Quand je pense que j'ai été receveur d'autobus à recette ambulatoire sur les matériels TN 6 ,TN4 H ,avec l'appareil oblitérateur sur le ventre ,la pince pour les cartes hebdomadaires et la plate-forme ouverte d'où je tirais la chaîne ,sur les lignes 39 et 62 .Puis comme machiniste sur OP 5 ( 2 et 3 portes ) comme le 171, 175 et PC qui faisait le TOUR de PARIS en 22 sections .Ensuite vinrent les SOMUA-APVU 3 aux rétroviseurs minuscules sur les lignes 22 et 52 .Ne pas oublier ,""la cage à poule "" un cube sur 4 roues (voiture-école ) où pour mon permis de transport en commun j'ai été obligé de gravir la Butte Montmartre par la rue Lepic pentue et encombrée .C'est un autre qui a descendu ce véhicule venu ...du Moyen Âge ! ! Vous vous souvenez des trolleybus de la Porte de Choisy ! Aujourd'hui ,pour voir les matériels dans lesquels j'ai travaillé ,je suis obligé d'aller dans un musée .On mesure les années qui se sont écoulées ! !
c'était une belle époque ! j'aimais bien la plate forme des bus et les inoubliables Sprague. on avait intérêt à se tenir car c'était parfois brutal. ça faisait un boucan du tonnerre car très peu de lignes était sur pneus. quand l'opérateur libérait la pression, certains ouvraient les portes pendant que le métro circulait. ça aérait un peu. l'éclairage était faible et jaunâtre (du 6 volts ?. la voiture rouge de la 1 ère classe avec les sièges rembourrés, les voitures vertes de la seconde classe avec les sièges en bois. et surtout, surtout....il y avait une odeur, une odeur de métro, comme dans le film le salaire de la peur avec Yves Montand. il tend un ticket de métro à un gars, à l'autre bout du monde et l'autre lui dit "ça sent le métro, ça sent Paris".
@@DL-ls5sy Après la guerre ,par manque de matériel dans les bus ,on a créé les ""SERVICES OUVRIERS "" .Aux heures de pointes ,le receveur ,avec une clé carrée , relevait les banquettes du compartiment situé juste derrière la cabine de conduite .Ainsi cette plate-forme intérieure créée pouvait accueillir une vingtaine de personnes debout EN PLUS . Et les pneus pleins, et les réservoirs de gaz situés sur le toit ! J'ai connu la conduite ..""à l'air libre "" où les machinistes conduisaient surtout en hiver avec des gros gants , des lunettes fermées et une couverture sur les genoux avec une direction non assistée ,les cirés contre la pluie et la figure mouillée tout au long du trajet .La GALERE !Ensuite on construisit une cabine avec un pare-brise et des portes latérales ce qui était une nette amélioration contre le froid et la pluie .Le revers ,fut que le machiniste était assis ,enfermé désormais , sur le réservoir de carburant ,un mélange ternaire, surtout mélangé avec du BENZOLE .Les vapeurs ,surtout en été ,s'évaporait et beaucoup de machinistes furent atteint de benzolisme .Il fallut des années de combat pour faire admette que c'était une maladie professionnelle ..Pas étonnant que les machinistes furent alignés sur le statut des conducteurs de locomotives à vapeur ,un travail de forçats que beaucoup de gens ignorent .Premiers levés ,derniers couchés ,travail le samedi et le dimanche ,parfois plus de 9 heures de travail à cause des encombrements , des vacances au mois de mai ou au mois d'octobre ,un dimanche de repos toutes les 7 semaines , ce fut ça les années 50 ! !Mais ce que garderont les Parisiens ,c'est le plaisir de la plate-forme ,l'appel des numéros d'ordre du receveur pour monter ""en voiture "" aux heures de pointe , la ligne H des HALLES en plein PARIS , et la remontée des Champs Elysées de la Place de la Concorde jusqu'à la Place de l'Etoile .Que de souvenirs à jamais enfouis dans la mémoire des Anciens !,
@@gilberttheisen9270 J'ignorais tout cela...merci ! Peu de gens accepteraient aujourd'hui de telles conditions de travail et de salaire...Chapeau à vous !
Bonjour à tous oui à l'époque c'était très beau d'ailleurs j'aimerais bien y faire un saut car aujourd'hui franchement c'est la merde aussi pourquoi avoir enlevé pas mal de vieilles choses par exemple des plaques émaillées maintenant elles sont en carton pourquoi avoir enlevé pas mal de trucs aussi il y en a qui disent à propos des étrangers de l'époque ça n'a rien à voir avec ceux qu'il y a en ce moment et qu'on ne me dise pas le contraire à l'époque en 1930 1920 1940 il n'y avait pas d'attentat maintenant il y en a alors je pense que Paris n'est plus Paris voilà
Les gens à cet époque étaient bien habillés et portaient tous des chapeaux élégants. Même les voitures de l'époque, étaient certes moins modernes qu'aujourd'hui mais étaient plus classes je trouve.
1000 fois d'accord. J'ai la nostalgie d'une époque antérieure à mes grands parents, celle de fin 1800. Notre France était tellement belle et lumineuse a cette époque.
@@josianefleche9821 ?!€##&!? 🤨 ⁉️❓❔❓⁉️ -Leurs culs tu veux dire ??? Ils étaient aussi sale que ceux faisant des remarques sur l'hygiène sans raison comme ayant un besoin de prouver la leurs qui pour le coup est très souvent douteuse.
Superbe documentaire. La plupart des archives d'époque sont inédits pour moi. Comme à son habitude, les précisions apportées par Clive Lamming sont pertinentes et très instructives. Un spécialiste du chemin de fer et du métro.
I hope in near FUTURE all hard work& ENDEAVORS for rebuilt Notre-Dame de Paris will be resolute! I saw last night on TV5 MONDE a rare documentarul about that historical entreprise! I hope for the Best!👍🍀🤗💐💪🌟
Roulez dans Paris roule plus ya longtemps ces un calvaire une fois j'ai mi 3h pour allez de la madeleine à la Bastille. ça arrive de partout vélo patinete électrique pas électrique patineur a roulettes bus taxi et si et ça ça traverse n importe ou la maire de Paris qu' elle arrête ces conneries.
Alors à Paris c'est pas la Seine qui coule mes lyonne, et pour les transports il manque les vélos car entre les hippomobile et les voitures il y a les vélos les bicyclettes les vélocipède
@@sylkineo1715 Non, je ne parle pas des films de l'époque dont je connais la raison du défilement accéléré, mais des plans qu'on a à peine le temps de regarder. Mais pas grave, c'est quand même intéressant. Cordialement.
Ca remonte vers 1867 où les bateaux destinés aux transports Parisiens étaient construits dans une région du sud de Lyon qui s'appelle "la mouche". Il y avait un chantiers naval en ces lieux et les premiers navires était baptisés "mouche1, 2, 3...etc... "Jean Sébastien Mouche" est un personnage mythique qui a été inventé par la compagnie des bateaux mouche pour faire de la pub au début des années 50.
Gainsbourg .... J' suis le poinçonneur des Lilas Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas Y a pas de soleil sous la terre Drôle de croisière Pour tuer l'ennui j'ai dans ma veste Les extraits du Reader Digest Et dans c'bouquin y a ecrit Que des gars s'la coulent douce à Miami Pendant c'temps que j'fais le zouave Au fond de la cave Parait qu'il y a pas de sots métiers Moi j'fais des trous dans les billets J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Des trous de seconde classe Des trous d'premiere classe. J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Des petits trous des petits trous des petits trous des petits trous. J'suis le poinçonneur des Lilas Pour Invalides changer à Opéra Je vis au coeur d'la planète J'ai dans la tête Un carnaval de confettis J'en amène jusque dans mon lit Et sous mon ciel de faïence Je n'vois briller que les correspondances Parfois je rêve je divague Je vois des vagues Et dans la brume au bout du quai Je vois un bateau qui vient m'chercher Pour sortir de ce trou où j'fais des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Mais le bateau se taille Et j'vois que j'déraille Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Des petits trous des petits trous des petits trous des petits trous Je suis le poinçonneur des Lilas Arts et Métiers direct par Levallois J'en ai marre j'en ai ma claque De ce cloaque Je voudrais jouer la fille de l'air Laisser ma casquette au vestiaire Un jour viendra j'en suis sûr Où j'pourrai m'évader dans la nature J'partirai sur la grande route Et coûte que coûte Et si pour moi il est plus temps Je partirai les pieds devant J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous Y a d'quoi d'venir dingue De quoi prendre un flingue S'faire un trou un p'tit trou un dernier p'tit trou Un p'tit trou un p'tit trou un dernier p'tit trou Et on m'mettra dans un grand trou et j'n'entendrais plus parler d'trous Plus jamais d'trous de petits trous des petits trous, des petits trous