Chers,
Nous présentons la première version de chant : 'One za', qui signifie littéralement : Tu es qui ? Qui es-tu !? Dans le sens de : Qui es-tu donc pour juger ? Il s'agit ici de la deuxième version de ce chant. nous publierons dans les prochains jours, la première version. Ce chant, en La majeur, nous invite à moins nous focaliser dans les jugements que nous portons à Autrui, car nous ne sommes pas, nous-mêmes, parfaits. nul ne l'est d'ailleurs, mais Dieu seul. Les premiers mots du chant l'indique clairement : Qui es-tu pour juger le travail d'autrui ?... La suite va dans le même sens : en évoquant souvent des passages bibliques célèbres tels que celui de la poutre et de la paille : « Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. » (En Luc, VI, 41-45). Pour dire vrai, nous sommes les champions pour dire les défauts que nous voyons chez les autres, alors que nous sommes incapables de voir ceux sur lesquels nous ployons. Le philosophe grec, Aristote, dans son ouvrage : La Politique, le disait déjà en quelques manières : Lorsque nos intérêts entrent en jeu, nous devenons mauvais juge ! Tel est le sens de cette chanson... Au fond, peu importe les agissements d'une personne, même si ces derniers nous paraissent totalement vils, seul le Seigneur sonde les reins et les coeurs ! Seul le Christ sonde les reins et les cœurs, ainsi qu'il est précisé en Apocalypse II, 23. Que chacun balaie donc d'abord devant sa cours... avant de prétendre que la cour de son voisin est pleine d'ordures. Car au final, ce que tu fais aux autres (le commérage par exemple), on te le fera également. Puis donc que tu ne désires pas qu'on médise sur toi, ou autre, alors ne fais pas de même avec autrui. Car, la manière dont tu ranges ton lit, c'est aussi de cette manière que tu te coucheras... Si tu espères la paix des autres, sois déjà, toi-même, un artisan de paix ! Stop donc ! aux mauvaises langues ! Ce thème est certainement mis en musique ici, mais au vrai il est également notable dans les œuvres littéraires du Professeur. Ainsi, dans La forêt illuminée, le personnage Ndondo se demandait déjà : "Pourquoi les gens passent-ils leur temps ici à fouiner dans la vie privée des autres ? Pourquoi les gens s'occupent-ils toujours de ce qui ne les regarde pas ? Pourquoi les gens ne font-ils pas jamais leur devoir mais exigent tant des autres ?" Le même personnage - toujours dans la même oeuvre - disait encore : "Les propagateurs de fausses nouvelles, les instigateurs des rumeurs, les 'colporteurs' détruisent les hommes comme la lèpre ronge avec rancune le corps d'un malade sans soins". -- Voilà quelques mots personnels pour décrire ce chant !
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Musique, paroles, arrangements : Pr Gervais Mendo Ze
Solistes : François Nnang, Chymène Meva
Exécution : Choeur La Voix du Cénacle
Orgue/Claviers : Jean Jacques Adjomo ; François Nkodo Minyono (Do)
Guitare basse : Simon Ati
Percussions : Alexandre Nke
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13 сен 2024