moi, et parfois je me suis demandé pourquoi il ne partait pas.. je me suis détestée et il m'a deja vu en crise psychologique et pourtant il est tjr la ❤❤️

Bonjour et merci pour cette émission, je suis très touchée par ces témoignages, j'envoie tout mon soutien à ces personnes, celles qui sont atteintes d'un handicap (maladie ou accident), et les personnes qui vivent auprès d'elles, y compris les enfants. Je suis concernée en tant que RQTH (handicap invisible), trouver du travail après une inaptitude professionnelle c'est très compliqué, surtout à 50 ans. Mon fils a été opéré à 18 ans d'une scoliose, il a des tiges de titane dans le dos, à presque 30 ans, il a certaines difficultés qui commencent à l'handicaper, il a tenté il y a quelques années de faire un dossier RQTH, un médecin a fait barrage, la paperasse l'a saoulé (oui c'est le mot), du coup mon fils a laissé tomber mais il est rattrapé aujourd'hui par son dos et ses douleurs. Il ne peut plus faire certains sports qu'il aimait, il a des douleurs, il n'accepte pas d'être diminué, d'autant que n'étant pas reconnu, du coup il ne se sent pas légitime de se plaindre, de s'arrêter en maladie quand c'est douloureux, du coup le côté psychologique prend le dessus, je ne sais plus comment l'aider. Ma fille est en couple avec son chéri atteint de la rétinite pigmentaire très avancée, il est également mal entendant et porte des appareils sinon il n'entend pas du tout. Il y a un mois il a appris qu'il serait aveugle dans quelques années, la maladie a déjà atteint tout le périphérique. Il a dit à ma fille de le laisser car son avenir sera incertain et difficile, évidemment elle refuse, c'est lui qu'elle aime et ne se voit pas avec un autre, je suis d'accord avec elle, lorsqu'on aime c'est pour la personne, pas pour ce qu'elle apporte ou pas. Ils ont presque 30 ans, avoir des enfants étaient un désir pour eux mais ils ont des risques de transmettre la maladie, c'est très difficile pour ma fille en ce moment. Et son compagnon a du mal car il culpabilise. Du coup le handicap je connais. Je suis suivie depuis des années par une neurologue (handicap cognitif) je vois un psychologue et maintenant un psychiatre. Accepter soi-même le handicap est difficile, on ne se reconnaît plus, on vit mal de ne plus être en capacité de faire les mêmes choses qu'avant et surtout d'être obligée d'avoir de l'aide ou de l'appui. Il est primordial d'être suivi psychologiquement par un professionnel. C'est ce que je recommande à mon fils pour accepter son handicap, c'est ce que je recommande à ma fille et son chéri pour affronter ce qui leur arrive. Elle a eu un contre coup la semaine dernière, car elle ne se permet pas de craquer pour porter à bout de bras son chéri, mais elle est tombée à 9 de tension avec énormément de malaises vagaux. Les jeunes ont vraiment du mal à se faire suivre car la société leur demande beaucoup. Ma fille a un poste a responsabilités et autour d'elle 3 collègues viennent d'annoncer leur grossesse, on lui demande d'attendre un peu pour faire un enfant alors que en silence elle sait qu'elle ne peut faire un enfant sans avoir 50% de risque d'avoir un enfant aveugle... C'est très difficile pour elle comme pour moi qui ai été mère au foyer 15 ans, nounou agréée 4 ans, qui a travaillé dans les écoles, qui a gardé ses nièces et neveux...et être grand-mère de ma seule fille est compromis pour l'instant en tout cas... Voilà, je suis désolée pour ce pavé, j'ai raconté ma petite histoire pour témoigner que tout autour de nous, il y a plus de handicap que ce que l'on croit et pas forcément visibles.. je ne me plains pas, il y a bien pire..

Quel bel exemple..J'ai eu des compagnons qui seraient partis en courant..

Faustine Bollaert : toujours en forme et au top merci beaucoup pour votre rôle superbe !

Incroyable cette jeune de 19 ans, tellement impressionnante et belle 🤩

Tout est si juste ! Merci à vous tous pour vos propos si sincères et vrais. 🙏

Courage incroyable ❤

Wooow il faut du courage 💐🏖️💒🍍☘️🌸

Ca a l'air vraiment top😊 quel bonheur de te revoir dans ta vie..j'adore 🎉

Il y a quelques années, j'ai eu un grave accident de la route avec risque amputation, heureusement annulée et dont il me reste seulement quelques sequelles légères. Quand le pronostic médical d'emputation probable (80/20%) a été posé, j'avais pris la décision de me suicider, ma copine et moi (ma femme aujourd'hui) étions un jeune couple et je ne voulais pas lui imposer mon handicap pour le reste de notre relation surtout qu'elle m'avait dit qu'elle ne comptait pas me quitter.

L'algodistrophie c'est très difficile au quotidien. Moi aussi je souffre depuis 3 ans non stop de douleurs. Je suis en chaise roulante alors qu'au départ il s'agissait juste d'une tendinite et d'une ténosynovite. Je suis horriblement malheureusement. Je comprends tellement

Algoneurodystrophiée avec des periodes de remission j'ai tout quitté à chaque épisodes douloureux, seul mes filles sont restées presentes dans ma continuité. A chaque crises il y a des deuils physiques à faire. Mais la vie est fort belle et je l'aime

Je suis etone du corage de c est gent tu de bom para voz

J'aime Christelle, elle est super