Dimanche dernier il s'agissait de quitter le manège des puissants systèmes de survie et des peurs qui nous influencent encore, en retrouvant la sécurité et la puissance de notre Être incarné.
Dans la continuité, je vous propose de regarder ensemble en toute sincérité ces nombreux films que nous mettons en scène, et que avons tendance à créer et entretenir, tant au niveau des pensées que des émotions. Depuis des millénaires, dans cette humanité qui a oublié son Origine, chacun regarde le monde depuis sa propre lorgnette, avec ses opinions préconçues. Alors, si nous le voulons, il est temps d'arrêter la caméra, d'arrêter de créer et de projeter sur l'écran de nos pensées ces films qui nous séparent les uns des autres et nous empêchent de nous comprendre. Ces films sans amour, qui ne font que nous ramener à notre "moi moi moi", ces films de drames et de peurs, de rancœur ou de tristesse... Ces comédies, ces projections, tout un monde intérieur qui endort la conscience et l'enferme dans sa bulle illusoire.
Aurons-nous ce courage d'abandonner ces films devenus des repères pour notre personnalité ? C'est le moment de déposer nos paquets d'opinions, de mémoires et de certitudes, pour accueillir simplement ce qui Est, en nous et autour de nous. Le moment de comprendre les rouages de ce mental qui prend parfois trop de place, et qui est incapable d'appréhender ce qui est éternel et infini.
Le moment où le metteur en scène peut arrêter la caméra, se poser dans son sanctuaire intérieur, revenir dans son cœur et regarder le monde avec les yeux de son âme.
L'image numérique qui m'accompagne est de Rosiette-Stock (Pixabay)
10 фев 2024