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"Parce que c'est beau" : argument valable ?! 

Curiosités musicales
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17 окт 2024

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Комментарии : 4   
@Ikkarson
@Ikkarson Год назад
Allez, pour l’engagement… Pas d’accord, et attention à la pente sur laquelle vous vous engagez d’être gardien du beau au prétexte d’être professionnel. La quasi totalité de vos arguments me semble ici spécieuse, et restreindre la définition du beau à l’académisme. Quand on joue Bach au piano, ce n’est pas beau «quand même », c’est beau **aussi**, et l’on pourrait arguer dans l’autre sens: Bach n’a écrit que pour ce dont il disposait, et quand il a été mis à contribution pour l’invention du pianoforte, il s’est mis à en exploiter les possibilités. La musique, surtout de cette époque, était bien moins incrustée que ce qu’on (vous?) en pense(z) et l’adaptation ou la transcription la matière du quotidien pour ces compositeurs. Quand on réinterprète Bach au piano, 1. Ça n’empêche personne de le faire au clavecin ou à l’orgue, 2. C’est un instrument qui dispose de plus de libertés et donc de latitude expressive, et 3. C’est un instrument disponible (matériellement et mentalement) au public du XXIe siècle. Je comprends que pour un artiste qui a passé des (dizaines ) d’années à apprendre l’interprétation historiquement informée et le jeu sur un instrument donné, dire « Chacun ses goûts » puisse paraître une faute de goût, mais au fond… qui sommes nous pour juger? Merci pour vos vidéos et bons baiser d’un baroqueux de longue date né dans les années 80 😉 PS on prête à Gould la citation suivante: « je jouerai sur instrument d’époque le jour où je serai devant un public d’époque »😅
@joeldumont9528
@joeldumont9528 Год назад
Excellentes remarques! Et plutôt drôle et pertinente cette citation de Gould que je ne connaissait pas.
@patricehenry7987
@patricehenry7987 11 месяцев назад
Je pense que les Moldaves vont réagir ....
@thibault103
@thibault103 Год назад
Je vais dire pareil que beaucoup ici. Je ne suis pas convaincu par tes arguments. Je suis tout à fait capable de dire "je n'ai pas aimé cette version et j'ai trouvé que l'idée était mauvaise" sans en faire une règle générale ni même sans avoir à protester face à quelqu'un qui aurait aimé. La raison ça pourrait aussi bien être "parce que ça m'amuse", ou bien "pour essayer" couplé à un "et puis ça plait aux gens alors pourquoi pas". Bien sûr, je crois qu'il y a autre chose derrière tout ça. Ce qui est sous tendu dans tes vidéos c'est que souvent, les versions qui selon toi sont de mauvais goût ou de qualité douteuses sont aussi celles qui se vendent le mieux car répondant à une tentative marketing de "dépoussiérer" et de constamment "innover". Il me semble que ton angle d'approche, esthétique, n'est pas le bon pour être convaincant. Il me semble qu'il serait plus pertinent (comme tu l'as déjà fait dans d'autres vidéos) d'avoir une approche politique sur comment est produit et mis en avant la musique classique. Si on voit la musique comme un divertissement alors je ne vois aucun soucis à faire des adaptations, même douteuses d'une pièce. Il y a même des personnes qui adorent et ont une tendresse particulière pour les nanars, pourquoi pas pour les adaptations foireuses de musique classique ? Si on voit la musique comme une forme de patrimoine à préserver, alors effectivement, il me semble que tes critères sont importants. Je trouve que ces deux conceptions sont importantes et doivent cohexister. En tant que chanteur lyrique, je me vois plutôt comme un conservateur de musée. J'essaye de correspondre au mieux au style et à la volonté de l'auteur de la pièce. Mais je suis aussi un interprète avec des goûts et qui parfois décide de faire des écarts (par exemple ne pas rouler les r pour éviter un côté désuet à certaines mélodies). Et puis de temps en temps, pourquoi ne pas se sentir autorisé de faire des folies et complètement réinventer une pièce, quitte à la dénaturer, que ce soit pour un hommage ou une parodie. Le principal soucis selon moi est que la musique classique, par son appartenance au spectacle est aussi victime de la marchandisation de l'art au service d'intérêts financiers et où d'un discours libéral et bourgeois, ce qui amène, comme dans n'importe quel domaine culturel à une surreprésentation du divertissement médiocre face à une invisibilisation de la recherche et de l'étude et la conservation du patrimoine, où des réinventions réellement audacieuses et pertinentes. Comme le financement de la culture, dépend fortement du mécénat ou du succès, je comprends que la proliférations des adaptations fantaisistes , souvent commerciales et médiocres te posent problème. Pour moi aussi c'est le cas. Mais plutôt que d'orienter ma réflexion sur les gouts esthétiques, qui peut vite dériver ver l'élitisme et le classisme, je préfère poser la question de la diffusion et du financement des arts musicaux et de leur indépendance face aux marketeux. Bref, ce qui me pose problème c'est pas tant quoi, mais plutôt qui. Quel discours, quelle idéologie ça sert ? Car il y a une différence entre un Capuçon qui ferait une énième adaptation sirupeuse d'une pièce de Vivaldi et un accordéoniste qui joue dans la rue. C'est aussi une question économique. Pourquoi adapte t'on mal des pièces ? Parfois pour faire plein de thune à la télé, et parfois parce qu'on a pas de thune et qu'on fait avec ce qu'on a. Ce ne sont pas des situations équivalentes.
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