1. N'est-il pas contradictoire d'affirmer que "les violences faites aux femmes c'est tous les milieux sociaux" et " y a pas de fatalité génétiques"…"c'est des questions de culture et d'anthropologie"? Il y a un problème, soit c'est inné et ça peut être dans tous les milieux sociaux, soit c'est culturel et c'est uniquement dans certains milieux sociaux non? 2. Si les sociétés matriarcales ont existé mais qu'aujourd'hui les sociétés patriarcales sont omniprésentes, cela ne signifient-ils pas que les sociétés patriarcales ont été plus efficaces dans l'évolution, plus à même de faire progresser l'humanité ? 3. Ce monsieur a-t-il été acheté par l'idéologie néo-féministe ?
@@mariearchambeau Je pense que vous entendez par là que nous avons des valeurs morales et qu'en ce sens nous ne sommes pas comparable aux animaux. Néanmoins, nous fonctionnons comme la plupart des autres mammifères. Nous avons des structures anatomo-physiologiques semblables, des instincts semblables, des besoins semblables et surtout un même besoin viscéral de perpétuer l'espèce. Alors, si certains comportements innés ont permis notre évolution c'est qu'ils ne sont pas un non-sens total. Mais j'entends qu'avec notre capacité à prendre des décisions moralement acceptables, nous ne puissions pas adhérer à des comportements violents ou en désaccord avec nos valeurs sociétales.
Ce qui est avant tout toxique c'est de comprendre l'économie ou le capital privé comme une fin en soi. Lorsque les enjeux sont liés au ressources et à la qualité de vie et non plus à une logique de conquête: l'économie peut être un formidable levier, à condition que l'on ne se serve pas des lois et des outils de détection et de calcul pour des bénéfices privés ou privilégiant aveuglément certains secteurs mais pour assurer des moyens aux activités indispensables et plafonner ou bloquer les ressources pour les activités toxiques. En tout cas aujourd'hui tout capital devrait être plafonné, les ressources vitales de la planète on les partage.
attention, c'est exactement la doctrine politique du national socialisme. Et ce n'est pas pour rien que nos maitres ont mélangés la doctrine politique économique avec les déviances que certains ont amenés dans cette doctrine économique. C'était en partie aussi la voie suivi après guerre en France quand les ultra capitalistes avaient une opposition réelle dans les élections et dans la vie publique. Depuis que cette opposition a disparu, on voit ce qu'il se passe.
On y est: la Science n'est plus un constat, une observation, un calcul ou une déduction. Désormais, la science, c'est juste ce que tu as envie de considérer comme vrai.
Pascal Pick est la caricature d'un certaine forme d'anthropologie pseudo-scientifique bien française, il ne vit sa discipline qu'au travers des préoccupations sociétales du moment. Marilène Patou-Mathis, pour qui la rivalité neandertal /sapiens est assimilable au combat anti-raciste actuel, en est un autre exemple. Après le féminisme, j'invite Pascal Pick à s'intéresser à l'homosexualité chez nos ancêtres, j'imagine qu'il sera reçu par notre service public pour en discuter. A contrario, Jean Jacques Hublin fait progresser la paléoanthropologie, scientifiquement parlant, sans se soucier du politiquement correct, et son intelligence le maintient à l'écart du politiquement correct ambiant.
En fait, le patriarcat, c'est la nature. Tu regardes des documentaires animaliers , tu vois le mâle sauter la femelle - avec ou sans son consentement (quand on sort des mammifères et des oiseaux, c'est difficile à déterminer) et laisser après la femelle avec ses petits ; et ça marche comme ça dans 99% des cas ... Et donc du coup, la nature est patriarcale ☺
Réfléchis ! La nature n est pas patriarcale si c est la mère qui élève seule les petits . La nature est monoparentale . Et c était comme ça aussi chez les humains pendant des millions d années avant l arrivée du patriarcat, religions , mariage et compagnies
@@gygyhg4230 je peux te trouver des féministes qui affirment que laisser la femelle s'occuper seule de son petit est patriarcale. Si tu persistes dans ta pensée, alors sois heureux, nous sommes la société la moins patriarcale dans le temps et dans l'espace car il n'y a jamais eu autant de femmes élevant seule leurs enfants que maintenant ☺
Non c'est faux car justement il y a beaucoup de cas différents dans la nature. Lisez le petit "Manifeste du Muséum. Aux Origines du Genre" (2022) dans lesquels ils citent de nombreux cas, accompagnés de statistiques.
@@ulicec Une rapide recherche sur google m'apprends qu'au moins 2 des auteurs de ce "manifeste" sont des wokistes partisans de la théorie du genre. L'une affirme que si la femme est plus petite, c'est parce que elles furent durant des dizaines de milliers d'années fut moins nourries que les hommes ; l'autre est un "philosophe" qui fait un livre critiquant la théorie du sexe biologique. Je n'ai pas envie de m'accabler de la propagande wokiste.
enfin! Déjà enfant, je ne comprenais pas d'où venait cette image de l'homme des cavernes chasseur tirant sa femme par les cheveux dans la grotte. En général je fuis les docu-fictions sur la préhistoire parce qu'ils présentent comme sûrs, avec la force de l'image et du son, des mises en scènes biaisées par nos schémas sociétaux. C'est très visible aussi dans les documentaires animaliers où on a carrément de l'anthropomorphisme culturel plaqué sur les rapports de littéralement une autre espèce.
Je ne pense pas qu'il y avait autant de femmes que d'hommes qui allaient chassé. C'est juste intuitif, les hommes sont généralement plus efficaces (force, vitesse) pour la chasse.
Il n'a rien compris à Barbara Stiegler, probablement parce qu'il ne l'a pas lue, mais se permet une petite attaque assez vile et pas très honnête. Dommage, d'autant qu'elle me paraît beaucoup plus convaincante que lui sur cet enjeu de l'adapatation
@@lunenoire2902 on attends tes sources. C est pas du tout prouvé. Rien de ce qu il dit fait l unanimité, d ailleurs les scientifiques qui se respectent ne se permettrait pas de faire de telles affirmations.
@@MrAntivous J’ai pas regardé cette vidéo, je viens de regarder l’autre qui parle des bonobos ( donc peut être que ça n’à rien à voir). Mais en ce qui concerne la sous-nutrition des femmes et leur place primordiale au Paléolithique ça a été clairement prouvé. Il suffit de lire les longs travaux de Touraille et de Françoise Héritier.
Une femme pouvait-elle être chef dans une société préhistorique?... Pascal Picq avoue que "Franchement on n'en sait rien" , pure hypothèse gratuite donc, quels sont les fondements scientifiques de cette hypothèse? La société contemporaine réécrit l'histoire et la préhistoire pour qu'elles collent à l'idéologie féministe. Quand on veut imposer une idéologie dans une société on réécrit son histoire... Je ne peux m'empercher de penser à "1984"... Regardons vers l'avenir et inventons une société plus égalitaire et collaborative, au lieu de créer une guerre des sexes.
Exactement comme l’histoire que vous avez appris. Elle a été modifié pour collé à l’idéologie patriarcale depuis des siècles; les anthropologues sont eux même biaisé quand ils font leur recherche.
@@ddaaa2323 Faux! Si l'on opte pour une approche scientifique; le principe de parcimonie nous laisse supposer que l'hypothèse la plus probable est le mâle chef de tribu ou de clan, puisque Levy Strauss, dans ses études aux quatre coins du monde, n'a jamais rencontré de peuplade matriarcale. Ce que l'on observe également chez les grands singes, les mâles dominent dans toutes les races de singes. C'est donc une hypothèse solide de supposer que les choses n'étaient pas différentes à la préhistoire!
@@modestevigoureux962 Rien qu'une hypothèse, alors ! Que Lévy Strauss n'ait pas trouvé de groupes matriarcaux ne veut pas dire que d'autres anthropologues ou ethnologues n'en ont pas étudiés... Je crains, de plus, que vous ne maîtrisiez pas la définition que donne l'anthropologie des sociétés matriarcales. Je vous laisse à vos certitudes.
@@loikmoysan2008 Pas franchement mieux que son pendant masculin, le patriarcat, le matriarcat renverrait à un type de sociétés dans lesquelles les femmes dominent le système social. « Ce sont toujours, en fait, les hommes qui commandent », expliquait en 1952 Claude Lévi-Strauss, qui démontait alors ce mythe des sociétés dirigées par des femmes. En réalité, expliquait l’anthropologue, il existe deux formes de domination de la femme : la matrilinéarité et la matrilocalité. La quoi ? La matrilinéarité, où la filiation viendrait de la mère (biens, droits, privilèges), et la matrilocalité, où la mère serait chef du foyer au sens où l’époux viendrait habiter dans la famille de sa femme, sous l'autorité maternelle. Pour l’anthropologue, cette domination serait factice, car en réalité toujours contrôlée par les frères ou les oncles de la famille.
Euh ... Ces références sont là pour les relativiser, pour les remettre dans une perspective qui, vous l'avez raison, nous les fait paraitre (très) discutables.
Cet homme est à la France ce que les 10 scientifiques de la race ont été à l'Italie. Il est une caricature. C'est abominable que des gens comme lui ne soient pas obligés de mendier pour gagner à manger. C'est de pire en pire.
C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. il semble que les groupe matriarcaux étaient la norme il n'y a que 2500 ans...